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3,76

sur 619 notes
Alors, ça commence comme un bon Harlan Coben, ça part ensuite dans… et pour finir…. Vous comprendrez qu'on ne peut rien dire si ce n'est que c'est un excellent thriller, fluide et avec des rebondissements comme je les aime.
Les amateurs du genre vont adorer.
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Je ne pouvais rater le nouveau Valentin Musso, auteur que j'aime beaucoup depuis son excellent « Cendres froides ».
Une entame des plus classiques place le lecteur en terrain de confiance. Une jeune fille qui a loupé son bus accepte l'invitation d'un automobiliste, rassurée par la présence d'un mignon petit chien. Et pourtant, tout le monde le sait qu'il ne faut pas monter dans la voiture d'un inconnu, surtout dans un polar. Après ce prologue qui annonce un thriller sur fond de tueur en série, un court paragraphe en italique vient semer le doute sur ce qui va suivre. Puis apparaît le personnage principal, Adam Chapman, architecte de son état, qui vit une journée cauchemardesque avec la mort de sa femme Claire victime d'une agression. Jusque-là rien de bien surprenant.

Cela se complique sérieusement ensuite, au point que j'ai eu l'impression que Valentin surfait allègrement sur les plates-bandes de Guillaume – oui je sais on ne surfe pas sur des plates-bandes –, en faisant sien un thème plus proche de l'univers du frérot. Puis, ce que l'on croyait avoir compris n'est finalement pas vraiment ce qu'il fallait comprendre, et l'auteur prend un malin plaisir à retarder le moment où l'on comprend ce qu'il fallait vraiment comprendre. Il semble que Valentin ne piétine pas tant que ça les plates-bandes du frangin – j'ai rangé le surf -, son histoire prenant un aspect addictif qui m'a poussé à une lecture rapide pour en connaître le fin mot.

J'essaye de faire une chronique donnant envie de lire ce roman tout en ne dévoilant que le minimum vital, pour laisser la découverte entière d'une intrigue qui vaut surtout par son originalité, et il faut bien le dire une certaine complexité risquant de faire des noeuds à quelques cerveaux.
Livre à conseiller aux personnes appréciant de se faire gentiment balader du début à la fin d'un récit.
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Adam est architecte. Fol amoureux de sa femme Claire, il est dévasté lorsqu'il apprend son décès, violent, injuste, soudain, alors qu'elle effectuait son jogging matinal. Sa vie vole alors en éclats. En se rendant sur les lieux du crime, près de la demeure de ses beaux-parents, Adam prend pleinement conscience du calvaire subi par son épouse. le lendemain, au réveil, un évènement inattendu et surprenant se produit….

Si le scénario d'entrée semble atrocement banal et suscite de nombreuses inquiétudes à la lecture des 79 premières pages, accrochez-vous : on ne va pas parler ici d'un simple crime et vous en rabâcher les oreilles jusqu'à la fin. Vous vous doutez sûrement que l'auteur vous a concocté toute autre chose et, croyez-moi vous allez jubiler ! Cette lecture a été effrayante par bien des aspects… D'abord parce que dès les premières pages, je me suis dit : déjà vu, déjà lu, déjà connu, zéro surprise ! Puis, parce que j'ai eu l'impression de me retrouver entre deux romans psychologiques lus récemment et que je n'ai pas pu m'empêcher de me dire « encore… arrêtez les gars, on n'en peut plus ! » autant dire que je m'attendais au pire. Quand s'ouvre la seconde partie, ma curiosité est relancée. « On pense que les sentiments de déjà-vu et de déjà vécu s'expliquent par un dysfonctionnement dans le traitement des informations transmises au cerveau, une difficulté à retrouver un souvenir dans la mémoire. Ces expériences de dissociation, quand elles sont anormalement persistantes, sont liées à des troubles neurologiques graves. » C'est au début de la 3e partie que je suis persuadée que le chemin que va prendre l'auteur va réellement me duper et qu'il devait absolument passer par les 2 parties précédentes pour asseoir son intrigue. « Le refoulement est de l'ordre de l'affect, mais le déni touche à la perception et à la représentation. Vous m'avez dit tout à l'heure que vous vous sentiez comme coupé en deux : une partie de vous croyait en la réalité, une autre restait crédule… » le livre est axé sur la psychologie d'Adam, vous l'aurez compris. le lecteur est pris à témoin pour « cerner l'incernable ». Si les chemins de traverse sont nombreux, les moyens utilisés pour arriver au bout sont parfaitement maîtrisés.

