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3,92

sur 3105 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Cette histoire nous est contée par Henry, un adolescent de 16 ans vivant sur l'île de Glass Island avec ses deux mamans Liv et France. Un adolescent à l'apparence banale entouré par sa bande d'amis fidèles, sa petite amie Naomi et dont la vie est rythmée par le bahut et les voyages quotidiens en ferry d'une île à l'autre.
Mais la vie d'Henry va soudain basculer dans l'irréel, sa petite amie est retrouvée assassinée et les soupçons se portent naturellement sur lui, une dispute violente ayant précédé le meurtre.
C'est dans ce contexte éprouvant qu'apparait Grant Augustine, puissant patron d'une entreprise de surveillance aux moyens illimités. Pourquoi cet homme influent, futur sénateur s'intéresse-t-il à lui ?
Henry se trouve aspiré dans un tourbillon infernal composé de mensonges et de secrets.
C'est avec ce roman que je découvre Bernard Minier et j'ai immédiatement adoré son style, le roman nous offre une immersion complète dans la peau des personnages.
Et à ceux qui diront que c'est un roman pour ados, détrompez-vous, malgré le langage caractéristique de cet âge (et il faut bien l'avouer quelques fois ordurier), il s'agit bel et bien d'un vrai thriller dont le suspense est maintenu jusqu'au final magistral.
Comme le souligne l'auteur à la fin de son ouvrage, on est en lieu de se demander à juste titre les dérives de la technologie toujours plus sophistiquée avec laquelle nous vivons au quotidien, de quoi nous rendre paranoïaques !
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Le titre n'est pas mensonger : ce livre m'a happée du début à la fin et, surtout, retourné le cerveau !
Encore une fois, Bernard Minier frappe fort en nous proposant une histoire à l'intrigue bien ficelée et au plot twist déroutant. Des personnages attachants et bien construits, auxquels on s'identifie facilement, une plume fluide et adaptée au genre du thriller (malgré quelques longueurs et scènes d'actions que j'ai dû relire plusieurs fois pour bien comprendre leur enjeu), un cadre propice aux mystères et la magie opère !
Ici, il met en scène un adolescent adopté qui vit sur une île américaine avec son groupe d'amis. Sa vie bascule lorsque le cadavre de sa petite amie est retrouvé sur une plage. Assoiffé de vengeance et de vérité, il cherche à savoir qui a fait cela et quels étaient les secrets que Naomi allait lui révéler avant de mourir. Sur une petite île, tout le monde se connaît et tout se sait. du moins, c'est ce que tout le monde pense... Mais qui est le coupable ?
Je vous laisse le découvrir en lisant cette p*tain d'histoire !
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Depuis le temps que j'entends parler de Bernard Minier, il était enfin temps que j'ouvre l'un de ses livres. Je commence donc ce one-shot, je tâte le terrain dans la perspective de lire peut-être sa série un jour (perspective qui deviendra finalement certitude à la fin de ma lecture). Je regrette une seule chose, c'est de ne pas avoir sorti cette put*in d'histoire de ma pal beaucoup plus tôt...

Avec un environnement et des décors bien implantés (donnant d'ailleurs envie d'y être), j'ai suivi l'intrigue avec délectation. Intrigue justement superbement bien menée et bien développée, faisant durer le suspense jusqu'à la révélation finale (révélation qui tue !), où l'on peut suivre des personnages énigmatiques tout en se demandant quels secrets ils peuvent bien garder. le mystère perdure longtemps et est palpable tout au long du récit.

Les 150 dernières pages sont essouflantes, on alterne de plus en plus entre les différents protagonistes, augmentant la dynamique de lecture et la rendant de plus en plus frénétique.

Et que dire du dénouement, sinon qu'il déchire ?

600 pages littéralement dévorées en très peu de temps. Un thriller exactement comme je les aime, de ceux qui me laissent hors d'haleine à mesure que je lis de plus en plus vite et qui me laissent pantoise lorsque la vérité tombe...

