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sur 4474 notes
Quel bonheur de relire une pièce de Molière qui, contrairement à certaines, est et demeure rafraichissante, drôle et caustique. (Dernièrement, j'ai relu plusieurs pièces de Momo, pas toutes avec le même bonheur, certaines sentent, à mon goût, beaucoup trop la naphtaline et ne jouissent que d'une réputation traditionnelle à défaut d'intérêt réellement contemporain.)

Ici, notre héros, Argan, homme d'âge mûr hypocondriaque, naïf et crédule (à la façon d'un Monsieur Jourdain dans le Bourgeois Gentilhomme), se fait prescrire à longueur de journées des remèdes bidon par son médecin Purgon, dont il prend tout de même au préalable le soin de négocier le prix en bon gros marchand de tapis qu'il est.

Sa fille, belle — évidemment — et amoureuse d'un bellâtre par dessus le marché, reçoit la demande en mariage d'un jeune médecin, Thomas Diafoirus, lui-même fils de médecin, parti qui ne peut que séduire son grand malade de père. Vous vous doutez bien que le jeune toubib est un indéfinissable crétin demeuré au dernier degré, d'où quelques tirades absolument tordantes.
Et, bien évidemment, Molière ne serait pas tout à fait satisfait s'il n'adjoignait pas à sa décoction théâtrale une petite belle-mère intéressée pour pimenter le tout.

Je laisse aux chanceux qui découvrent la pièce pour la première fois, le bonheur et la saveur des répliques et de la chute. Sachez encore simplement que cette pièce est l'occasion pour son auteur de tirer à boulets rouges sur la médecine d'alors qui, sous des atours de respectabilité et de science, était selon lui un réel charlatanisme.

Quand, quelques siècles plus tard, on voit encore la façon de procéder de certains médecins (homéopathie comme gage de sérieux, anti-inflammatoires à gogo quand une seule séance de kinésithérapie suffirait, etc., etc., etc.), pour ce qui est du médical, (et je préfère ne pas évoquer la question du coût ni celle de la pharmacie de peur de paraître en vouloir à ses beaux messieurs et belles dames de la Médecine), on se dit que la requête du bonhomme Molière ne devait pas être tout à fait injustifiée, surtout à l'époque où le niveau de formation et de savoir des médecins était encore à un stade embryonnaire.

En tout cas, cette pièce reste pour moi l'un des " must " de Molière (Voyez comme je la maltraite la langue de Molière !) mais ce n'est là que mon avis, probablement un peu malade lui aussi, c'est-à-dire, pas grand-chose.
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Une comédie plutôt féroce comme Molière savait si bien les écrire. Il se moque sans vergogne des médecins de son époque... Une comédie savoureuse, une de mes pièces préférées du grand auteur.
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J'avais déjà lu cette pièce il y a fort longtemps et quel plaisir j'ai eu à la redécouvrir ici, tombant par hasard sur ce dernier en faisant un peu de rangement dans "Mes" bibliothèques. Ici, vous l'aurez compris, Molière se moque effrontément de la médecine, et, parfois, à raison.
Argan est un homme honorable, gentilhomme, père de deux jeune filles, ayant deux épouses et qui aurait donc tout pour être heureux. Mais non, puisque ce dernier est ce que l'on pourrait qualifier d'hypocondriaque. En effet, ce dernier se complaît dans le fait de se faire plaindre et s'en remet éternellement aux médecins.
Sa fille aînée, Angélique, elle ne rêve que d'une chose : épouser l'homme qu'elle aime et non pas le prétendant que son père a pris soin de choisir à sa place, et qui n'est autre que le neveu de son médecin, et un futur médecin lui-même. Voilà la bonne affaire s'était dit très égoïstement Argan que d'avoir un médecin pour gendre...
Mais heureusement qu'il reste des âmes pures dans cette famille pour éviter ce qui pourrait s'avérer être un désastre et ne faire, cette fois encore, plus de mal que de bien, mais non pas du mal physique mais du mal dans les âmes et dans les coeurs !