Le roman est construit en 5 parties. Chacune relance l'intrigue de façon différente. Chacune fait exploser vos certitudes pour en créer de nouvelles, aussitôt détruites dans la partie suivante. Autant dire que le chemin tortueux pris par l'auteur, même s'il laisse parfois présager un plantage total, se conclut par un final jouissif. D'aucuns penseront qu'il n'est pas crédible… J'affirme, sans l'ombre d'un doute, qu'il l'est. J'ai pris la peine de faire des recherches et j'ai découvert avec stupéfaction que certaines pratiques évoquées dans ce récit sont réelles et/ou en cours de développement. Certaines d'entre elles sont même déjà utilisées… Un final qui vous rend fébrile tant l'homme est capable du meilleur comme du pire, son imagination rendant quelques aberrations dignes d'un film de science-fiction réelles, en rendant l'impensable, possible.

Ce roman appartient à ceux où, arrivé à la dernière page, l'envie est grande de revenir au début, fort des dernières révélations, pour en reprendre la lecture et l'appréhender sous un jour nouveau.

« Un autre jour », fait partie de ces thrillers où l'auteur enclin à perdre son lecteur, le ramène toujours sur le chemin en y semant rêves et réalité, conscient et inconscient dans un dosage parfait, sans en faire des tonnes, sans imaginer moult rebondissements sans queue ni tête à coup de twists redondants et inutiles.

Un excellent roman qui suscite une belle évasion !

Lien : https://aude-bouquine.com/20..
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J'ai beaucoup hésité avant de lire un roman de Valentin Musso. Je me disais qu'il était trop facile pour lui de profiter de la notoriété de son frère pour être publié et que par conséquent le livre ne devait pas être à la hauteur de son nom. J'avoue m'être trompée et j'ai dévoré ce roman plein de suspense . J'avais peur que l'histoire se termine sur une pirouette permettant de ne pas expliquer véritablement l'intrigue mais la crédibilité est au rendez-vous et incite même au questionnement par rapport à l'éthique d'une telle proposition. Je l'ai terminé il y a dix minutes et je sais que je vais encore y repenser souvent.
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Voici un roman d'un peu plus de 300 pages qui vous triture le cerveau !
Tout au long du livre, je me suis demandée où l'auteur voulait nous amener, imaginée des scénarios, et je pense que c'est ce qui fait que j'ai pris plaisir à lire ce roman. Tout est si déroutant, ambigu qu'on se sent comme largué et notre lecture n'e' devient que plus addictive. Je n'arrivait plus à le fermer tellement je voulais en deviner la fin... En vain !
Valentin Musso s'est manipuler son lecteur pour en faire un roman surprenant et qui donne envie d'en découvrir d'autres.

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"Quand on est mort tout s'arrête"


Adam Chapman est un homme comblé en amour. Il est marié à Claire, l'unique femme de sa vie depuis 8 ans. Ils attendent leur premier enfant. La vie leur sourit.
Jusqu'au jour où Claire, en week-end chez ses parents est sauvagement violée et assassinée. Commence alors pour Adam, la pire des journées. La journée où sa vie bascule, vole en éclats, ou il assailli par le désespoir. La journée ou il perd tout jusqu'à sa raison. Car à partir de ce jour maudit, il perd la notion de la réalité. Il revit cette journée en changeant la fin tragique, pour reprendre conscience qu'une dizaine de jours plus tard. Tout va de mal en pis. Jusqu'au moment où ...
Mais il n'a pas encore conscience que tout ceci n'est que le commencement synergie descente aux enfers.

Ce livre est complètement différent des autres polars ou autres. Il ne semble pas tourner autour de la traque de l'assassin. L'enquête est mis au second plan. On vit avec Adam, on pense avec lui, on essaye de réfléchir de comprendre ce qu'il lui arrive. On se prend d'empathie pour lui on espère qu'il finira par s'en sortir.

