Le Tartuffe

"Le Tartuffe" de Molière, une comédie satirique qui dissèque les hypocrisies sociales et religieuses de l'époque, est une oeuvre mordante qui mérite d'être explorée sans réserve. Plongeons dans cette pièce du 17e siècle, telle une danse subtile entre la critique sociale et le rire, sans donner de note explicite à cette épopée théâtrale.

Situons nous dans le contexte de la France du 17e siècle, une époque où Molière, avec son génie satirique, expose les travers de la société. "Le Tartuffe" est une pièce qui agit comme un miroir déformant, réfléchissant les absurdités de l'hypocrisie religieuse et sociale qui caractérisaient cette période.

Le premier acte de cette farce théâtrale nous transporte dans l'univers feint de Tartuffe, un faux dévot qui se glisse dans la vie d'une famille bourgeoise. Molière, tel un maître de cérémonie ironique, orchestre une comédie qui se moque de la crédulité humaine et des faux-semblants.

Le style de Molière, c'est une prose vive et incisive qui transcende les siècles. Ses dialogues sont des joutes verbales où l'humour se mêle à la critique sociale. La langue moliéresque, riche en jeux de mots et en double sens, est une exploration linguistique qui sert la satire.

La structure de la pièce, avec ses actes et ses scènes, ressemble à une pièce de maître du théâtre classique. Chaque rebondissement, chaque révélation, contribue à la déconstruction méthodique de l'imposteur Tartuffe. C'est un délice comique qui dévoile la nature humaine avec finesse.

En conclusion, "Le Tartuffe" est une pièce maîtresse du répertoire théâtral, une comédie qui transcende les frontières du temps. Molière, avec son oeil aiguisé, nous offre une satire sociale intemporelle qui continue à résonner aujourd'hui. Cette pièce, un chef-d'oeuvre de l'humour et de la critique sociale, demeure une source inépuisable de réflexion et de rires.

Et une nouvelle pièce de théâtre de Molière lu ^^ ! Comme d'habitude c'est assez rapide à lire. Ce n'est pas ma préférée mais ça allait quand même. Quand j'ai commencé j'étais perdue avec tous les personnages mais finalement j'ai réussi à comprendre globalement l'ensemble, ce qui n'est pas toujours évident comme c'est écrit en vers. En ce qui concerne l'histoire en elle-même c'était sympa et j'avoue assez drôle par moments. Sinon, j'ai passé mon temps à m'énerver toute seule contre la méchanceté de Tartuffe et la naïveté d'Orgon parce que vraiment ce n'était pas possible 🤦. Encore une fois les vrais héros de cette pièce ce sont les femmes, notamment Elmire et Dorine ! ❤

Le Tartuffe est une pièce que j'ai beaucoup aimé, une bonne lecture. Une pièce très abordable, facile à comprendre même si j'ai eu du mal à saisir quelques subtilités à la fin. En tout cas, j'ai passée un bon moment en la lisant et je vous la recommande.

Ce Tartuffe des éditions CEC contient davantage de textes situant l'oeuvre dans son conte historique et culturelle que la pièce de Molière en tant que tel.

En effet, 66 pages des 231 pages du livres sont pour l'oeuvre originale, le reste pour mieux la saisir dans son ambiance d'origine.

En lisant cette pièce de théâtre datant de l'an 1664, on se rend vite compte que les répliques des personnages sont encore très fortement utilisés dans notre quotidien.

Quel succès pour cet écrivain d'ainsi passer à travers toutes ces époques jusqu'à nous.

Ces répliques, je me suis rendu compte qu'elles étaient nombreuses celles que j'avais entendues, ici dans un film, là dans une discussion entre amis.

Et je vous laisse sur une citation de l'oeuvre (du XVIIe siècle!) qui ne peut que nous laisser hébétés, pour ne l'avoir point encore comprise, dans nos sociétés du XXIe siècle:

- (…) Et pour sortir d'affaire, il faut que je l'assomme (Damis).
- Voilà tout justement parler en vrai jeune homme. Modérez, svp, ces transports éclatants; Nous vivons sous un règne et sommes dans un temps où par la violence on fait mal ses affaires (Cléante).

