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3,5

sur 1462 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
La première impression est-elle la bonne ? En refermant ma première lecture d'un Jo Nesbo, j'ai ressenti une certaine tromperie sur la marchandise. Un norvégien qui nous envoie en Australie, avec un flic alcoolo, désabusé les deux vont peut-être de pair, qui semble aussi motivé qu'un mec qu'on envoie à la guillotine, ça me semblait plutôt original (Ferey s'expatrie tout à fait remarquablement). Mais meurtre s' il y a, visiblement Jo Nesbo semble plus préoccupé par nous proposer une belle plongée dans le milieu aborigène, que passionné par l'enquête à proprement dite. Harry Hole se torche avec tout ce qui est liquide et fort de préférence et dans ces moments de lucidité tente de donner un coup de main à ces collègues australiens. Pas inintéressant, loin de là, mais côté polar implacable on a fait nettement mieux. le personnage de Hole me semble néanmoins assez complexe pour tenter une nouvelle aventure même si le sentiment du verre à demi plein ou à demi vide prédomine avec ce roman. A vous de voir.
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Non cette critique ne parlera pas du dernier "Batman" ! L'homme chauve-souris, ce n'est pas Bruce Wayne, mais plutôt un "personnage" faisant partie de la genèse des Aborigènes.

Découverte, donc, de l'auteur Jo Nesbø et de son inspecteur Harry Hole (alors que je viens de quitter Harry Bosch), qui, je le pensais, allait être l'équivalent d'un bâton de dynamite sous mon siège.

Bien que ce ne soit pas ZE bâton of dynamite, ce n'était pas non plus un pétard mouillé.

En fait, c'est un sentiment étrange qui s'est passé durant ma lecture...

Parce qu'une jeune Norvégienne a été sauvagement jetée d'une falaise en Australie, l'inspecteur Harry Hole de la police d'Oslo est envoyé sur place par une hiérarchie soucieuse de l'évincer.

Jusque là, nous sommes dans un polar, nous avons un cadavre, bref, tout est normal.

Ensuite, j'ai presque eu l'impression de lire un guide sur la culture Aborigène, sur l'Australie elle-même et sur tout le mal que les Blancs (et là, c'était pas nous les coupables !) ont fait aux Aborigènes, leur volant leur terre, leur vie, leur âme,...

Ne m'avait-on pas vanté, en quatrième de couverture : "Ce qui n'aurait dû être que routine diplomatique va se transformer en traque impitoyable au fur et à mesure de meurtres féroces qu'Harry Hole refuse d'ignorer".

Les meurtres féroces, ils se sont produits, mais assez loin dans l'histoire.

D'ailleurs, ils sont arrivés au moment où je posais mes pieds sur la table, continuant de découvrir les moeurs et la culture de ce grand pays qu'est l'Australie, me disant que si je devais y aller en vacances, j'emmènerais le guide que j'étais en train de lire où le beau policier norvégien me baladait, avec son inspecteur aborigène, un peu partout, tout en baisant comme un trou et buvant comme un lapin. Pardon, c'est le contraire !

Oui, Harry a des problèmes de boissons... Oui, Harry s'envoie en l'air comme un beau diable. Non, je ne parle pas du petit-fils de la "reine" d'Australie, mais de Harry Hole (je ne voudrais pas avoir un procès avec la couronne britannique).

Dans les polars nordiques, les inspecteurs sont toujours la proie de leurs démons, mais avec Hole, on dépasse les sommets !

Bref, pensant plus à satisfaire son appétit sexuel et ensuite sa soif d'alcool, Harry va faire le con.

On ne peut pas dire que le polar soit "action", la traque impitoyable arrivant fort tard ou que ce soit une "enquête sérieuse", Harry criant plus souvent "Au loup" que le gamin dans la fable.

Non mais, tu t'es vu quand t'as bu ? Si Harry était sobre comme un moineau, l'enquête aurait trouvé sa résolution plus facilement et d'une autre manière.

Pourtant, l'histoire avait un bon fond, du potentiel, même...

Son problème est qu'elle est un peu trop lente, que Harry déconne un peu trop et que, à la fin, c'est assommant, toutes ses conneries.