Une comédie qui reste toujours d'actualité car malheureusement, certaines personnes (non pas les médecins mais des gens mal intentionnés) n'hésitent pas à vous faire croire n'importe quoi en échange de quelque rétribution bien entendu. Comme le disent si bien les personnages de la pièce de Molière, certaines fois, ce ne sont pas les remèdes qui soulagent mais le malade lui-même s'il veut bien s'en donner la peine. Attention, je ne critique absolument pas la médecine (bien au contraire), je dis simplement qu'il faut faire attention. Une comédie absolument superbe, à lire et à relire...mais surtout à voir je pense !
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Molière… Je ne suis pas du genre à avoir envie de le lire par plaisir (en tous cas, pas pour le moment, et ce depuis 24 ans). Mais il était au programme de mon cours de Français. Donc je l'ai quand même lu, dans la foulée des Fourberies de Scapin, et c'était agréable. J'ai souri plusieurs fois de bon coeur. Bon coeur ? Attendez, j'ai comme des pincements dans la poitrine… Et à bien y réfléchir, j'ai un peu de mal à respirer. Mon dieu, ça y est, j'ai attrapé le virus !
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le Malade imaginaire est la dernière comédie écrite par Molière.L' acteur principal de la pièce est Argan.Ce dernier, un bourgeois, se croit toujours malade.IL est, ce qu' on appelle un névrosé, toujours à l' écoute de sa santé. Vu qu' il est aisé, matériellement , il fait appel à chaque fois à des médecins dont certains ont sans scrupules et voient en lui une bonne vache à lait, comme le lui dit sa servante, Toinette. Et là, elle a peut-être raison car certains médecins profitent de la naiveté de leurs clients ( malades) pour leur soutirer de l' argent. Je crois
que Molière connaissant cette malice de certains médecins, il a voulu les stigmatiser et les ridiculiser .
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« Lorsqu'il commença les représentations de cette agréable comédie, Molière était malade d'une fluxion de poitrine qui l'incommodait beaucoup et à laquelle il était sujet depuis quelques années. le 17 février 1673, jour de la quatrième représentation du « Malade Imaginaire », il fut si fort travaillé de sa fluxion qu'il eut de la peine à jouer son rôle. Il ne l'acheva qu'en souffrant beaucoup, et le public connut aisément qu'il n'était rien moins que ce qu'il avait voulu jouer. En effet, la comédie étant faite, il se retira promptement chez lui, et à peine eut-il le temps de se mettre au lit que la toux continuelle dont il était tourmenté redoubla sa violence... »
( Témoignage de la Grange, 1682 )
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L'avantage du théâtre, pour moi qui lis doucement, c'est qu'étant plus aérées que les romans, les pièces se lisent plus vite !
Argan est un malade imaginaire, il est bien portant, mais hypocondriaque, et, anxieux, il compte ses sous, car les médecins coûtent cher ; la couverture maladie n'existe pas, à cette époque !
Donc, il veut marier sa fille Angélique à un futur médecin, qu'il aura ainsi à portée de main ! Mais celui-ci est un perroquet, savant mais benêt, qu'Angélique n'aime pas. Elle a une inclination pour Cléante.
De plus, Béline, la deuxième femme d'Argan, est ce qu'on appellerait aujourd'hui une perverse narcissique ( je connais trop bien ), qui, câline superficiellement, mais attend qu'Argan meure pour récolter tous ses biens !
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Ces trois drames ( manipulation des médecins-mariage forcé-conjointe perverse ) sont démêlés avec maestria par Toinette, la servante savante et astucieuse, et Béralde, le frère d'Argan, qui essaye de lui ouvrir les yeux, et le distraire de ses trois obsessions par des intermèdes, ballets musicaux, bien à propos.
Quiproquos, émotion, et ce que j'appelle «  humour molièresque », c'est-à-dire soit que l'un des personnages, parti dans son idée, n'écoute pas l'autre, soit que l'interlocuteur répète, quelque soit l'argument le même mot ( « Le poumon ! », dit TOINETTE ), ainsi que simulations ou déguisements... permettent au spectateur ou au lecteur de passer un bon moment !
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L'objectif de Molière est, pour moi, triple.
1) Il vise les médecins, incompétents et ridicules. En 1643, Louis XIII est mort de maux d'estomac dans des souffrances horribles. Les médecins actuels, après avoir examiné ses os, sans doute, et analysé les rapports, ont diagnostiqué une maladie de Crohn, maladie qui fut décrite en 1932. Comme l'explique Béralde, les clystères et saignées précipitent le malade vers la mort,alors que Louis XIII, par exemple, aurait pu connaître la victoire décisive du jeune Condé à Rocroi, et peut être même tenir son royaume encore quelques années sans l'intervention des médecins. J'en ai parlé à mon docteur de quartier, admirant les progrès faits en quelques siècles ! Elle m'a dit qu'à l'époque, même sans l'intervention des médecins, le roi ne s'en serait pas sorti.
2) Molière vise aussi les mariages forcés, qui, heureusement,sont passés de mode !
3) Il vise aussi les femmes ( ou hommes ) intéressées, comme Béline, qui, elles, existent toujours !
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Autrement, je vois qu'on peut mettre Molière, au même titre que Rabelais et Voltaire, comme examinateur pointu de la société, c'est-à-dire, au rang des philosophes et des sociologues : point n'est, à mon avis, besoin de mots pompeux et de théories fumeuses pour faire partie de ces gens là : il suffit d'examiner ce qui se passe avec un oeil critique : tout blacksheep est, pour moi, un philosophe !
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Je lis cette pièce par rapport au programme de mon élève de première, comme j'avais lu Gargantua, qui m'a d'ailleurs inspiré mon troisième livre, PANURGE, qui devrait sortir pour mon anniversaire !
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Peut-on espérer que la politique évolue, dans quelques siècles, comme la médecine :
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BERALDE ( parlant des médecins, mais on peut actuellement les remplacer par les hommes politiques ) :
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–- Entendez-les parler : les plus habiles gens du monde ; voyez-les faire : les plus ignorants de tous les hommes !
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Molière aime la satire, je ne vous apprends rien, ce n'est pas un scoop. Mais en cette année du 400ème anniversaire de sa naissance, j'ai eu envie, moi aussi, de me faire une petite piqûre de rire à la mode du XVIIème siècle.

