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EAN : 9782376970576
63 pages
Ynnis Edition (21/08/2019)
3.56/5   8 notes
Résumé :
Le conte qui a inspiré le film culte d'Isao TAKAHATA, dans une toute nouvelle traduction, avec des illustrations inédites !

Le chef d'orchestre est exaspéré. Son jeune violoncelliste ne laisse transparaître aucune passion dans son jeu. Désespéré, Gôshu répète inlassablement ses morceaux sur son instrument abîmé. En vain... jusqu'à ce qu'un chat lui demande de lui jouer Rêverie de Schumann...

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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Quel joli petit livre, autant au sens propre (une couverture aux couleurs et au dessin apaisants, une belle graphie, des illustrations tout en douceur…) qu'au sens figuré, avec un texte tout en simplicité et délicatesse. Gôshu (prononcer « gauche », la proximité sonore avec le terme français semblant ne pas être fortuite) est un violoncelliste sans âge dans une ville sans nom. Il est aussi sans talent. Mais il ne renonce pas et s'entraîne du mieux qu'il peut. Il sera visité chaque nuit par des animaux différents qui, sans qu'il s'en aperçoive, lui enseigneront des leçons qui le feront progresser, tant comme artiste que comme homme.
L'histoire est simple, le style dépouillé, c'est plus une parabole qu'une nouvelle. Une des oeuvres de fiction les plus connues de cet auteur, elle a été de nombreuses fois adaptée en dessins animés, dont la dernière fois par Isao Takahata, avant qu'il ne fonde les Studios Ghibli. La lecture de ce petit conte est agréable, tant pour l'optimisme de son message et les valeurs positives qu'il véhicule que pour ce qu'il dit de la culture du Japon. On pourrait même envisager de lire ce livre avec des enfants d'une dizaine d'années pour décrypter les leçons de chaque animal, puis de regarder le manga d'Isao Takahata, qui semble relativement différent (mais qu'hélas je n'ai pas encore réussi à me procurer…).
Quelques petites notes de la part de l'éditeur auraient été les bienvenues (notamment pour expliquer le nom du personnage, ou pour dire ce qu'est un tanuki, je n'en avais qu'une très vague idée) pour rendre cette édition entre plus agréable. Mais je n'ai pas boudé mon plaisir et suis heureuse de cette lecture qui est venue comme une brise légère apportée par la masse critique de Babelio. Un grand merci à l'éditeur, Ynnis, pour ces instants de légèreté lumineuse et d'optimisme tranquille.
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Tout d'abord merci à Babelio de m'avoir permis de lire ce livre dans le cadre de la Masse Critique de Novembre 2021.

Mes premières impressions lorsque j'ai reçu ce livre: l'objet livre est mis en valeur par une magnifique couverture. Les illustrations intérieurs sont toutes aussi belles.

Il s'agit d'une nouvelle de Kenji Miyazawa (traduite pour la première fois en France en 1989), publiée à titre posthume en 1934.

Dans cette nouvelle, on accompagne Gôshu qui est violoncelliste dans un orchestre.

On retrouve les éléments du conte, notamment les événements répétitifs avec l'intervention d'un personnage différent à chaque fois. Ces personnages sont des animaux de la nature environnante.

Ce que j'ai apprécié: la lecture est simple et abordable. A travers les mésaventures de Gôshu, on voit transparaître en arrière plan, des thèmes comme l'initiation et l'apprentissage (avec ses difficultés), l'intégration sociale, et l'écoute des autres pour être en harmonie. Tout cela dans un univers musical riche.

Le plus de cette édition: un texte qui relate le lien entre la nouvelle et ses adaptations à l'écran ainsi qu'un entretien avec le violoncelliste Edgar Moreau qui permet de comparer le récit avec la réalité du métier de violoncelliste.
Ces "bonus" permettent de mieux comprendre la morale de cette nouvelle.

Pour conclure: histoire courte, appréciable, dans la même ambiance que les fablesDe La Fontaine et avec des notions universelles qui y sont abordées.

Une lecture dans le cadre scolaire peut être intéressante, et j'ai eu envie par la même occasion de pousser la curiosité et de regarder l'adaptation cinématographique de Isao Takahata (1982)!!
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Pas facile de jouer dans un orchestre. Savoir jouer sa partition ne suffit pas, il faut aussi savoir s'écouter jouer et surtout, écouter les autres pour que les coeurs jouent à l'unisson et que la musique vienne toucher l'auditoire. Gôshu, le violoncelliste, donne du fil à retordre à son chef. Il a beau travailler encore et encore, son jeu manque d'émotion. Une nuit, un chat se présente à lui et lui demande de jouer de son instrument. C'est le premier de quatre animaux à lui faire une requête qui, toujours, va venir soulever un point essentiel pour faire progresser le jeu du jeune homme et apporter ce qu'il manque à sa musique.
Gôshu le violoncelliste s'inscrit dans le registre du conte merveilleux de par sa narration rapide, peu étoffée, et les événements improbables qui surgissent sous la forme d'animaux qui parlent. Leur rôle est d'aider le héros à affronter sa musique pour le faire évoluer et progresser ; c'est un véritable récit initiatique. Pourtant, le texte de Kenji Miyawa n'est pas toujours très clair. Les différents animaux interviennent à intervalle régulier, un par nuit, sans que l'on assiste à un quelconque changement dans la journée. On a presque l'impression qu'ils viennent tous la même nuit. Il faut vraiment attendre la fin du conte pour comprendre leur rôle.
Il est d'ailleurs fort appréciable de trouver en fin d'ouvrage un petit supplément « de la page à l'écran » qui met vraiment en lumière les thématiques du conte et sa signification avant de nous expliquer comment Isao Takahata des Studios Ghibli l'a mis en scène dans son film d'animation. [J'attends d'ailleurs que ma jeune violoncelliste débutante ait lu ce livre avant de visionner le film avec mes filles.] Enfin, j'ai vraiment apprécié l'entretien mené auprès d'Edgar Moreau (violoncelliste français) relaté à la toute fin du livre. Il offre un regard de musicien aguerri sur le parcours d'instrumentiste que ce soit dans la formation ou dans la place dans un orchestre. Son interprétation du conte en est d'autant plus intéressante.
Merci aux éditions Ynnis et à Babelio pour l'envoi de ce conte dans le cadre de Masse Critique.
Lien : https://sirthisandladythat.c..
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