Bien que je n'ai pas vu venir le ou la coupable (je brouille les pistes), sauf sur la fin, je trouve qu'il manquait un petit quelque chose pour rendre ce roman vraiment "policier".

Malgré ses défauts, j'ai tout de même découvert un pan de l'Australie que je ne connaissais pas, le dépaysement était total et j'ai tout de même envie de découvrir la suite des aventures de Harry Hole, espérant qu'un tome sera vraiment Ze bâton of dynamite !

Lecture dans le cadre du challenge "Thrillers et polars" organisé par Liliba.
Lien : http://the-cannibal-lecteur...
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Dans L'homme chauve-souris, trois livres coexistent : la visite guidée de l'Australie, (entre Sydney, ses quartiers gays et ses bars, Brisbane et la barrière de corail) la vie amoureuse et alcoolique longuement décrite de Harry Hole (Hole a le gosier en pente, il boit comme un trou, d'où son nom je pense), et l'histoire proprement dite : un viol suivi d'un meurtre d'une jeune norvégienne, ce qui explique la présence d'HH en Australie.
Cette coexistence finit par nous fatiguer, comme si Jo Nesbo s'oubliait lui-même dans les récits sur la boxe, sur les clowns, sur le passé des uns et des autres, et les répétitions sur la nature humaine impénétrable.
Cependant, si l'on excepte tous les dérapages, et y compris l'éclaircissement du crime, dont l'intérêt est vraiment faible et comme noyé dans les digressions, l'analyse de l'histoire de l'Australie est intéressante.
Jetons-nous donc à pieds joints dans cette histoire, racontée au fil des jours par un Aborigène.
En 1788, les Anglais ont envoyé vers l'Australie leur premier bateau rempli de 750 condamnés, et ont cherché un rivage accueillant, avec deux ans de vivres. Mais, ne sachant pas tirer profit des terres cultivables comme les habitants premiers savent le faire, ils meurent de faim.
Les Aborigènes n'ont pas besoin de cultiver la terre ni de planter, ils vivent de chasse, de pêche et de cueillette. Les Anglais considèrent donc que la terre n'appartient à personne, c'est la « terra nullius », ils se l'approprient en toute bonne conscience.
Et lorsqu'en 1992 la cour suprême a reconnu que ces terres avaient été volées aux Aborigènes, les lois native Title adoptées… en réalité presque rien n'a changé, les possédants blancs restant propriétaires.
La politique change, après l'urbanisation forcée des autochtones, il s'agit désormais de «  protéger » ce peuple en voie de disparition ; comment ? en leur interdisant de trouver du travail, trop fatiguant, et d'acquérir une terre. le tout étant pétri de bonnes intentions, car il s'agissait « de préserver une culture, pas de l'anéantir ».
Je me permets d'ajouter : Et en les parquant dans des réserves, en faisant élever leurs enfants par des Blancs, en les faisant peindre, selon leur mode pointilliste, des serpents ou des chemins.
Passons sur le mythe des origines, le monde d'il y a quarante mille ans, où la femme mange le miel de l'arbre interdit, et par là, introduit la mort sous la forme d'une chauve-souris.
Et, pour terminer sur une note plus positive, Jo Nesbo fait réfléchir HH en un de ses instants de lucidité : ivre mort, il a tué un homme, et la hiérarchie a préféré étouffer l'affaire. Vaut-il mieux, se dit-il en petit Raskolnikov, le mensonge humiliant que la culpabilité et la honte ?
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Jo Nesbø : « L'homme chauve-souris », collection Folio Policier. ? ! ?

Mise en garde : ce roman serait-il une oeuvre d'imposture, un simulacre de polar noir ? Une enquête policière ? Il en est très peu question. Certes les premières pages débutent bien par le meurtre d'une touriste norvégienne sur des terres australiennes. Certes il y a bien un flic bourru et alcoolique, norvégien lui aussi, qui atterrit au pays des kangourous pour participer à l'enquête, en tant qu'observateur bien entendu, et pour aider ses « collègues » à l'autre bout du monde. Mais, à vrai dire, Harry Hole, cet inspecteur de la police d'Oslo, semble plus préoccupé par la bouteille que par la résolution du meurtre. Et quand il n'est pas saoul, il pense surtout à baiser une belle rousse, serveuse et suédoise, de quoi assouvir ses fantasmes les plus salaces. Il y a bien ce flic aborigène, Andrew Kensington, dépêché spécialement par sa hiérarchie pour accompagner le norvégien ; mais lui aussi s'intéresse davantage à servir de guide touristique pour « l'étranger » et à partager sa passion pour la boxe dans de nouvelles arènes du cirque des temps modernes.