Argan est un malade, un grand malade. Autant vous dire que comparé à lui, Serge Lama se porte à merveille ! Hypocondriaque chronique et incurable, névrosé jusqu'à la moelle, Argan est complètement centré sur sa personne, incarnation vivante du nombrilisme, la dupe volontaire de la Profession qui n'a aucun intérêt (financier) à le voir guérir ; Argan est une chochotte qui craint le moindre courant d'air et qui se sent aux portes de la mort s'il n'a pas eu son lavement quotidien. Par confort pour lui, cet hypocrite décide alors de marier sa fille au fils de son médecin, lui-même émule d'Hippocrate. Or la fraîche Angélique a un amoureux et usera de bien des stratagèmes pour remédier aux maux que lui impose son papounet.

Ce qui est vraiment génial avec Molière, c'est que la vérité et l'astuce viennent des serviteurs plus que des maîtres ; c'est que l'on rit franchement sans remettre en question la critique explicitement adressée à ses bêtes noires - ici les médecins et les crédules qui ingurgitent leurs drogues ; c'est la légèreté avec laquelle il traite les sujets graves. Enfin, il n'hésite pas à s'exposer lui-même au pilori comme dans la scène 3 de l'acte III, jugez plutôt :

"BERALDE
Moi, mon frère, je ne prends point à tâche de combattre la médecine ; et chacun, à ses périls et fortune, peut croire tout ce qu'il lui plaît. Ce que j'en dis n'est qu'entre nous ; et j'aurais souhaité de pouvoir un peu vous tirer de l'erreur où vous êtes, et, pour vous divertir, vous mener voir, sur ce chapitre, quelqu'une des comédies de Molière.

