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Un roman policier qui m'avait été recommandé, je n'ai pas été déçue. Il nous tient en haleine jusqu'à la dernière page. Une enquête ( ou plusieurs qui se recoupent) policière menée de main de maître par Jessica et Kevin Byrne, dans un quartier irlandais pauvre de Philadelphie. Plusieurs meurtres commis par une famille de petits gangsters. le seul reproche que je pourrais faire c,est qu'il y a beaucoup de personnages et il m'a fallu quelquefois revenir en arrière pour les situer. Je recommande vivement.
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"la putain de rivière", la putain de question", "la putain d'erreur", cette putain de chance", "la putain de croissance"... pas de doute, on y est, c'est pas du Ronsard, c'est de l'Amerloc, dirait Nougaro...
Je ne sait pas s'ils parlent tous comme ça, mais c'est ce que tendent à nous montrer la littérature, et les films.

Comme beaucoup, j'ai été captivé par le début, ensuite j'ai tenu difficilement le coup jusqu'à la fin, nonobstant le nombre des personnages.
- le coup du carré SATOR AREPO... ne suffit pas à classer ce livre en "ésotérique" ! M'enfin !

Il paraît que ce livre a été élu meilleur thriller de l'année... Qui donc a voté ?? Quels étaient les autres bouquins en lice ??
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1976, quartier de Devil's Pocket à Philadelphie. Alors que la fête nationale bat son plein, la jeune Cartiona est retrouvée morte, tout comme, quelques jours plus tard, Desmond Farren, le mafieux qui la harcelait. 2016, Kevin Byrne, inspecteur et ancien ami de Cartiona, doit enquêter vers Devil's Pocket, plongeant dans son passé et dans cette affaire jamais résolue.
Un plaisir de retrouver Kevin Byrne et Jessica Balzano, même si celle ci n'officie plus aux côtés de Byrne.
Reformer un semblant d'équipe paraît leur apporter un équilibre qui leur manquait un peu.
Un roman sophistiqué, de la veine d'un Lehane, on pense parfois à Mystic River mais différent bien sûr. de la bel ouvrage comme on dit et Richard n'a rien perdu de son originalité dans son écriture.
Une petite pointe de regret en quittant Kevin Byrne.
Vous êtes entre les mains d'un maître du thriller. Alors...Préparez-vous à rester éveillé toute la nuit.
Lien : https://collectifpolar.com/
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Montanari Richard, chouette un polar italien, envie d'Italie en ce moment.
Flûte, j'avais pourtant lu la quatrième de couverture, l'intrigue ce passe à Philadelphie.. c'est un ricain...ce Montanari .
A Philadelphie et dans le quartier irlandais, quand même une ballade donc.
Une ballade irlandaise, baignée dans la brume qui stagne dans le coeur des émigrés, dans ces descendants des bateaux charters fuyant la misère, qui l'on gardée agrippé à leurs semelles. Une ballade parfumée au whiskey..à la tourbe, certains ont quand même tiré leurs épingles du jeux. Celui des forts et des faibles, lesquels le sont? Cela dépend du point de vue, survivre, surnagé, la différence tient pas à grand chose. Aux croyances sans doutes. le goupillon ou le shide, il faut choisir.
Quoi qu'il en soit, il ne faut pas toujours écouter ce que radote les bouts de femme, rabougries de surcroit. Ou ptète bien que si.
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Je me réjouis toujours de retrouver Richard Montanari et surtout les enquêtes de Kevin Byrne, inspecteur bourru à la carrière aussi exemplaire qu'usante, et Jessica Balzano, flic hors pair désormais proccureure. Ce titre nous promène dans le quartier de Devil's Pocket entre aujourd'hui et hier, sur les traces de multiples personnages sans rien en commun, jusqu'à ce que les fils s'entremêlent avec intelligence. C'est aussi le bémol beaucoup de personnages font beaucoup de sous-intrigues donc un roman à lire "rapidement" pour ne pas perdre. Ce n'est sans doute pas non plus le titre à lire pour un premier Montanari puisque les personnages principaux et leur entourage ne sont plus présentés tant ils sont familiers aux lecteurs fidèles. Comme à chaque fois, je suis touchée par l'humanité et la simplicité qui transparaissent dans les récits de l'auteur américain.
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Pas désagréable mais je ne fais pas wahou lorsque la dernière page se tourne. Je suis resté un peu sur ma faim. Des détails manquent pour suivre de façon cohérente la solution de l'énigme ( ie Jessica et la photo lorsque Byrne arrive chez Angelica Leary en présence de Billy le loup). Une part trop importante laissée à l'imagination du lecteur en fin d'ouvrage. Pourquoi les 2 autres copains d'enfance sont morts assassinés, rôle de Jimmy, le futur procureur. Bref, il faudrait 200 pages de plus. Mon premier livre lu de Richard Montanari. En lire un second et un troisième pour me faire un jugement personnel sur cet auteur.
Pour rappel, ce livre a été élu meilleur thriller de l'année par le New York Time.
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"Boaf" aurais-je envie de dire suite à cette lecture....
Un roman pas trop prise de tête, très bien pour un voyage en train.
Sinon j'ai plutôt été déçue....