Une put*in d'histoire, oui. Mais quelle put*in de bonne histoire !
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Un polar qui porte bien son nom ! Je connaissais Minier pour sa saga avec le capitaine Martin Servaz avec laquelle j'avais bien accroché. Ici, changement de contexte : les États Unis, une île fictive nommée Glass Island, il y fait froid, brumeux, l'hiver est long et on se déplace en ferry. le roman commence avec le meurtre de Naomi, une adolescente, petite amie d'Henry, le narrateur. Ce dernier, enfant adopté par un couple d'homosexuelles, vit sur l'île depuis quelques années et s'est très bien intégré à son environnement. Avec Charlie, Kayla, Johnny et Naomi, ils forment un petit groupe soudé et traversent l'adolescence sans trop de heurts. Apparemment. Jusqu'à ce que Naomi, lors d'une traversée en ferry, annonce à Henry qu'elle souhaite rompre. S'ensuit une discussion un peu vive, ils se séparent très en colère l'un contre l'autre. le lendemain, Naomi est retrouvée morte, sur une plage. Henry est très vite suspecté.
Un maître chanteur, un homme politique peu scrupuleux, des secrets de famille, un contexte technologique qui ne laisse aucune place à la vie privée et à la sécurité des données (Minier le dit en postface, nous sommes dans le monde décrit par Orwell et c'est anxiogène), des personnages animés par des mobiles complexes, des rebondissements en cascade - les quarante dernières pages sont carrément haletantes - et une construction qui ménage des surprises : c'est un polar très réussi à la fin non conventionnelle. Bref, pour les amateurs du genre, à ne pas louper.
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C'est un bon thriller sans temps mort avec du suspens , de nombreux rebondissements et de sacrés retournements de situation.
L'intrigue est haletante, très bien menée.
Les personnages sont très bien travaillés et l'écriture très soignée.
MAIS il m'a manqué le commandant Servaz ( qui est un de mes personnages chouchous) pour en faire un excellent thriller
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Cela faisait très longtemps qu'une Putain d'histoire était dans ma PAL. J'ai repoussé ce livre plusieurs fois le laissant s'empoussiérer dans la bibliothèque.

Je dois dire que je ne suis pas du tout déçu de l'avoir sortie de ma PAL. J'ai déjà lu tous les autres Bernard Minier, il ne me restait que celui-ci mais il me tentait moins tout simplement parce que je savais que je n'y retrouverai pas l'enquêteur Servaz et ses acolytes.

J'avais vu passé quelques critiques et j'avais cru comprendre que les réseaux sociaux, l'espionnage via internet et comment détourner les technologies étaient au coeur du roman. Je pensais donc en apprendre d'avantage sur le piratage de smartphone ou à quel point nous ne sommes pas sécurisé sur internet.
Et finalement je n'ai pas appris grand chose, je pensais que l'auteur jouait beaucoup plus là-dessus. Même si il utilise ces points dans le roman, il ne nous explique par les tenants et les aboutissants alors que ça aurait pu être très intéressant.

Le twist final m'a complètement étonné ! Ne jamais se fier à personne dans les thrillers. Même si je le sais, j'ai toujours l'impression de m'être fait berner. Je trouve toujours les personnages bien trop sympa pour les imaginer être les méchants et finalement...

On passe de rebondissement en rebondissement sur la fin et on se dit, mais qu'est ce que l'auteur est en train de nous faire là ?

J'ai aimé le quatuor Henry, Charlie, Johnny et Kayla. Ils donnent tout pour comprendre ce qui est arrivé à leur copine, Naomi.

En revanche, je trouve que certains détails n'étaient pas nécessaire comme le fait que beaucoup de gens de la ville se livre à des gangs bangs. Ça n'a pas apporté énormément à l'histoire.

Elise__♥
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Le narrateur, un adolescent, est pris dans un tourbillon cauchemardesque : sa petite amie le quitte, puis on retrouve son cadavre. Principal suspect, il se rend compte qu'il n'est peut-être pas celui qu'il pense être... Qui sont vraiment ses mamans qui l'ont adopté ? Qui est son père ? Et ses amis, vont-ils lui rester fidèles ? Qui est le corbeau sur l'île ? Autant de questions qui se posent au narrateur, en alternance avec des chapitres à la troisième personne, où gravitent d'autres personnages...
L'univers choisi par Minier (une île américaine, l'adolescence...) est très séduisant, le scénario efficace, et le twist est extrêmement bien pensé. Une plume alerte, rude, de bonnes scènes d'action et une belle montée de l'angoisse. Peut-être un bémol pour la fin, un peu trop longue (une fois qu'on connaît le fin mot de l'affaire, pas besoin d'en faire encore 20 pages...), mais sinon un excellent moment de lecture !
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J'en suis à mon quatrième Minier et je dois avouer qu'il est aussi passionnant que les autres.
C'est vraiment dans les 100 dernières pages que l'on sait enfin ce qui va se passer
Minier écrit fluide, il décortique, explique peut-être un peu trop longuement à mon gout mais l'histoire se tient bien et malgré quelques longueurs on s'y accroche
j'ai eu du mal à imaginer la fin et ça, moi j'adore, cela prouve que le thriller est bien mené. C'est mon avis peut-être d'autres auront trouvé plus tôt le dénouement de l'intrigue ? pas moi !

