Le Huit

Une 4ème de couverture alléchante, du temps devant moi pendant ces vacances pour avaler les 1000 pages… Bref, je me suis lancée. Résultat : je ne regrette pas cette lecture mais… il faut être motivé pour arriver au bout ! L'intrigue est très intéressante et originale puisque deux époques sont étroitement mêlées autour d'un mystérieux secret. C'est haletant, on a envie de connaître la suite, donc on continue la lecture sans problème, mais il arrive un moment où les rebondissements commencent à lasser et où on aspirerait à en finir. 200 pages en trop ?

Je serais de mauvaise foi de dire que je n'ai pas aimé : j'ai dévoré les près de 1000 pages de la version poche.
Le thriller est très efficace, bien construit. Plusieurs personnages sont vraiment originaux, intéressants. Et j'avoue m'être faite complètement bluffée.
L'énigme, en revanche,... pfffff. Sur l'ensemble du livre ses spéculations qui nous font voir des messages cachés partout c'est un peu agaçant à force. Remettre sur le tapis les Francs-maçons, les Rose-croix ça m'a franchement énervée.
Et la résolution de l'énigme : énorme déception mais ça je ne vais pas vous le dévoiler.
Ca se lit vite, bien mais pas ce n'est pas un roman aussi exceptionnel que ce qu'on m'en avait dit.

Dans ce roman, nous voyons nous confronter deux histoires. La première se déroule à notre époque, enfin dans les années 1970. La deuxième en 1790, en pleine Révolution Française. Evidemment, les deux histoires sont liées, par une histoire de jeu d'échecs…
J'ai trouvé que les trames respectives tardaient à se mettre en place et à rentrer réellement dans le sujet principal de ce roman. Surtout celle concernant l'époque actuelle. L'auteur nous donne pleins de détails, qui certes pourraient s'avérer intéressants, mais il y en a trop selon moi, et finalement on finit par oublier l'essentiel.

Malgré cela, j'ai trouvé que la passage d'une époque à une autre se faisait sans difficulté. Jamais, je ne me suis demandée quelle histoire j'étais en train de lire, et ce, pas uniquement grâce aux personnages qui diffèrent. La construction de ce roman s'avère intelligente, et c'est pour moi son point fort. Mais si vous avez l'habitude de lire mes billets littératures, vous savez que j'aime ce genre de roman ;)


Dans ce roman, l'Histoire avec un grand H tient la dragée haute. J'ai apprécié approfondir ma culture sur la Révolution Française, sur les Maurs ou encore Catherine de Russie. Cependant, j'ai trouvé que l'auteur multipliait inutilement les références historiques, et finalement cela finissait par devenir trop. En fait, je me suis plusieurs fois demandée si ces références étaient là pour apporter un plus à la trame du roman, ou bien parce que l'auteur souhaitait d'une certaine manière prouver à son lecteur qu'elle avait fait des recherches pour écrire son roman. Donner des faits précis c'est bien, faire en sorte que ces faits prennent le dessus dans un roman de fiction, je ne suis pas forcément pour.

Le huit est également un thriller. Et là, le but est de rassembler un fameux échiquier, et faire face pour les héroïnes aux nombreux obstacles qui se dressent face à elles. Et au fil des pages, de nombreuses références aux échecs sont faites. Sauf que moi, je ne sais pas y jouer, et je n'y connais absolument rien. Alors si toi aussi t'es un vierge des échecs, ne panique pas ! le roman te reste complètement accessible. Parce qu'évidemment, l'intrigue va bien au-delà d'une simple partie de jeu. Malgré tout, j'ai relevé vers le début du roman une erreur de traduction. Un moment l'auteur fait référence à Casablanca, or si je ne me trompe pas, je pense qu'il s'agit plutôt de Capablanca. Je ne sais peut-être pas jouer aux échecs, mais je connais tout de même quelques noms.

Donc, l'intrigue en elle-même est intéressante, sauf qu'au bout d'un moment j'ai le sentiment que tout devient compliqué, tout s'entremêle et se surentremêle, et tout ça finit par me lasser. J'aime les thrillers qui font réfléchir, mais j'aime pas avoir cette impression de devoir reprendre à chaque fois l'histoire du début juste pour déméler un fil.