Honnêtement, je ne me souviens de pas grand chose, si ce n'est que les vers étaient plein de piquants. J'étais émerveillé devant la maîtrise de la langue. Ce n'est pas pour rien qu'on parle de la langue de Molière! 😂
Il écrit en vers et ça me laisse sans voix. Ça m'impressionne.
En plus, les dialogues sont pleins de piquants et d'espiègleries ce qui rend la lecture intéressante.
L'histoire en elle-même a une belle morale : celle de ne pas se laisser avoir par les faux semblants.
La suite de ma chronique :
Lien : https://lesparaversdemillina..

Malgré une écriture parfois difficile à cause du style 17eme, mais sans difficulté on comprend que Molière souhaite ici dénoncer les hypocrite qui-vive sur le dos des autres, a quoi s'ajoute une petite note anticléricale puisque l'hypocrite ici est un faux devaut.

Tartuffe sous un aspect de piété se fait accepter par Orion dans sa maison. Tartuffe va user de son influence sur son hôte pour le détourner de sa famille. Orgon est prêt à tout pour le satisfaire, lui marier sa fille ou lui céder sa fortune. Pourtant c'est lépouse d'Orgon que convoite le plus Tartuffe. Finalement c'est en se cachant sous une table sur les conseils de son épouse qu'Orgon entendra et acceptera la vérité : Tartuffe souhaite profiter de tous ses biens et même de son épouse.Finalement, dans un dénouement qui tombe un peu à plat Tartuffe sera reconnu coupable et arrêté, tout rentre dans l'ordre...

Je n'ai pas retrouvé le côté farce que l'on espère dans d'autres oeuvres de Molière, cela aurait pu tomber à pic dans les des derniers actes, mais ceux ci ont d'après ce que j'ai pu comprendre fait l'objet de censure.

Du Molière classique qui dénonce à la fois les imbéciles et les profiteurs de son temps, mais qui pourraient aussi être certains de nos contemporains, car les tartuffes existent toujours, mais ils portent d'autres masques

Résumé: En laissant Tartuffe entrer dans sa maison, Orgon ne pouvait pas imaginer qu'il allait mettre en péril sa fortune, son honneur, son bonheur et l'unité de sa famille. Et pourtant, c'est bien à quoi travaille "l'imposteur", mais toujours à l'insu du maître de maison : si Tartuffe courtise la femme d'Orgon, c'est sous prétexte de l'entretenir de religion; s'il spolie ses enfants, c'est sous couvert de les remettre dans le droit chemin; s'il s'approprie les cordons de la bourse, c'est pour mieux organiser la dévotion familiale. Comment, dans ces conditions, Orgon aurait-il pu s'apercevoir de son aveuglement et donner au faux dévot la correction qu'il mérite ?

Sujet intemporel traité avec la verve et l'astuce d'un auteur plein de richesses de langues et d'ironies.

Plaire à un roi sans déplaire aux maîtres de l'époque, le clergé; omniprésent et tout aussi puisant.

Pièce à apprécier dans sa lecture d'époque et sa modernité contemporaine.

Livre formidable lors de ses quatre premiers actes. Hélas, quel dommage, ce final en queue de poisson, ce Deus ex Machina intervenant comme un cheveu sur la soupe pour sauver les victimes !
Certes, Molière n'en est pas entièrement responsable, lui qui a été obligé à réécrire sa pièce afin de traverser la censure. Mais le long crescendo qu'est cette oeuvre devient inabouti, et l'apothéose attendue ne vient pas clore le tout.

Après "L'Avare", un autre classique de Molière, toujours chez Librio. Je dois bien reconnaître que, bien que connaissant le titre de la pièce, j'en ignorais le propos, certainement encore d'actualité. Un manque comblé par cette lecture qui fait du bien à ma culture ! Je ne suis toujours pas très enthousiaste devant le genre comique mais ai bien envie de poursuivre l'exploration de l'oeuvre de Molière.