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Un Minier...sans Servaz. Je me demandais à quoi m'attendre. Je n'ai pas été déçue, une putain d'histoire, en vrai. Suspens, personnages, intrigue, dénouement, tous les ingrédients sont présents, justement dosés, assaisonnés, et c'est parti pour un moment qui ne vous laissera pas de répit. Et par dessus tout, je suis tombée amoureuse d'une île et de sa magie, son vent, ses ténèbres, sa liberté, sa personnalité. de quoi rêver d'évasion, en vrai.
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Après avoir lu cinq épisodes de la série du commandant Servaz, j'ai dit stop car lassée d'une histoire sans fin délayée à l'extrême et usée jusqu'à la corde. le jeu de cache-cache avec Hirtmann et Marianne, plus les digressions de l'auteur sur tout me lassent tout autant. Alors, j'ai changé de personnages et tenté cette putain d'histoire. Gros livre comme d'habitude, mais quand on l'ouvre, ça fait déjà moins peur. C'est écrit tellement gros que je pourrais me passer de lunettes et c'est très aéré.
Ça commençait mal et j'ai failli arrêter au bout d'une trentaine de pages. le début est fouillis et dès la troisième page, Bernard nous balance deux pages d'explications sorties de Wiki sur les orques. Puis j'ai sursauté en lisant Henry 16 ans qui parle comme un jeune de son âge, puis qui, tout à coup, se met à parler au subjonctif. « […] pas un seul matin ne se passait sans que je trouvasse un petit message tendre au réveil. ». Il y en a quelques autres, puis des citations d'écrivains dans la bouche de ce jeune Henry.
On est bien dans un roman de Bernard Minier, pas de doute. Sauf qu'il a changé de coin Bernard, on n'est plus à Toulouse. Je pense que c'est à cause des plaintes des Toulousains qui en ont eu marre que leur belle ville soit si mal utilisée. Cette fois, il est parti loin, aux States dans une île perdue à côté de Seattle. C'est bien du Bernard avec ses digressions habituelles sur tout et n'importe quoi. Est-ce que ça m'intéresse de savoir ce qu'une personne pense du cinéma ou des nouvelles technologies ? Moi j'aime bien les digressions, mais il faut qu'elles servent l'histoire, pas qu'elles servent à produire un gros livre. Parce que vous savez Bernard, ce n'est pas la longueur qui compte. Et puis les invraisemblances gâchent un peu. Cinq jeunes qui n'hésitent pas à se rendre dans la famille des tarés les plus dangereux du coin, qui réussissent à leur extorquer des infos, et qui ressortent à peine abimés. D'autres gars qui ont accès aux mails, textos du monde entier, qui surveillent tout le monde avec des caméras et des drones. Ça fout les jetons. du coup, j'ai mis dix mots de passe sur mon ordi. Pas question que ces gars-là viennent pirater le fichier de chroniques que j'écris pour Babelio.
Une putain d'histoire ? Bernard nous a trompés avec le titre. Ce serait plutôt le club des Cinq à Glass Island, avec un saut dans le temps par rapport à ceux que j'ai connus dans ma jeunesse, avec internet et des meurtres en plus, mais Dagobert en moins.
Une putain d'histoire trop longue ? Comme d'habitude, j'ai sauté allègrement des dizaines, voire des centaines de pages quand Bernard partait dans ses divagations et parenthèses en tout genre. du coup, je l'ai lue en une journée son histoire.
Alors finalement Une putain d'histoire ? Sans les putains de digressions et invraisemblances, elle aurait pu l'être. Mais une putain de fin, ça oui, impossible à deviner et bien supérieure à la moyenne. Chapeau bas pour les trente dernières pages qui valent à ce club des Cinq version 2.O une demi-étoile supplémentaire.
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