En fait j'avais adoré la série de Wallender ou des Erlendur. Je recherche désespérément des polars de cette tenue. Je cherche en vain.... Cette "Confession" sera à ajouter à ma liste des "boaf". Premier roman de cet auteur, et dernier a priori.
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Malgré un début bien prometteur et un scénario engageant, ce livre s'essouffle avant sa moitié !
Un manque de profondeur et une écriture aseptisée voir trop convenue transforme la fin de cette ouvrage en un ennuyeux catalogue de clichés... dommage!
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Franchement, les thrillers j'ai toujours adoré ça. Vraiment. Surtout ceux qui mélangent astucieusement polar/enquête/psychologie/drame... Et après avoir lu quelques bons thrillers historiques, aventuriers, d'espionnage ou psychologiques, je me demandais d'un air très sérieux et pincé (c'est de toute façon mon air habituel) : mais où est donc le bon vieux thriller de base, le thriller standard ? Il a disparu ? Certes j'avais lu "Sous ses yeux" et j'avais bien aimé son côté thriller du point de vue féminin comme on en voit beaucoup aujourd'hui (Avant d'aller dormir de S.J. Watson, La Fille du train, Mon amie Adèle...)..., mais je n'avais pas lu un bon thriller de type feuilleton télévisuel, intense et prenant, depuis un long moment.

Mais qu'est-ce qu'un thriller standard aussi ? Vous allez me dire que je range les romans dans des catégories. Oulolalaaa loin de moi cette idée. Mais je ne sais pas si vous me comprenez, j'avais envie de lire quelque chose comme CONFESSION avec les éléments suivants (un peu comme dans le théâtre avec les unités de temps, etc.) :

1) une ville : ici nous avons la peinture de Philadelphie, et comme Los Angeles chez Michael Connelly ou Memphis (Tennessee) chez John Grisham, Philadelphie est une ville éminemment cinématographique. le taux de criminalité y est très haut (beaucoup plus que chez l'inspecteur Barnaby, quoi que...), les gens meurent à coup de balles perdues, bref, la ville de Philadelphie vit le souffle coupé et la police et la justice courent après les malfaiteurs 24h/24. C'est donc dans ces quartiers où la tension est déjà palpable, où l'humeur est changeante, les relations de voisinages, fébriles... que nous allons suivre cette affaire de meurtres.

2) un inspecteur : envers et contre tous. Un inspecteur, pas un type de la société, normal, qui traînait par là, non, un homme de loi, l'inspecteur Kevin Byrne. Et dès les prémices de ce récit vous savez que quelque chose va bouleverser les personnages et notre bon flic.

3) des meurtres en série : amateurs d'Esprits criminels la série TV, vous serez ravis. Les meurtres sont "creepy" comme il faut et le meurtrier vraiment "barjot". C'est toujours intéressant quand un auteur intègre la folie dans un roman. Ici, je ne vous révèle pas la maladie mentale du meurtrier car ce serait vous révéler une partie de l'intrigue. Mais c'est bien bizarroïde comme il faut ! Parce que la folie fait que tout peut arriver, que tout ou presque dans une intrigue est autorisée.

4) des enfances tourmentées : quand les secrets prennent racine à la fois dans les générations précédentes et dans l'enfance des personnages, que ce soient les meurtriers ou les gentils, le flic ou le juge, cela donne une épaisseur au roman. Car Richard Montanari nous déroute en imaginant une malédiction qui se serait abattue sur une vieille famille de Philadelphie. Il y' a donc comme un petit air mystérieux et légèrement ésotérique qui plane sur ce roman.