Enfin, j'ai été très… étonnée par la fin quelque peu surprenante. Plus exactement, j'ai envie de dire que cette fin m'a frustrée.

Là, comme ça, en lisant ce billet, tu te dis que je n'ai pas aimé ce roman. Et bien le truc c'est qu'en réalité je n'ai pas détesté. Ce n'est certes pas mon roman préféré, cependant, je ne le qualifierais pas de mauvais pour autant. Malgré tous ses défauts, je me suis laissée prendre par l'histoire, surtout celle se déroulant à l'époque de la Révolution, mais également par l'écriture de l'auteur que j'ai trouvée très agréable. D'ailleurs, il paraît qu'il y a une suite à ce roman, et ce n'est pas impossible que je la lise un jour.
Lien : http://desliresdestoiles.wor..

Il a été un thriller que j'avais dévoré. Par la suite, j'ai appris que plusieurs éléments historiques et totalement incorrectes et que l'auteur avait adapter L Histoire à son histoire.

Mais qu'importe, ce roman est un Da Vinci Code en puissance qui est sorti je pense avant lui d'ailleurs. Nous poursuivrons cet échiquier de malheur tout au long de l'histoire. Incroyable mais tous les plus grands qui ont fait L Histoire seront présent dans ce roman. Tous chercheront la clé de cet échiquier, son secret, sa formule. Ce roman nous fait voyager. Chapitre court, avec énormément de rebondissements, ce roman se laisse très facilement lire.

Un très bon thriller mais un trois parce que je trouve un peu la chute bateau.

Deux romans en regard l'un de l'autre, l'un en 1792 et l'autre en 1972, une seule quête, un seul but : le jeu, la formule, la vie.
J'ai adoré ce livre en 2002. Je l'ouvre de nouveau à l'initiative d'un club de lecture sur internet. J'ai changé. Mon oeil s'est affiné. Je lis crayon en main griffonnant à même les marges. Que de défauts tant dans le roman que dans la traduction. Une certaine déception et pourtant non !
Ne boudons notre plaisir. C'est un excellent roman.
Katherine Neville convoque le ban et l'arrière-ban des personnages historiques de Charlemagne au Hashashins, les Lumières, Voltaire, Richelieu. Mais aussi Danton, Marat, Talleyrand, Catherine de Russie, les francs-maçons, les druides, Newton, Euler, Rousseau, Napoléon, des sectes en pagailles, des phéniciens, vénétiens, des maures… Tous participent au Jeu. Tout est bon pour construire l'énigme première du monde. La formule initiale et fondatrice.
Le scénario est complexe. Les évènements se suivent et se précipitent. Les masques tombent. La vérité se travestit des masques du mystère. Une fin quelque peu abrégée pour ne pas dire en queue de poisson permet à nos héros de se reposer un moment.

Et pourtant que d'approximations !

“Le plus grand joueur d'échecs depuis Casablanca..”. Confondre la ville blanche avec Capablanca !
“Solarin a été enregistré à 3 500 points Elo.” le meilleur classement entre 1970 et 76 est celui de Bobby Fischer à 2 785. Il fallu attendre les années 80 avec Kasparov pour franchir les 2 800 points.
”Boumédienne avait fait de l'Algérie la Suisse du tiers-monde.“ L'histoire revue par les américains !

Une traduction ou un texte original curieux
“Les paysans travaillaient dans les champs à moitié gelés…” On ne travaille pas quand le sol est gelé !
“…labouraient le même sol gelé que leurs ancêtres…” Mais bien sur… !!!
“….sur les collines ondulées...” bizarre, non ?
“…un fouillis de rues tortueuses et contournées…” La rue contournée ! Qu'est-ce donc ?
“Au centre bouillonnait une petite fontaine…” Il fait chaud mais tout de même !
“Un nuage activé par des dizaines d'hommes tirant sur des pipes…” anglicisme ?
“Les bateaux oscillant au gré de la mer immobile…” Mais bien sur !!!
“Nous nous mîmes en quête d'une ville…” Pour dire qu'elles allèrent se promener en ville !!!
“Le bateau se frayait un passage dans la mer houleuse…” En méditerranée ? Enfin dedans !



The Eight, publié aux USA en 1988 par Ballantines Edition
Le cherche midi, 19,50€, 2002, 698 pages, traduction par Evelyne Jouve,

Lien : http://quidhodieagisti.kazeo..

