Tout d'abord merci à Babelio de m'avoir permis de lire ce livre dans le cadre de la Masse Critique de Novembre 2021.
Mes premières impressions lorsque j'ai reçu ce livre: l'objet livre est mis en valeur par une magnifique couverture. Les illustrations intérieurs sont toutes aussi belles.
Il s'agit d'une nouvelle de
Kenji Miyazawa (traduite pour la première fois en France en 1989), publiée à titre posthume en 1934.
Dans cette nouvelle, on accompagne Gôshu qui est violoncelliste dans un orchestre.
On retrouve les éléments du conte, notamment les événements répétitifs avec l'intervention d'un personnage différent à chaque fois. Ces personnages sont des animaux de la nature environnante.
Ce que j'ai apprécié: la lecture est simple et abordable. A travers les mésaventures de Gôshu, on voit transparaître en arrière plan, des thèmes comme l'initiation et l'apprentissage (avec ses difficultés), l'intégration sociale, et l'écoute des autres pour être en harmonie. Tout cela dans un univers musical riche.
Le plus de cette édition: un texte qui relate le lien entre la nouvelle et ses adaptations à l'écran ainsi qu'un entretien avec le violoncelliste Edgar Moreau qui permet de comparer le récit avec la réalité du métier de violoncelliste.
Ces "bonus" permettent de mieux comprendre la morale de cette nouvelle.
Pour conclure: histoire courte, appréciable, dans la même ambiance que les
fablesDe La Fontaine et avec des notions universelles qui y sont abordées.
Une lecture dans le cadre scolaire peut être intéressante, et j'ai eu envie par la même occasion de pousser la curiosité et de regarder l'adaptation cinématographique de
Isao Takahata (1982)!!