Mocky ? Un tendre râleur, un provocateur, un anar fauché qui bâcle ses films et dont les coups de gueule ont aidé les médias à snober l’œuvre pourtant cohérente, digne de Simenon, de ce réalisateur au style vif : une soixantaine de films et autant de courts-métrages, bel exemple de la notion du cinéma d’auteur indépendant. Jeune premier chez Antonioni, il signe Les Dragueurs en plein triomphe de la Nouvelle Vague. La farce noire éclaire les tares d’une France rancie... >Voir plus