Citations sur L'Incolore Tsukuru Tazaki et ses années de pèlerinage (241)
"Nous vivons dans une époque d'indifférence totale et, pourtant, nous sommes cernés par une énorme quantité d'informations, très faciles à obtenir, sur tout un chacun. Et en réalité nous ne savons presque rien sur les autres."
"Il est inutile de réfléchir aux choses que l'on ne peut pas connaître."
"Les hommes privés de liberté en arrivent toujours à haïr quelqu'un."
"On ne peut pas effacer l'histoire ni la réécrire. Ce serait comme vouloir effacer sa propre existence."
"Un objectif bien défini clarifie la vie."
Pratiquer la pensée pure, c'est comme créer du vide.
On ne peut pas effacer l'histoire ni la réécrire. Ce serait comme vouloir effacer sa propre existence.
Sauvegarder la chimie spéciale qui était née entre nous. Un peu comme on protège du vent la flamme d'une allumette afin qu'elle ne s'éteigne pas.
« [...] J’aime cuisiner mais je n’ai nulle envie d’en faire un métier et d’être enfermé dans la cuisine d’un restaurant. Si cela m’arrivait, je me mettrais tôt ou tard à haïr quelqu’un.
- Haïr quelqu’un ?
- Le chef hait les serveur, et l’un et l’autre haïssent les clients, déclara Haida. Ce sont les mots d’Arnold Wesker, dans sa pièce La Cuisine. Les hommes privés de liberté en viennent toujours à haïr quelqu’un. Tu ne crois pas ? »
Ce n’est pas seulement l’harmonie qui relie le cœur des hommes. Ce qui les lie bien plus profondément, c’est ce qui se transmet d’une blessure à une autre. D’une souffrance à une autre. D’une fragilité à une autre. C’est ainsi que les hommes se rejoignent. Il n’y a pas de quiétude sans cris de douleur, pas de pardon sans que du sang soit versé, pas d’acceptation qui n’ait connu de perte brûlante. Ces épreuves sont la base d’une harmonie véritable.