Première partie :
Je viens de recevoir ce livre grâce à masse critique et Babelio et j'ai immédiatement commencé la lecture intriguée par cette promesse : un homme doué à rien à part pierre, feuille, ciseaux essaye de s'en sortir dans la vie.
Cet homme, on le rencontre dans les premières pages, s'en suivent alors un tas d'autres introductions à de nouveaux personnages. Et là, les problèmes commencent.
Premièrement, les métaphores du style “la pièce était aussi vide que le cerveau d'une influenceuse Instagram” on s'en passera, merci beaucoup Monsieur l'auteur que j'imagine d'esclaffer devant sa métaphore si finement trouvée.
Ensuite, l'écriture vulgaire où la vie de chaque personnage, résumée en 1 à 5 pages doit forcément avoir un passage salace et grotesque, on s'en passera aussi.
En fait, pour l'instant, j'ai l'impression de lire un auteur qui s'imagine Oulipien (voir chapitre Boris) ou encore
Jean Teulé (voir le dragon à 9 bras -je n'ai d'ailleurs toujours pas compris-) sauf qu'il n'est, à la connaissance, ni l'un, ni l'autre.
Je vais poursuivre afin de savoir où il veut nous emmener. J'ai envie de savoir ce qu'est cette entreprise qui embauche de telles personnes, mais en même temps, plusieurs fois en à peine 50 pages, j'ai failli fermer le livre d'agacement à force de lever les yeux au ciel.
… j'ai donné une chance au livre. Il est abominable. J'ai rarement détesté un livre à ce point. À part servir d'objets pour des hommes vicieux et dérangés, les femmes ne servent à rien. Chaque page, des références répugnantes sont faites. C'est révoltant d'écrire un livre pareil.
La promesse me laissait imaginer un livre drôle et léger et un peu décalé.
Là, c'est simplement un livre mal écrit, où un auteur balance toutes les références les plus tortues et les plus salaces qu'il peut se disant qu'il va en faire un chef d'oeuvre.
On ne comprend pas vraiment où va l'histoire, le livre est court mais arrivés à la moitié, on ne sait toujours pas de quoi il s'agit. Les personnages sont tous plus abjects les uns que les autres, certes, c'est le but, mais pour aimer un livre, c'est toujours bien de pouvoir s'attacher à quelqu'un, sinon de les rendre suffisamment intéressants pour que l'on veuille poursuivre l'aventure. Ici, ce n'est pas le cas.
Je suis vraiment navrée de m'être trompée à ce point dans mon choix pour masse critique, et j'espère qu'une prochaine fois, si je reçois un autre livre, j'aurai réussi à trouver une histoire qui me plaît. Heureusement, celui-ci ne fait que 140 pages.