ARGAN
C'est un bon impertinent que votre Molière, avec ses comédies ! et je le trouve bien plaisant d'aller jouer d'honnêtes gens comme les médecins !

BERALDE
Ce ne sont point les médecins qu'il joue, mais le ridicule de la médecine.

ARGAN
C'est bien à lui à faire, de se mêler de contrôler la médecine ! Voilà un bon nigaud, un bon impertinent, de se moquer des consultations et des ordonnances, de s'attaquer au corps des médecins, et d'aller mettre sur son théâtre des personnes vénérables comme ces messieurs-là !"

Dans l'oeuvre de Molière, les médecins occupent une place toute particulière. Sa première pièce fut "Le médecin volant" et sa dernière "Le malade imaginaire". Molière mourut le 17 février 1673 (très exactement un an après Madeleine Béjart disparue le 17 février 1672) à l'issue d'une représentation du "Malade imaginaire" dans laquelle il incarnait justement Argan. Pendant le jeu, il fut pris de malaises et ramené chez lui dès le rideau tombé... Il décéda dans la soirée, le sang qu'il cracha alors était tout sauf imaginaire. Une fin dramatique digne d'un grand dramaturge. Hélas, il n'avait que cinquante-et-un an.

"Le malade imaginaire" est une comédie qui comporte beaucoup de musique et de chants, ce qui en fait une farce particulièrement joyeuse et festive.
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Pour le plaisir, je partage avec vous un autre extrait que j'ai particulièrement apprécié.

ARGAN
[...] Mais, enfin, venons au fait. Que faire donc quand on est malade ?

BERALDE
Rien, mon frère.

ARGAN
Rien ?

BERALDE
Rien. Il ne faut que demeurer en repos. La nature, d'elle-même, quand nous la laissons faire, se tire doucement du désordre où elle est tombée. C'est notre inquiétude, c'est notre impatience qui gâte tout ; et presque tous les hommes meurent de leurs remèdes, et non pas de leurs maladies.

ARGAN
Mais il faut demeurer d'accord, mon frère, qu'on peut aider cette nature par de certaines choses.

BERALDE
Mon Dieu, mon frère, ce sont de pures idées dont nous aimons à nous repaître ; et de tout temps il s'est glissé parmi les hommes de belles imaginations que nous venons à croire, parce qu'elles nous flattent et qu'il serait à souhaiter qu'elles fussent véritables. Lorsqu'un médecin vous parle d'aider, de secourir, de soulager la nature, de lui ôter ce qui lui nuit, et lui donner ce qui lui manque, de la rétablir, et de la remettre dans une pleine facilité de ses fonctions ; lorsqu'il vous parle de rectifier le sang, de tempérer les entrailles et le cerveau, de dégonfler la rate, de raccommoder la poitrine, de réparer le foie, de fortifier le coeur, de rétablir et conserver la chaleur naturelle, et d'avoir des secrets pour étendre la vie à de longues années, il vous dit justement le roman de la médecine. Mais, quand vous en venez à la vérité et à l'expérience, vous ne trouvez rien de tout cela ; et il en est comme de ces beaux songes, qui ne vous laissent au réveil que le déplaisir de les avoir crus.

[Acte III - Scène 3]


Challenge RIQUIQUI 2022
Challenge COEUR d'ARTICHAUT 2022
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Dernière oeuvre de Molière en 1673, "Le malade imaginaire", titre d'une ironie prémonitoire, est indissociable de la mort de Molière, non pas sur scène , comme le veut la légende, mais chez lui, après la quatrième représentation, qu'il a courageusement jouée, malgré sa douleur.