Du moins, c'est le sentiment qui prédomine, ma lecture achevée. Mais est-ce réellement un « mal » pour ce polar norvégien à la sauce australienne ? Au fil de cette pseudo enquête, je découvre le peuple aborigène avec son histoire et ses coutumes. J'apprends leurs langues et m'immisce dans leurs anciennes légendes et autres mythologies du terroir. J'entrevois leurs mises à l'écart de la société australienne par des blancs coloniaux venus voler leurs propres terres. Je prends le temps d'observer aussi la flore et d'écouter la faune de cette contrée si lointaine. Les paysages défilent sous mes yeux et j'apprends à reconnaître chaque poisson multicolore de la baie de Sydney. Oups et Ouf, j'échappe de peu au crocodile venu me croquer la jambe. Je sais maintenant pourquoi sur les longues routes désertiques, j'y vois de nombreux kangourous... morts ! Sous la poussière. Paix à leurs âmes. Bref, je me retrouve plongé en plein coeur du bush australien.

Mais que les amateurs de polars se réjouissent : le meurtre de cette jeune touriste norvégienne sera bien résolu, le coupable démasqué dès que Harry le blasé aura retrouvé l'inspiration et le feeling « du fin limier » autour de quelques bouteilles de whiskys, de vins, de bières et de tous autres alcools forts. de l'exotisme, à n'en pas douter, un soupçon de suspense, le passeport en poche, je m'imagine déjà le teint halé sous ce soleil australien, accablé par la chaleur de ce pays, avec une planche de surf sous le bras... Drôle de destination pour un polar nordique !
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Harry Hole, inspecteur de police norvégien, revient de loin lorsqu'il est envoyé en renfort en renfort à Sydney pour élucider les circonstances de la mort d'une jeune barmaid norvégienne, violée et assassinée. Au coté d'Andrew Kensington, policier australien d'origine aborigène, lui même aux prises avec de sombres démons, nostalgique des années hippies, il va découvrir l'envers du décors idyllique de cet immense pays, terre arrachée à ses premiers habitants, où la vie semble surfer sur tous les problèmes sous le sourire figé d'un soleil radieux.

Or drogues, misère, alcoolisme, psychopathes, racisme, corruption, font également partie de ce vaste continent magique qui attire des jeunes de tous les coins du monde...

Jo Nesbo nous emmène dans les méandres d'une trouble affaire de tueur en série, n'hésitant pas à nous fourvoyer sur de fausses pistes, dans un scénario qui manque de crédibilité mais pas d'originalité. On a du mal à éprouver de la sympathie pour les personnages, particulièrement Harry, et finalement ce polar scandinave haletant sous la chaleur australienne m'a laissée un peu perplexe : je n'ai pas été vraiment convaincue mais l'auteur et son homme chauve-souris, symbole de la mort, arrivent malgré tout à nous embarquer jusqu'au bout.
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Je viens de terminer mon premier Jo Nesbø et mon opinion est assez mitigée. J'ai passé un bon moment à la lecture de ce polar mais par moment je me suis ennuyé.
En effet, l'histoire commence par un meurtre, tout ce qu'on attend dans un polar. Mais après, pendant le tiers du roman, plus rien ou presque ne se passe. On se retrouve à lire un long plaidoyer en faveur de la cause aborigène. Pas que cela me déplaise mais bon .... un peu d'action n'aurait pas été de trop. Et finalement, les meurtres s'enchaînent et l'action démarre enfin pour nous amener vers un dénouement que je n'ai pas vu venir.
Donc un bon polar mais avec un peu trop de bablah et pas assez d'action à mon goût. Mais peut-être est-ce tout simplement moi qui n'adhère pas au style du polar noir dans lequel le héros passe une bonne patrie de son temps à combattre ses démons intérieurs.
Toutefois, je ne rechignerai pas à lire un autre Jo Nesbø afin d'affiner mon opinion. Avez-vous un titre à me conseiller?
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Lorsqu'une jeune Norvégienne est retrouvée morte en Australie, l'inspecteur Norvégien Harry Hole est dépêché sur place !
C'est partit pour l'enquête !