Finalement, j'ai ressenti un grand plaisir en lisant ce thriller, avec une enquête classique mais de nombreux rebondissements, des chapitres brefs, des flashbacks et une réelle noirceur, appréciable dans un thriller américain. La fin de roman fait un peu Dennis Lehane dans "Mystic river", même si je trouve que l'auteur aurait pu malmener ses personnages encore plus ! (moi, sadomasochiste? nan.. pas du tout).
Lien : http://www.unefrancaisedansl..
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Bienvenue à Devil's Pocket (La Poche du Diable). C'est « dans l'ombre du pont de South Street un petit quartier d'environ soixante-dix familles replié sur la rive est du cours d'eau, un amas de maisons mitoyennes à bardeaux délabrées, de terrains de jeux bitumés, de petites épiceries et de bâtiments en briques brunes, aussi vieux que la ville elle-même. »

Il y a 40 ans, Kevin Byrne était en vacances à Devil's Pocket. Lors de cet été 1976, une gentille fillette du quartier a été assassinée. « Catriona Daugherty était morte. Elle était morte et le monde ne serait plus jamais le même. » C'était une amie de Kevin et de sa bande de copains, dont aucun n'avait atteint l'âge de 14 ans. Moins d'une semaine plus tard, Desmond Farren, le fils ainé du clan Farren, notoirement malfaisants, est retrouvé mort, tué d'une seule balle à l'arrière du crâne.

De nos jours, Kevin Byrne, inspecteur à la Criminelle de Philadelphie, se trouve confronté à une série de meurtres atroces. A chaque fois le tueur découpe et emporte le visage de sa victime. Bien que les meurtres présentent des similitudes évidentes, rien ne semble relier les victimes. Sur chaque scène de crime, on découvre un mouchoir de lin portant une mystérieuse inscription : cinq lettres qui restent pour les enquêteurs une énigme, et prouvent que ces meurtres ne sont pas dus au hasard.

Dès le début, le lecteur sait que ces meurtres sont l'oeuvre de « Billy le Loup », un des frères de Desmond, qui poursuit une vendetta personnelle.

Ces meurtres résonnent comme l'écho d'un meurtre commis il y a des années dans le quartier de Devil's Pocket, et jamais élucidé. Au fur et à mesure de l'enquête, l'intrigue criminelle colle à l'histoire captivante des résidents du quartier, de ceux qui ont pu en partir, ceux qui y sont restés, et ceux qui y sont enterrés.

On retrouve dans ce roman le duo Byrne/Balzano. Kevin Byrne est toujours inspecteur, et Jessica, son ancienne coéquipière, est maintenant assistante au Bureau du Procureur. Toute cette affaire semble trouver ses racines dans le passé, dans ce quartier populaire de Devil's Pocket, peuplé de gens de condition très modeste et où Kevin Byrne passait ses vacances. En fait, tout un échantillon d'humanité, depuis Flagg, le vieux grincheux propriétaire du magasin où les gamins volent à l'étalage, jusqu'à Anjelica Leary, une infirmière à domicile fatiguée et dévouée. L'auteur prend soin de montrer l'humanité qui habite chacun des personnages. Même Billy, vraiment monstrueux, peut aussi nous inspirer de la sympathie et de la pitié, dans sa relation avec Emily.

L'écriture est parfaitement maîtrisée, au service d'une intrigue impeccable dans sa construction, avec une description très précise des procédures policières et médico-légales. Même si ce roman, admirable de noirceur, n'est pas un « whodunnit », le développement du scénario compte nombre de coups de théâtre pour tenir le lecteur en haleine jusqu'à son dénouement.
Les familiers de Montanari et de son détective Kevin Byrne auront apprécié les flash-backs sur l'enfance de ce dernier, nous permettant de connaître et d'apprécier davantage le personnage.
Comme Michael Connelly avec los Angeles, George Pelecanos avec Washington DC, ou Dennis Lehane avec Boston, Richard Montanari est l'écrivain d'une ville, Philadelphie « la ville de l'amour fraternel ». Surnom quelque peu galvaudé si l'on songe au taux de criminalité de cette ville, l'un des plus élevés des États-Unis.
C'est pour ma part une très bonne lecture, et Montanari s'affirme encore avec ce roman parmi les grands auteurs de thrillers Américains.
Éditions, Le Cherche Midi, 2018
Lien : https://thebigblowdown.wordp..
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