Les rapports de Molière avec les médecins ont toujours été orageux, en effet, ils ne sont pas arrivés à soigner ses maux, notamment une fluxion de poitrine, dont il a beaucoup souffert et qui est à l'origine sans doute de son décès.Il s'est vengé à sa façon de leur incompétence ( il faut savoir qu'au 17ème siècle, la médecine n'a pas beaucoup évolué depuis l'Antiquité et les médecins refusent les découvertes récentes sur la circulation du sang, par exemple, et se contentent de copier les grands médecins antiques ) en écrivant, avant celle-ci, des pièces les critiquant, les ridiculisant, comme " Le médecin malgré lui".

Le sujet de cette dernière pièce est fort simple et assez banal: un père obstiné s'oppose au mariage de sa fille avec celui qu'elle aime.Mais il est traité avec beaucoup de vivacité, de panache et de fantaisie, et présente des personnages d'une vérité et d'une variété saisissantes.

On trouve d'abord une servante généreuse et impertinente, très bonne comédienne, Toinette, dans la bouche de laquelle , déguisée en médecin, Molière fera dire la célèbre expression ( comique de répétition) " le poumon, le poumon, vous dis-je !"

Dans le rôle de la seconde femme intrigante et intéressée, voici Béline et ses manigances, qui seront heureusement révélées.

Apparaissent aussi une ingénue charmante, Angélique, la fille d'Argan, amoureuse de Cléante ( prénom affectionné par Molière pour les jeunes hommes ), un frère du faux malade, honnête et sage, Béralde, et même une petite fille malicieuse et tendre, Louison.

Et bien sûr, les médecins bouffons , qui égayent les scènes de leur ridicule.

Au milieu de toute cette agitation, Argan, cet hypocondriaque " resplendissant de maladie", comme l'a si bien dit Jean le Poulain, en 1986, exulte: quel bonheur d'être malade et de voir tous ces médecins et apothicaires se presser à son chevet ! Et comme ce serait merveilleux de faire entrer dans la famille un de ces savants, Thomas Diafoirus,( dont le nom même est déjà ridicule) qui épouserait sa fille et surtout serait là, à domicile, pour le soigner !

Tout , évidemment, s'arrange, comédie oblige. Placée sous le signe du carnaval ( c'est une comédie - ballet avec déguisements), cette pièce fait triompher la santé, la vie, le théâtre.

Molière n' a pourtant pas ressuscité, comme Argan,et on ne lit jamais cette pièce sans une grande émotion.Il faut savoir que chaque année, le 17 février ( qui approche...demain !), la troupe de la Comédie- Française rejoue la pièce en son honneur et dispose le fauteuil où il jouait Argan, en pleine lumière, au premier plan.Témoignage d'amour très touchant rendu à un auteur et comédien magnifiques...

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Argan est un personnage hypocondriaque qui a besoin de médecin autour de lui, voir même de marier sa fille aînée à un médecin. Ceci va provoquer des conflits dans sa famille entre sa fille, sa seconde épouse et son frère. Toinette, la servante, va avoir une riche idée pour démêler tous ces soucis.
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Eh bien je sais que je vais en surprendre beaucoup mais pour moi il s'agit d'une 1ere lecture. J'en ai étudié ou lu beaucoup d'autres de Molière mais je n'ai jamais eu l'occasion de parcourir les pages de cette pièce. Manquement réparé et heureusement !
Les ressorts et les personnages sont toujours quasiment les mêmes dans les pièces de Molière, mais on ne s'en lasse pas. D'ailleurs, j'ai trouvé que c'était étonnement moderne et que la plupart des réflexions et des défauts des personnages peuvent sans mal être transposés de nos jours.
Bref, j'ai passé un excellent moment et cette pièce peut être lue à tout âge.
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