Bon c'est un peu voir beaucoup mitigé que je ressors de ce livre... Durant une bonne moitié du roman jai eu beaucoup de mal à rentré dedans, autant l'immersion en Australie était la autant l'enquête l'était beaucoup moins...
J'ai eu du mal à m'attacher à Harry... Ce qui est dommage...

Par contre une autre moitié m'a convaincu de poursuivre ce livre car malgré certaines longueurs ce livre n'est pas inintéressant !
Je pense également lire la suite pour voir comment évolut Harry et voir également si c'est juste ce livre qui ne m'a pas absorbé !

Bref à voir au prochain tome....
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Difficile pour moi de commenter cet Objet Littéraire Non Identifié, à mi-chemin entre le roman policier un peu longuet et le récit d'un voyage passionnant et alcoolisé !

En fait, c'est la 2è fois que je lis 'L'homme chauve-souris' : Nesbo devait être le N de mon challenge ABC 2012, j'ai retrouvé le polar dans ma bibliothèque, le résumé me disait vaguement quelque chose, sans plus, comme une 4è de couverture que j'aurais lue à maintes reprises sans passer au livre lui-même...
Bref, j'ai décidé de plonger dedans, pour me rendre compte au bout de quelques pages que, décidément, Harry, Birgitta, Andrew et le découpage Walla/Moora/Bubbur me rappelaient quelque chose... et finalement me souvenir que ce polar m'avait bien plu mais ne m'avait manifestement pas marquée du tout !

A cette lecture-ci, c'est un peu différent : globalement, le livre m'a moins séduite, mais je pense que je vais m'en souvenir, maintenant ! En fait, le début m'a semblé très prometteur, avec l'enquête policière exotique, les évocations oniriques des légendes aborigènes et des personnages attachants de flics désabusés.
Mais, ensuite, que c'est long et rempli de digressions ! Si on est dans un polar, pourquoi Harry et Andrew passent-ils tant de temps à assister à des combats de boxe ou des spectacles de cirque, à voyager dans le pays et à discuter des problématiques des aborigènes dans la société australienne? Ces épisodes sont plutôt intéressants et instructifs, au demeurant... c'est juste qu'on se demande si les policiers cherchent vraiment à trouver le meurtrier ! Ensuite, les séquences alcoolisme/discussions philosophiques avec les SDF/flashbacks et auto-apitoiement m'ont paru bien trop longues, et certainement superflues. Heureusement, que la fin repart tambour battant, avec des rebondissements improbables (donc imprévisibles) et un peu de suspense...

C'est donc à mes yeux un roman complètement atypique, certes un peu mou pour un polar, mais déroutant aussi, avec plein de facettes différentes et un panorama du Sydney d'aujourd'hui en prime. Je pense que je suivrai Harry Hole dans un prochain tome, 'pour voir', en espérant qu'il fréquente un peu moins Jim Bean et travaille un peu plus à son enquête !
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Bien que « L'Homme chauve-souris » soit un polar norvégien, l'action se déroule en Australie. Sur les traces de l'enquêteur Harry Hole, le lecteur part à la découverte de cette contrée lointaine, pas tout à fait aussi idyllique que ses paysages somptueux pourraient le laisser penser. Ce qui a conduit Harry à quitter temporairement sa terre natale, c'est la nationalité de la jeune femme assassinée ; c'était une compatriote installée là-bas. Par ailleurs, cette enquête sert de test pour Harry, vous découvrirez pourquoi.
Lorsque l'on lit des polars, on connaît le lourd tribut que les enquêteurs paient souvent à l'alcool. Harry n'échappe pas à la règle, bien qu'il se fasse un devoir de ne pas y toucher. On apprendra tardivement pour quelle raison. Il va faire équipe avec un autochtone, un policier Aborigène, Andrew Kensington (dont ce n'est pas le nom de naissance), qui va lui permettre – ainsi qu'au lecteur - de pénétrer plus avant cette société multiculturelle et protéiforme.
Si l'on sait peu de choses sur Harry, Andrew est tout aussi mystérieux, difficile à cerner car il semble retenir des choses. Il nous conduit à nous interroger sur la mince frontière entre le monde du crime et celui de la police, sur la proximité entre le bien et le mal chez lui, chez Harry et par effet miroir, chez le lecteur.
La société australienne qui sert donc de toile de fond à cette enquête peut être considérée comme un personnage à part entière car elle joue un rôle important. Elle peut sembler tolérante, notamment à l'égard des homosexuels et des aborigènes, mais finalement elle fait montre d'une certaine violence (drogue, criminalité, programme des enfants volés), comme l'atteste le meurtre d'Inger, cette jeune Norvégienne sauvagement assassinée puis jetée du haut d'une falaise.
J'ai découvert des aspects de ce pays que je ne connaissais pas au cours de cette lecture pas désagréable mais qui n'a pas été captivante non plus.


