La saga d'Anne, tome 1 : La Maison aux pignons verts

Je sais que je ne serai pas vraiment objective en écrivant la critique de ce roman car me replonger dans le premier tome de la saga qui a marqué mon adolescence fut pour moi une véritable madeleine de Proust.
C'est le caractère d'Anne qui fait toute la magie de cette saga. J'adorais cette héroïne aussi romantique que sympathique, aussi maladroite qu'attachante. Car Anne est une petite fille pleine de bonnes intentions mais rêveuse et donc parfois inattentive. C'est ainsi que de nombreuses péripéties vont lui arriver dans ses premières années à Green Gables où elle a été recueillie par Marilla et Matthew Cuthbert. le frère et la soeur voulait un petit garçon pour les aider à la ferme mais ils sont tombés sous le charme de cette petite fille pas comme les autres et ont décidé de la garder. Car comment ne pas aimer Anne, sa spontanéité et son caractère entier et passionné ? En relisant ce roman, je me suis rappelée tout ce qu'elle a apporté à mon imagination d'enfant et d'adolescente et je regrette un peu d'avoir perdu cette propension à rêver et à m'extasier comme elle.
Ce roman est un hymne à la beauté de la nature du Canada, à sa campagne, aux saisons qui passent et aux changements qu'elles opèrent. J'aime beaucoup les nombreuses descriptions des paysages d'Avonlea et l'amour qu'Anne leur porte. Je regrette presque de ne pouvoir moi aussi me promener dans un champ de violettes dans une robe à manches bouffantes et volants de l'époque !
C'est une histoire qui retrace bien le passage de l'enfance à l'âge adulte. Un récit qui fait du bien en nous immergeant dans la société rurale de la fin du XIXème siècle et qui explore les relations entre les personnages de ce petit village.
Je ne pensais relire que le premier tome mais il est probable que dans les mois à venir je ne résiste pas à la tentation de relire la suite de cette belle saga qui mérite d'être plus connue en France.

Comme un parfum…
Note de tête : Ouh la la c'est un peu suranné. La petite orpheline qui attend qu'on l'aime, je ne sais pas si son imagination et son besoin d'amour vont m'agacer ou m'envoûter. Ai-je vraiment envie de lire ce texte qui a plus de 100 ans et qui a un petit côté La Petite maison dans la prairie ? Ai-je envie de de côté madeleine de Proust ou plutôt d'aller de l'avant ?
Note de coeur : le charme a opéré. Anne est devenue ma compagne de lecture, au même titre que Sophie et ses malheurs, Jo et les autres soeurs March. Ce fut comme un bain de jouvence. Retrouver des engouements, s'enflammer pour ce qui parait de petits détails sans importance pour les autres, mais qui pour le personnage principal est crucial. Rendez-vous compte : comment vivre sans avoir une robe avec des manches bouffantes ?? Comment supporter ses cheveux roux, ses taches de rousseur ? Comment faire correspondre le monde normal et son imagination débordante, qui le rend tour à tour plus beau ou plus effrayant ? Comment grandir tout simplement ?
Note de fond : et si j'avais lu ce roman plus jeune ? Finalement je suis ravie de le découvrir à l'âge où mes enfants sont plus âgés que l'héroïne. Sa simplicité, sa spontanéité sont rafraîchissants. Ils enlèvent mes écailles de tortue qui ont alourdi ma carapace. Ils redonnent un coup de jeune en
mettant en scène cette île paumée où la vie est rythmée par les saisons, par les sermons. On prend une bouffée de vie loin d'internet, loin des combats écologiques pour sauver la planète et loin de la surconsommation.
Alors, faut-il le lire ? Oui !! Un bon moment de détente. Comme une sieste à l'ombre d'un
saule, au bord d'un ruisseau joyeux, sur un gazon piqueté de pâquerettes. Tiens, je m'en ferais bien une couronne…et je lirai les suivants !!

Je suis tout à fait le genre de lectrice pour ce livre. Les histoires mignonnes, les bons sentiments, les personnages gentils, la morale, les valeurs... J'adore, je suis complètement cliente.

Tout dans ce livre aurait donc dû me charmer.

