L’aube
Un chien hurlait doucement
Et dans le ventre de ce cri
Craquèrent les chaussures
Du premier passant.
Les premiers craquements de la campagne
Chantèrent comme des milliers
de petites bougies
Et un lourd vaisseau d’oiseaux
Rasa de son ventre la ville
Et bondit dans l’air en grondant
Mais voici vraiment le matin
Les brumes séparent encore les collines
Le ciel remonte à son vaste poste
Et les couleurs excessivement roses des toits
Oh ! sont toutes prêtes à m’aider à ma joie.
Jean Frémon de quelques rencontres (Paul Otchakovsky-Laurens, Pierre Morhange, Jacques Dupin, etc.) - : où Jean Frémon, -à l'occasion de la parution de son livre " le Miroir magique"-, se souvient notamment de sa rencontre avec Paul Otchakovsky-Laurens et de ses deux mères, de la revue Strophes et de Pierre Morhange, de Bernard Noël et de Jean Cayrol, de Jacques Dupin et d'Aimé Maeght, de Samuel Beckett et de Maurice Blanchot et où il est question d'édition, de poésie et de prose.