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Patrick James Lynch (Illustrateur)
EAN : 9782700042801
45 pages
Gründ (14/03/2000)
4.35/5   10 notes
Résumé :
A la naissance de la princesse Mélisande, le roi son père, conscient de toutes les calamités qui surviennent en ces occasions, décida de ne donner aucune fête pour son baptême. La méchante fée Malevola réussira pourtant à frapper la famille royale d'une terrible malédiction : toute sa vie durant, la petite princesse serait chauve. Le vœu, offert au roi le jour de ses noces, pourra-t-il remédier à la situation ? Mais les vœux ne se réalisent pas toujours comme on l'e... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Les contes irlandais ne sont pas légion. En voici un à retenir.

"Ah si je pouvais devenir chauve", soupira la pauvre Mélisande en contemplant tristement les petits bonnets verts qu'elle portait autrefois.
Mais elle ne laissa jamais sa mère la surprendre en pleurs, car bien que tout fût de la faute de la reine, Mélisande ne voulut jamais en faire le reproche..."

Diable ! Une princesse chauve ?!? Voila qui est bien rare.

Tandis que nos petites lectrices auront les yeux brillants devant la tenue, devant les ongles faits, se feront tout une fête à l'idée d'une cascade de chevelure dorée tombant dans le dos, Mélisande souhaitera elle redevenir aussi chauve qu'une coquille d'oeuf.
Comment cela se peut-il?
Si vous avez manqué le " Il était une fois", on vous dit ( sauf la fin).

Que la vie et les contes sont capricieux. Pensant bien faire et s'éviter les malheurs de feu leur arrière-grand-mère qui dormit 100 ans, le roi et la reine décidèrent de ne pas faire de fête pour la naissance de la nouvelle née, ni d'inviter de fées, bonnes ou mauvaises, ainsi il n'arriverait certes rien d'assurément parfait, mais au moins il s'assurait que leur fille ne serait pas maudite.
Les pestes!
Nous sourirons des fées qui n'attendaient que cela, de se plaindre d'un avis ou du contraire pour jeter le trouble. Et ainsi, le couple sera puni de n'avoir invité personne.
Pfff...
Et encore là dessus, un sort jeté: cet enfant n'aura aucun cheveu et puis voilà!

Les jeunes lecteurs s'en amuseront probablement, mais ici une princesse restera princesse jolie même sans un cheveu sur le caillou (et oui) car Mélisande aura tout de même toutes les qualités.
Sa valeur ne tiendra donc pas à un cheveu.

Pourtant pour la reine, ce n'était pas assez ( et si on ne la mariait pas, à comprendre, elle ne mérite pas ça, cet ange chauve) alors elle pria son mari et ainsi le roi offrira un don qu'il n'aura pas lui utilisé à son adolescence car il avait tout.
A son tour, à l'adolescence, Mélisande se verra offrir la possibilité de l'utiliser à son tour mais selon elle, elle aussi avait tout.
Sa maman lui soufflera l'idée (nous, on savait, pourquoi n' y avait-elle pas pensé, Mélisande?).
Brigre et perruques!
Depuis le voeu, sa tête ne cessera de pencher de toutes parts, sous le poids d'une chevelure qui magiquement poussera, poussera et repoussera doublement à chaque fois qu'on la coupera, pour ne pas en manquer... Malheur....
Faut-il souffrir à ce point pour être belle selon une reine qui croyait bien faire?
Et la bonne question, ne verrait elle pas sa beauté sans des cheveux?

L'auteur E. Nesbit tournera aimablement la chose car dans l'erreur, le roi et la reine souhaitaient bien faire.
L'auteur glissera l'amour fou dans l'annonce aux princes du Royaume, que celui qui la délivrerai du contre-sort, pourrait épouser la princesse. Il y en aura un qui aura la faveur de la princesse (et réciproquement, on aime ça, l'amour soncère fait rêver). Mais il restera à ce dernier à coiffer ses conccurents au poteau, comme l'on dit, pour être celui à qui la règle offrira la main de son amoureuse. Et oui...

Rien n'est jamais acquis, ici plus qu'ailleurs.
La suite sera amusante, étonnante, on ne l'attendrait pas.
C'est un conte de patience, de persévérance et surtout d'amour (car comme diraient certains, l'amour gagne toujours).
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Mélisande est une princesse de conte de fées qui en subit la malédiction (comme souvent !). On y retrouve un peu de Gulliver, un peu de Raiponce, un peu de la Belle au bois dormant... le tout servi par les magnifiques illustrations aquarellées de P. J. Lynch.
Un régal pour toutes les filles, assez grandes pour en apprécier l'humour, l'implicite & la qualité !
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