Je reconnais d'ailleurs que j'ai été émue par Anne, la jeune orpheline et par Marilla et Matthew, frères et soeurs qui l'accueillent.
Je reconnais que j'ai été séduite par l'ambiance d'Avonlea, petite ville canadienne typique.
Je reconnais que j'ai été enchantée par les descriptions de paysages canadiens.
Je reconnais que j'ai adhéré aux valeurs portées par ce roman : le respect, le travail, l'honnêteté, la famille, l'amitié, le pardon...
Je reconnais une jolie écriture, fluide, travaillée, riche en vocabulaire.

Alors qu'est-ce qui cloche, me demanderez-vous ?
Eh bien, les bavardages sans fin d'Anne m'ont agacée, beaucoup à certains moments. Décousus, passant du coq à l'âne, caricaturaux dans l'émerveillement... Bref, too much, en quantité et sur le fond.
Ce ressenti a probablement été accentué par le fait que j'ai partagé ce roman avec ma fille, en lecture à voix haute.
La fin du livre a été plus agréable, à mesure qu'Anne grandit et réduit son flot de bavardages incessants.

Je vous recommande néanmoins ce standard de la littérature jeunesse, qui a par ailleurs de nombreuses qualités. En espérant que vous aimiez les jeunes filles bavardes ;-)

Un grand merci à Netgalley et à VOolume pour la découverte du premier tome de la série Anne de Lucy Maud Montgomery, une version audio de ce grand classique de la littérature canadienne du début du XXème siècle, inspiré de l'enfance de son auteure.

Ce roman d'apprentissage nous raconte de manière très détaillée le parcours d'Anne, une petite orpheline rousse et maigrichonne, envoyée par erreur chez Marilla et Matthew Cuthbert, un frère et une soeur d'âge mûr qui exploitent une ferme sur l'Île-du-Prince-Édouard et avaient l'intention d'adopter plutôt un solide garçon susceptible de les aider dans les tâches agricoles…
Anne est une fillette attachante, sensible, très observatrice et intelligente, dotée d'une imagination débordante et d'une grande capacité à s'émerveiller ; elle est aussi un peu pénible, car très volubile, extravertie et imprévisible…
Elle va réussir à s'intégrer malgré les difficultés et bouleverser d'une façon à la fois intuitive, humaine et exemplaire le cours de la vie de toutes celles et ceux qui vont croiser sa route.

L'ensemble est pétri de bons sentiments, de belles intentions, d'une certaine moralité… Mais c'est aussi très drôle et très émouvant. Lucy Maud Montgomery alterne les péripéties, les quiproquos comiques ou grinçants, les épisodes graves…
Aujourd'hui, cette ambiance à la manière de la petite Maison dans la prairie date un peu, à un côté désuet, un peu « nunuche » au premier abord, un peu mièvre parfois (quoiqu'en dise la quatrième de couverture) ; mais, finalement, si l'on dépasse cette première impression, le récit, organisé autour du pouvoir de l'imagination, de l'acceptation de sa différence et du désir de liberté, se laisse lire et audio-lire. de plus, il suffit d'un peu d'imagination pour transposer les situations et leur trouver du sens et une certaine universalité, même de nos jours.
J'ai également beaucoup apprécié toute la thématique du lieu, cette maison aux pignons verts, terre d'ancrage pour la petite orpheline.

Ce roman est destiné à la jeunesse et je serais curieuse de connaître les ressentis de jeunes lecteurs… Personnellement, j'ai passé un bon moment avec ce livre audio : la voix d'Émilie Moget s'adapte bien à la polyphonie des points de vue et aux psychologies des personnages.
J'irai même voir ce que donne la série télévisée adaptée de ce livre.

#Annelamaisonauxpignonsvertsanneavecuneannewithane #NetGalleyFrance

Lien : https://www.facebook.com/pir..

J'ai connu cette histoire grâce à la série de Netflix et j'ai tout de suite beaucoup aimé le personnage d'Anna ! Cela a été un réel plaisir de la retrouver dans ce premier tome. le scénario de la série et du livre ne sont pas vraiment identiques, mais ce n'est pas dérangeant car on le caractère et l'humour des personnages. Une belle découverte :)

J'ai découvert ce roman grâce à la série Netflix. J'ai voulu connaître la véritable histoire après que la série ait pris un ton trop contemporain dans ces choix de thèmes en milieu de saison deux. Je n'ai pas été déçue. J'ai retrouvé le charme un peu naïf des personnages mais dans une ambiance plus attendue de début de 20ème siècle. On a tendance à comparer avec les quatre filles du docteur March pour le côté un peu moralisateur mais j'ai pris du plaisir à cette lecture remplie de rêveries et d'idéaux. Je lirai sans doute la suite.