Le Huit est le premier roman de l'écrivaine Américaine Katherine Neville. Ce livre a pour thème central les échecs, en effet, il existe une légende dans laquelle il existerait un jeu d'échec rempli d'un étrange pouvoir nommé le Jeu Montglane. S'il venait à tomber entre de mauvaises mains, l'humanité serait en danger…
Le récit se compose en deux parties, l'une se passe en 1793 juste après la Révolution Française, deux religieuses vont devoir cacher ce jeu d'échec afin d'éviter qu'il tombe entre les mains des Révolutionnaires Français. A noter qu'avec ce segment d'histoire, on côtoie des personnages connus (Talleyrand, Napoléon, Robespierre etc.). La deuxième partie se situe en 1973, ou on y' suit les aventures de Catherine Velis à la recherche également du jeu mythique.
L'intrigue du livre est très intéressante et donne envie de connaître la fin. Malheureusement, il existe de nombreuses longueurs qui n'apportent pas grand-chose à l'histoire du livre (les descriptions à rallonge etc.) et la lenteur de l'action, on se rend vite compte qu'il ne se passe pas grand-chose dans ce livre composé comme même de plus de 950 pages. J'aurais préféré un bouquin moins long et surtout plus épique.
Au final, un livre intéressant de part l'histoire mais un cruel manque d'aventure.

Bien avant le Da Vinci Code il y avait Huit.

Un thriller historique qui détient tous les ingrédients pour vous faire passer un super moment. Nous suivrons sur plusieurs siècles, l'histoire d'un échiquier de malheur mais qui rendra fou les plus grands qui ont fait L Histoire. Car c'est échiquier détient le secret ultime, la formule parfaite, ce que tout homme dans le monde a toujours voulu trouver.

Roman haletant, qui un chapitre sur deux nous plonge dans le temps et le présent. Quand passé et futur se rencontrent: l'explosion sera imminente.

Malgré quelques petits arrangements historiques de l'auteur, ce roman est un très bon moment de détente avec énormément de rebondissements et une envie de dévorer ce roman en une nuit.

Béné

J'ai bien cru au départ que je n'y arriverai pas! Trop de descriptifs et beaucoup de temps avant de rentrer dans le vif du sujet... Mais finalement j'ai accroché et même bien accroché ;-) Il faut rentrer dans la trame narrative (avec alternance de l'histoire, Histoire! dirais-je même, de Catherine qui vit de nos jours, et de Mireille dans les années 1790). Les deux histoires se mêlent, s'enchevêtrent, tissent des liens et créent le mystère, dont le fil conducteur est un jeu d'échecs .
Ce qui est drôle, c'est que je viens d'attaquer "sépulcre" et je retrouve exactement la même trame avec 2 héroïnes qu'on suit à 2 ou 3 siècles d'écart, avec le même chiffre huit qui revient, et avec en fond un jeu (de tarot cette fois, on dirait, mais je n'en suis qu'au début).
"Le huit" est un peu long et à mon avis, vu la multiplicité des personnages et la complexité de l'intrigue, il faut le lire assez rapidement!

Ce livre est bien monté, bien ficelé et plein d'intrigues.
Nous sommes happé par lui pendant pratiquement la totalité du roman.
Toutefois, un gros bémol, qui à mon avis tue un peu le livre, la fin est mauvaise. Elle est plate et n'a aucune saveur. J'ai eu l'impression que l'auteur avait tout donné pendant le corps du roman, mais qu'elle ne savait pas comment finir.
Ma première réaction a été "C'est quoi cette fin à la c...?!". Ma déception pour la fin du roman a été à la hauteur de mon engouement pour le reste de celui-ci.

Bien que l'histoire semble passionnante au premier abord, un véritable surnombre de personnages et des actions bien trop détaillées viennent apporter une certaine lourdeur à la lecture.

Les scènes d'actions, bien que rare s'étalent sur beaucoup de pages, ce qui engendre une lassitude de lecture.

Le consécration se trouve dans les 10 dernières pages, le livre est long mais l'intrigue reste pour le moins intéressante et captivante, sauf que l'explication finale n'est pas du tout, mais alors pas du tout à la hauteur des espérances.

Je ne recommande malheureusement pas ce livre.