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EAN : 9782070298563
176 pages
Gallimard (12/04/1978)
2.25/5   2 notes
Résumé :
La souveraine atrocité du destin veut que le jeune reporter Thomas soit envoyé par son magazine sur les lieux d'un crime crapuleux. La victime, égorgée et sauvagement mutilée, n'est autre que son propre frère jumeau, Aurélien, dont l'a séparé depuis l'enfance leur mère, une folle alcoolique surnommée par eux Jeanne la mauvaise. Thomas, dès lors, n'a plus qu'un but : retrouver Jeanne qui s'est retirée à Malte dans une maison de famille avec sa sœur Maine. Il veut ten... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
"Petit frère, dans nos fantasmes tu étais blond et moi brun, chevalier et moi pauvre manant et il fallait conquérir le château : "Maman". Déjà à cette époque Jeanne disait de nous: "Ces jumeaux m'agacent avec leurs jeux stupides, Georges, séparons-les, il faut mettre Thomas en pension, ainsi nous ne les confondrons plus ! "
C'est le jour où je suis entré au pensionnat que j'ai appelé notre mère : "Jeanne" Je te l'avais écrit et tu me répondis : elle est Jeanne pour moi aussi." Bientôt ce fut "Jeanne la mauvaise". (p. 14)

Un petit livre d'une violence rare sur l'histoire de jumeaux, séparés par une mère cruelle et manipulatrice...un père qui déserte ce huis clos infernal et la folie de son épouse. Un jeune reporter, Thomas est envoyé par son magazine sur les lieux d'un crime crapuleux; La victime, égorgée et sauvagement mutilée n'est que son frère jumeau, Aurélien, dont il a été arraché depuis de longues années par une mère déséquilibrée, alcoolique et incestueuse... surnommée dès l'enfance par Thomas et Aurélien, "Jeanne la mauvaise" ...

Sous le choc de la mort violente de son jumeau, Thomas va partir à Malte, où il sait que "Jeanne la mauvaise" a rejoint la maison familiale avec sa gentille soeur, Maine.
Il va enquêter, tenter de comprendre les drames de son frère, homosexuel, travesti , être fracassé par une mère-mante-religieuse, qui aura détruit, anéanti un de ses deux fils...

"Dans son cahier il disait : " le château- maman, comme je l'aimais, à cause de ce mot "maman" qui était encore magique et que bientôt je devais bannir de mon être tout entier." Et plus loin: "Si seulement j'avais été plus fort, elle n'aurait peut-être pas gagné tout à fait". (p. 39)

Livre acquis il y a bien longtemps , en 1984, à la librairie Jean-Jacques Rousseau, à Chambéry...au retour d'un voyage en Italie... Malheureux petit orphelin, enfin lu,
après avoir été oublié injustement un trop long moment !!

Déçue d'avoir fait des recherches infructueuses sur cet écrivain... dont je n'ai pas trouvé d'autres textes ultérieurs [???]. Un roman des plus sombres: " J'ai mal d'écrire, disait-il, c'est comme si du sang sortait de ma plume".... (p. 34)... Heureusement, quelque
lumière surviendra tardivement pour le deuxième jumeau, après ce pénible voyage "familial"-enquête à Malte....
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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
Petit frère, dans nos fantasmes tu étais blond et moi brun, chevalier et moi pauvre manant et il fallait conquérir le château : "Maman". Déjà à cette époque Jeanne disait de nous: "Ces jumeaux m'agacent avec leurs jeux stupides, Georges, séparons-les, il faut mettre thomas en pension, ainsi nous ne les confondrons plus ! "
C'est le jour où je suis entré au pensionnat que j'ai appelé notre mère : "Jeanne" Je te l'avais écrit et tu me répondis : elle est Jeanne pour moi aussi." Bientôt ce fut "Jeanne la mauvaise". (p. 14)
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Au milieu du cahier Aurélien avait écrit : "Parfois je descendais sans faire de bruit et je trouvais Jeanne [la Mère ] au salon, dans la lumière du petit matin, vêtue de son long peignoir en soie blanche, hautaine et immobile dans cette maison où la vie n'existait plus car Jeanne fanait les fleurs et les plantes sur son passage et répandait une ambiance de meurtre. (p. 29)
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"Dans son cahier il disait : " Le château- maman, comme je l'aimais, à cause de ce mot "maman" qui était encore magique et que bientôt je devais bannir de mon être tout entier."
Et plus loin: "Si seulement j'avais été plus fort, elle n'aurait peut-être pas gagné tout à fait". (p. 39)
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Aurélien était sujet à des crises de désespoir auxquelles personne ne pouvait rien, il se prostrait dans sa chambre, sans manger, sans dormir, assis par terre le regard dans le vague. Il n'aimait pas non plus parler, et quand il s' ouvrait à quelqu'un ,très vite il évoquait le suicide qui paraissait être une véritable obsession chez lui. (p. 86)
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La revoir, elle [la mère ] et sa folie, ses mimiques insupportables, l'alcool, et la pitié qu'elle aurait pu susciter si j'étais arrivé à oublier sa cruauté. (p. 70)
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