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EAN : 9782070534395
176 pages
Gallimard (26/05/1998)
3.64/5   11 notes
Résumé :
Qui a érigé les mégalithes, ces monuments en grosses pierres que sont dolmens, menhirs, alignements et cromlechs ? Des géants, des diables ou des fées, comme souvent leurs noms semblent l'attester ? A quoi servaient-ils ? Lieux de culte pour les druides, autels pour les sacrifices, comme le prouveraient des ossements humains trouvés à l'intérieur des dolmens ? De fouilles en expériences, les chercheurs ont levé - en grande partie - le mystère des mégalithes. Ce sont... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Dans ce petit livre de 176 pages, Jean-Pierre Mohen évoque d'abord les légendes liées aux mégalithes, puis la réception de ceux-ci au XIXe siècle, lorsque se développent les prémices de l'archéologie. Il entre ensuite dans le vif du sujet à proprement parler en décrivant les caractéristiques des monuments mégalithiques, la manière dont ils ont été élevés et leurs usages. L'ouvrage se termine par une section appelée « Témoignages et documents », qui apporte un éclairage supplémentaire à certains points, par exemple les ornements.

Comme le veut la ligne éditoriale de la collection Découvertes Gallimard, l'ouvrage est facile d'accès et abondamment illustré ; personnellement je trouve même que c'est parfois même trop illustré, les images tendant à perturbant la lecture du texte principal, soit du fait de la mise en page qui le coupe, soit en obligeant le lecteur à s'arrêter pour lire les légendes.

Ce livre se révèle aussi bien adapté à un public adolescent qu'à un public adulte, en gardant toutefois dans ce cas à l'esprit qu'il s'agit d'un ouvrage de découverte et non d'une étude analytique. Il est donc à mon sens particulièrement à recommander pour les CDI et les bibliothèques publiques.
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La collection « Découvertes Gallimard » est un bel objet, riche en iconographie - parfois trop d'ailleurs - qui n'a pas une vocation scientifique, mais présente un rappel des éléments de base sur un sujet donné. Ici, les mégalithes sont à l'honneur, qu'ils soient pierres levées, cercles ou dolmens. L'auteur reprend les différentes étapes de leur compréhension, de la mythologie aux croyances, de la science à leur conservation.
Daté de 1998, ce petit essai manque évidemment d'une mise à jour. Mais il donne cependant un bon aperçu des progrès effectués dans l'étude de ces géants de pierre.
Les annexes sont particulièrement riches et intéressantes.
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Au XVIe siècle, Olaüs Magnus, archevêque d’Upsal (et qui, exilé à Rome, composa sur les antiquités de sa patrie un livre fort estimé partout, si ce n’est dans ce pays même, la Suède, où il n’eut pas un traducteur), avait découvert que « quand les pierres forment une seule et longue file droite, c’est qu’il y a dessous des guerriers morts en se battant en duel ; que celles qui sont disposées en carré sont consacrées à des héros ayant péri dans une bataille ; que celles qui sont rangées circulairement sont des sépultures de famille, et que celles qui sont disposées en coin ou sur un ordre angulaire sont les tombeaux des cavaliers, ou même des fantassins, ceux surtout dont le parti avait triomphé ». Voilà qui est clair ; mais Olaüs Magnus a oublié de nous dire comment s’y prendre pour enterrer deux cousins, ayant fait coup double, dans un duel, à cheval. Le duel voulait que les pierres fussent droites ; la sépulture de famille exigeait qu’elles fussent circulaires ; mais comme il s’agissait de cavaliers, on devait les disposer en coin, prescription, il est vrai, qui n’était pas formelle, puisqu’on n’employait ce système que « pour ceux surtout dont le parti avait triomphé ».
O brave Olaüs Magnus ! Vous aimiez donc bien fort le Monte-Pulciano ? Et combien vous en a-t-il fallu de rasades pour nous apprendre toutes ces belles choses ?
Gustave Flaubert, « Des pierres de Carnac et de l’archéologie celtique », L’Artiste, 18 avril 1858.
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Pour en revenir aux pierres de Carnac (ou plutôt pour les quitter), que si l’on me demande, après tant d’opinions, quelle est la mienne, j’en émettrai une, irréfutable, irréfragable, irrésistible, une opinion qui ferait reculer les tentes de M. de La Sauvagère et pâlir l’Égyptien Penhoët, qui casserait le zodiaque de Cambry et hacherait le serpent Python en mille morceaux. Cette opinion, la voici : les pierres de Carnac sont de grosses pierres !
Gustave Flaubert, « Des pierres de Carnac et de l’archéologie celtique », L’Artiste, 18 avril 1858.
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Puis on alla chercher les Grecs, les Égyptiens et les Cochinchinois! Il y a un Carnac en Égypte, s’est-on dit, il y en a un en basse Bretagne. Or il est probable que le Karnac d’ici descend du Carnac de là-bas ; cela est sûr ! Car là-bas ce sont des sphinx, ici, des blocs ; des deux côtés c’est de la pierre, d’où il résulte que les Égyptiens (peuple qui ne voyageait pas) sont venus sur ces côtes (dont ils ignoraient l’existence), y auront fondé une colonie (car ils n’en fondaient nulle part) et qu’ils auront laissé ces statues brutes (eux qui en faisaient de si belles), témoignage positif de leur passage (dont personne ne parle).
Gustave Flaubert, « Des pierres de Carnac et de l’archéologie celtique », L’Artiste, 18 avril 1858.
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Menhirs, dolmens, cromlechs sont les noms que la légende a donnés à ce que la science appelle monolithes, pierres dressées, chambres funéraires.
Ces mégalithes ont été érigés depuis sept mille ans sur la façade ouest de l'Europe, du Portugal à la Scandinavie, en un véritable mur de l'Atlantique, avant d'imposer leur présence massive et leurs mythes tenaces presque partout dans le monde.
(page 13)
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Menhirs, dolmens, cromlechs sont les noms que la légende a donnés à ce que la science appelle monolithes, pierres dressées, chambres funéraires.
p. 13
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