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Citations sur Central Park (382)

Flics des pieds à la tête.
Flics jusqu'au bout des orteils.
Flics jusqu'au plus profond de l'être.
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Il y aura des matins clairs et d'autres obscurcis de nuages.
Il y aura des jours de doute, des jours de peur, des heures vaines et grises, des salles d'attente aux odeurs d'hôpital.
Il y aura des parenthèses légères, adolescentes, où la maladie elle-même se fera oublier. Comme si elle n'avait jamais existé.
Puis la vie continuera.
Et tu t'y accrocheras.
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Il suffit d'un instant. Un regard. Une rencontre. Pour bouleverser une existence. La bonne personne, le bon moment. Le caprice complice du hasard.
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Il y a des moments rares dans l'existence où une porte s'ouvre et où la vie vous offre une rencontre que vous n'attendiez pas.
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Alice Schäfer ouvrit les yeux avec difficulté. La lumière du jour naissant l'aveuglait, la rosée du matin poissait ses vêtements. Trempée de sueur glacée, elle grelottait. Elle avait la gorge sèche et un goût violent de cendre dans la bouche.
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J'avoue que ce roman est geant!!! Je l'ai lu en deux jours et j'ai ressenti un vide une fois terminé tellement il etait passionnant...je le recommande vivement aux amoureux de thriller!
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Elle haussa les épaules et vida son verre de whisky. Comme chaque fois qu’elle buvait, elle ressentit presque physiquement le passage de l’alcool dans son sang. Les premiers verres lui procuraient un bien-être rare. Un vrai shoot d’adrénaline qui lui donnait une acuité extraordinaire. Cette impression grisante de perdre un peu le contrôle.
Ses yeux papillonnèrent, passant d’une personne à l’autre, d’un objet à un autre, jusqu’à se fixer sur le verre à whisky de Gabriel. Son regard s’arrêta net, hypnotisé par les variations de lumière qui ondulaient à la surface du liquide. Des reflets changeants d’or, de cuivre, de bronze et d’ambre. Le monde tournait autour d’elle. À présent, elle éprouvait la même sensation qui l’avait saisie tout à l’heure dans la voiture : cette certitude euphorisante de n’avoir jamais été aussi proche de la vérité. La conviction d’être enfin arrivée à un point de passage et de pouvoir déchirer le voile de l’ignorance.
Son regard se perdait dans les brasillements de l’alcool. Scotchée, figée, incapable de décoller les yeux du verre de son compagnon. Soudain, un tapis de chair de poule recouvrit ses bras et une boule monta dans sa gorge. Elle prit alors conscience qu’elle n’était pas en train de regarder le verre de whisky, mais la main de Gabriel qui l’entourait. Et plus précisément le doigt qui le tapotait de façon régulière et nerveuse. Sa vue était nette, comme si elle observait le monde à travers une loupe. La main de Gabriel ; ses phalanges en arc de cercle ; les ridules de ses doigts ; la présence, presque imperceptible, à chaque contact avec le verre, de cette minuscule cicatrice en forme de croix qui marquait son index droit. Le genre de blessure que l’on se fait pendant l’enfance, en refermant sans y prendre garde la lame affûtée de son premier Opinel et dont la trace laissée par les points de suture nous accompagnera toute notre vie.
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"Enchaînés pour le meilleur et pour le pire. Il jeta la clé le plus loin possible dans les broussailles. Puis il se coucha à son tour sur le banc, fermant les yeux, se laissant doucement tomber contre le flanc de la jeune femme. Le poids du corps masculin sembla tirer Alice de son sommeil."
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Au centre, surmontant la guérite du bureau d’information, la célèbre horloge à quatre cadrans en cuivre et en opale servait de point de rencontre aux amoureux depuis plus de cent ans.
Bien qu'elle ne fût pas là pour jouer les touristes, Alice ne put s'empêcher de considérer l'endroit avec admiration.
"C'est sûr, rien à voir avec la gare du Nord ou Saint-Lazare", pensa la jeune flic en levant la tête. Une lumière automnale, douce et apaisante, se déversait par de grands vitraux latéraux colorant le hall de tons jaunes et ocre.
Sous l'immense voûte, à près de quarante mètres de hauteur, des milliers d'étoiles peintes au plafond donnaient l'impression de se trouver sous les constellations d'une nuit sereine. C'est d'ici que Cary Grant s'enfuyait pour Chicago dans "La Mort aux trousses", ici que De Niro rencontrait Meryl Streep dans "Falling in Love".
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Chaque fois, tu te diras que, quoi qu'il puisse t'arriver à présent, tous ces moments arrachés à la fatalité valaient la peine d'être vécus. Et que personne ne pourra jamais te les enlever.
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