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Un beau jeune homme de 32 ans qui ne boit pas et qui part à l'autre bout de la planète voir des poissons de rêve. Ah ! Son prénom commence par un H. Ça vous dit quelque chose ?
Nan mais j'ai dit beau…


Bon, en fait, il est beau si vous aimez les blondinets. Pour le reste, je vois pas vraiment, pas trop de description je crois, merci pour notre imaginaire…

C'est un mec assez discret… au début. Parce qu'après il s'impose contre vents et marées.

Ah ! Je vous ai dit qu'il boit pas ?... au début. Parce qu'après il écluse.

Il a pas trop d'idée sur l'enquête qu'il mène… au début. Parce qu'après il navigue à vue, dans le brouillard, quitte à jeter des pavés dans la mare.

L'histoire ?
Une promenade au bord de l'océan. le calme clapotis des vagues sur le sable, un doux murmure. Il est discret, on s'apprivoise. Au début.
Parce qu'après le vent se lève, les vagues, grosses, grondent et crient contre les rochers. Elles moussent d'écume et éclaboussent. Et puis elles viennent foutre en l'air tous les beaux châteaux de sable que j'avais fait…

Tout ça, personnage et histoire, c'était un peu too much pour moi.
Mais bizarrement, j'ai pas trop lâché le livre, bien écrit, jusque la fin.

D'abord, le héros, flic, est bien introduit. C'est comme les gens que vous rencontrez au boulot, il y a une retenue. Mais si vous continuez à les fréquenter, alors là, vous en apprenez plus sur eux. Bon, en vrai, ils ont pas tous cette vie-là… ou alors ils ont beaucoup de bagou pour vous le faire croire…

Et puis l'histoire se situe en Australie, qui est joliment racontée, tant dans son histoire que dans ses légendes, par les personnages au détour de l'enquête qui est menée.

Et donc, pour sûr, je lirai d'autres livres de Jo Nesbo si l'occasion s'en présente.
Merci donc pour cette découverte, c'était chouette.


Jules à moi : Bon. T'as fini de fantasmer sur ce mec, là ? On peut filer à Saint-Malo ?
Moi : Ben, ouais. Ça fait un moment que j'ai fini de fantasmer. Il me racontait encore des histoires mais c'était plus pareil, tu vois ?
Jules à moi : T'es revenue à la réalité, triste et dure…
Moi : Attends que je me rende compte… Ben ouais, c'est dur… Cool ! Pourquoi triste ? Tu vas voir quand tu vas explorer mon âme avec ça si c'est triste.
Jules à moi : Ton âme ? Pfff… Où tu vas fourrer ce truc là c'est dingue quand même…
Moi : Bon ben d'abord c'est toi qui me fourre ton truc, en mordant mes seins, s'te plait, et puis après on file à Saint-Malo, ok ?



A cause de l'Australie. Et des blondes. Et de mon âge. Petite musique :

« Suicide blonde, suicide blonde, suicide blonde, suicide blonde

Was the colour of her hair
Like a cheap distraction
For a new affair
She knew it would finish
Before it began
Something tells me you lost the plan
[…]”
(Extrait de “Suicide blonde” de INXS : http://www.youtube.com/watch?v=ps¤££¤20De Jo Nesbo 47¤££¤)
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