Et cette conclusion, qui laisse chacun libre de ses choix. Ne vous inquiétez pas, ce n'est pas du tout un livre qui finit en eau de boudin comme on dit. Tout est expliqué et on connaît tous les détails. Mais elle laisse à réfléchir, à penser voir même à méditer.

Chacun aura son avis, mais personne ne sera indifférent.

J'ai passé un bon moment de lecture, et j'avoue avoir été bluffée par cette fin à laquelle je ne m'attendais absolument pas. D'ailleurs, il est impossible de la deviner même d'esquisser le moindre de ses contours.

La mort est elle vraiment pire que la vie ?
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Au début de ce roman, je me suis cru embarquée dans une histoire à la Guillaume Musso. M'étais-je trompée de frère ? Et puis progressant dans ma lecture je me suis vue plus dans du Thilliez. Valentin Musso m'avait plus habituée à du thriller vraiment. Et là, je me retrouve plongée dans un thriller, oui, mais plutôt psychologique. Une histoire vraiment tordue qui m'a fait froid dans le dos. Est-il possible qu'il existe de tels scientifiques capables de braver toute éthique afin d'assouvir leur « passion » pour leur métier, une irrésistible soif d'argent, pour tester sur l'être humain (ça change des animaux) des médicaments véritablement puissants et dangereux. Je crois que malheureusement c'est possible. Dure réalité.
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Adam Chapman a tout pour être heureux : sa profession d'architecte, mais surtout une adorable, tendre et jolie femme, Claire. Pourtant, il se lève avec un étrange pressentiment. Claire, qui est partie en weekend chez ses parents, est en danger !
Il est peut-être encore possible de la sauver et d'éviter le pire.
Trop tard…
Sauf qu'il se relève le lendemain et qu'il revit la même journée.
Cette fois, c'est sûr, il peut sauver Claire !
« Un autre jour » nous fait revivre la même journée, celle d'Adam, afin qu'il puisse enfin éviter à son épouse de se faire sauvagement assassiner.
L'auteur Valentin Musso nous emmène dans ce tourbillon perpétuel où l'on n'échappe pas à son destin. Mais l'épilogue vient à point pour mettre un terme à cette éprouvante torture mentale. Quoique…
Une bonne réflexion sur une alternative à la peine de mort.

Lien : https://memoiredeliseuse.odo..
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de mon point de vue, Valentin Musso n'a pas ici signé son meilleur roman,
on est baladé entre réel et improbable, entre manipulation psychologique et cérébrale,
"A qui se fier?"
L'histoire avait pourtant au départ tous les ingrédients pour capter un public acquis.
Au fil des pages le lecteurs est perturbé par le récit et les interprétations subliminales qu'il ne comprend pas de suite. dénouer le vrai déroulement du récit suggérer devient très compliqué.

Quelques incohérences dans ce mélange de réalité et de rêve, je relève par exemple, page 270: "Adam dissimule son portable prés du siège conducteur d'un engin de chantier abandonné, il devait s'en débarrasser pour le moment, mais ne pouvait pas prendre le risque de le détruire. le message que Carl lui avait envoyé était l'unique preuve susceptible de prouver son innocence out autant que l'existence qu'un complot " et page 272
"Adam dut enclencher la lampe torche de son téléphone pour progresser de pièce en pièce sans risquer de heurter une porte ou un meuble" Téléphone qu'il n'a plus !! trop fort !
Je trouve cela très négligé et rejoins certains lecteur sur le manque de cohérence et d'application de cette écriture. en tous cas, pour moi, indigne d'un si grand auteur.
Ma note révèle que le plaisir de lecture et de découverte est gâché par beaucoup trop d'incohérences.
Trop d'élément restent dans le flou, et même à la fin de l'ouvrage... la projection 8 ou 9 ans après fait perdre beaucoup d'intérêt a ce roman.
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D'habitude je suis une inconditionnelle de Valentin Musso mais là....je suis plus que dubitative.
J'ai du mal à en dire plus sans spoiler la suite....mais bof
Maintenant, le livre est petit et se lit très facilement donc,...autant se faire sa propre opinion :-)
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