Un vrai remake de "la petite maison dans la prairie".
Quel charmant livre. Assurément désuet mais frais et ça fait du bien comme un gros éclair au chocolat!
Lassée très vite par la logorrhée de la petite fille, je l'ai finalement trouvée plaisante et attachante. Un livre d'apprentissage mais trop vieillot pour que les enfants d'aujourd'hui s'y retrouvent (?) et pourtant j'ai passé un agréable moment. La magie des paysages et des bons sentiments marche peut-être encore...

Matthew et Marilla Cuthbert ne forment pas un couple comme les autres. La soixantaine, les travaux de la ferme deviennent moins évidents pour les frère et soeur. Ils décident donc d'adopter un petit orphelin comme aide. La vie en a décidé autrement. C'est Anne Shirley, 11 ans, qui attend sur le quai de la gare....

Lucy Maud Montgomery est une auteure chère à sa patrie, le Canada. La saga (15 tomes en tout) des Anne... La Maison aux pignons verts y est une véritable légende. Il s'agit du plus grand classique canadien-anglais, vendu à 60 millions d'exemplaires et traduit en 40 langues.

Si la décourageante couverture fait penser à La petite maison dans la prairie, il n'en est, heureusement, rien. La plume est délicieusement effrontée, le personnage de Shirley, dont les cheveux roux sont le plus grand drame, est d'une magnifique insolence et intelligence, le style brillantissime.

J'ai tourné les pages avec le sourire. L'emphase de Shirley, les émotions cachées de Marilla, le surprenant caractère de Mattew et une magique touche de nature writing, des descriptions de l'Île-du-Prince-Edouard tout simplement exceptionnelles !

Une très belle émotion.
Lien : http://www.audouchoc.com/art..

J'ai beaucoup aimé

Ce livre est un classique de la littérature jeunesse publié en 1908.
Je suis sortie de ma zone de confort pour cette lecture et j'ai vraiment bien fait...

Anne est une fillette de 11 ans qui est espiègle, très bavarde et pleine d'imagination.
Elle a une façon de voir la vie plus belle qui est émouvante et attendrissante !

Adoptée par Marilla et son frère Matthew, elle se fait très vite une place au coeur de leur maison et du village d'Avonlea.

J'ai ressenti beaucoup d'amour et de retenue de la part de Marilla alors que Matthew qui est très timide et réservé exprime plus son attachement et sa fierté pour cette fillette.

Gros coup de coeur pour Anne ❤ qui aime la nature, les âmes soeurs, tout ce qui est romantique et les manches bouffantes...

J'ai aussi trouvé très belle la relation d'amitié entre Anne et Diana

Ce roman a été adapté en série et j'ai très envie de la découvrir maintenant que j'ai lu le livre !

Je suis tombée par hasard sur la série "Anne avec un E" et à la fin des trois saisons, j'ai découvert avec bonheur qu'elles étaient l'adaptation d'une série de romans. Je me suis donc attaquée au premier volume de la saga d'Anne.

Même si ce premier tome semble plus convenir à un jeune public, j'ai pris beaucoup de plaisir à le lire pour le côté social et culturel du Canada du début du XXè siècle. Plus personnellement, il m'a rappelé ma visite près de Drummondville, au village québécois d'antan (que je vous invite à découvrir si vous faites un séjour au Québec) où, entre autre, une "institutrice" nous expliquait quelles étaient les règles à suivre pour elle et pour ses élèves en 1900.

Les personnages sont aussi attachants qu'intéressants, les descriptions des paysages nous transportent dans cette île qui semble tellement magnifique et l'auteur nous fait très habillement partager les émotions des habitants d'Avonlea.

Belle lecture, même si elle ne s'adresse pas vraiment à un adulte que je m'empresse de poursuivre avec le second volume.