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3,76

sur 806 notes
Ce livre m'a passionnée. L'histoire a pour thème central un jeu d'échecs, le jeu de Montglane, qui confère la toute puissance à celui qui l'obtient. les pièces de ce jeu ont été cachées dans différents lieux par le mère supérieure d'un couvent si ma mémoire est bonne lors de la Révolution afin qu'il ne tombe pas dans n'importe quelles mains. l'histoire se situe à deux période différentes : 1972 et le XVIIIe siècle ce qui nous permet de retrouver au passage des personnalités intéressantes: Napoléon, Catherine II de Russie, Richelieu et même Charlemagne qui l'a eu dans les mains le premier...
On est très, très loin du joueur d'échecs de Stefan Zweig , le jeu d'échecs en question pourrait tout aussi bien être le Saint Graal, ou un précieux diamant par exemple. c'est l'objet magique qui permet de devenir tout puissant...
L'enquête est passionnante, on apprend beaucoup de choses au passage et les 800 pages de ce livre s'avalent à une vitesse vertigineuse car on a du mal à quitter ce roman.
Il me semble qu'il y a une suite.
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Recommandé par de nombreux membres de Babelio, je me suis plongé avec impatience ds ce pavé de 1000 pages. A l'arrivée, énorme déception et profond ennui.
Je dois reconnaître que l'intrigue est intéressante, qu'on a envie de connaître le dénouement et que mélanger deux récits à deux époques différentes est une bonne trouvaille MAIS :
- l'auteure abuse de longues descriptions qui n'apportent rien (ou alors pour satisfaire le plaisir de l'auteure d'écrire de belles phrases). L'intrigue aurait peut-être gagné en intensité avec 200 pages en moins.
- l'auteure utilise de tros gros artifices pour articuler son histoire qui m'ont particulièrement dérangé et nuisent à toute crédibilité. Je m'explique. L'héroîne ne cesse de rencontrer autour d'elle des gens qui jouent parfaitement bien aux échecs ou qui connaissent tous le fameux jeu de Montglane (objet de la quête de ce roman), quel que soit leur profil. Pour illustrer mon ressenti, imaginez que ts les gens à qui vs pouvez parler durant une journée sont tous au fait d'un sujet qui vous intéresse particulièrement. Autre exemple : l'héroîne lit un soir un livre sur la suite de Fibonacci (que tout lecteur lambda connaît évidemment) et, le lendemain, le ministre algérien qu'elle rencontre pour la 1ere fois sur un autre sujet lui demande si elle connaît la suite de Fibonacci... Bref, trop d'enchaînements téléphonés.
Une histoire absolument pas crédible pour moi, à cause des facilités évoquées ci-dessus. Cela n'engage que moi évidemment. Comme je l'ai déjà évoqué, l'intrigue est intéressante et je peux comprendre que ce roman peut en séduire beaucoup.
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Je vous préviens, je n'ai pas aimé !!!

Mais avant on va faire un petit tour de cette histoire qui fait près de 1000 pages. Oui l'auteur c'est carrément lâchée...

1790
Nous abordons cette histoire autour des échecs en France, au printemps 1790. Alors qu'en octobre dernier le roi et la reine ont été arraché à Versailles par la foule furieuse et conduits de force au Tuilerie, à Paris où ils ont été emprisonné. le roi a du signer « la déclaration des droits de l'homme ». L'assemblée Nationale contrôle désarmait le gouvernement. le roi est impuissant. L'anarchie règne. L'assemblée a découvert que les caisses de l'état étaient vide. le roi a ruiné l'état.

Puis nous prenons connaissance, en remontant en 782, de l'histoire du jeu de Montglane. Il existe depuis environs 400 ans avant la naissance du Christ. Cet échiquier, entièrement ciselé dans l'or et l'argent , mesure un mettre de coté. Les pièces, en métal précieux sont incrustée de rubis, de saphir, de diamants et l'émeraude.

C'est Charlemagne qui en joua pour la première fois, malgré que le jeu lui ait été offert longtemps avant. Charlemagne en fit cadeau, cet heureux propriétaire fit alors construire une forteresse qu'il appela Montglane, qui deviendra une abbaye. le jeu, une fois arrivé à destination y resta, c'est pour cala qu'on l'appela le jeu de Montglane.
Mais ce propriétaire a toujours été convaincu qu'un terrible malédiction pesait sur le jeu. En effet on attestait que le Diable n'y serait pas étranger. On racontait encore que le propriétaire, neveux de Charlemagne, avait été assassiné alors qu'il jouait aux échecs avec son échiquier. On raconte aussi que ce jeux d'échec a failli réduire en cendres l'empire Franc. Après la mort de Charlemagne, ses fils se sont entre tués à cause de lui.

Nous sommes toujours en 1790 et ce jeu est toujours enfouit dans les murs de l'abbaye. C'est alors que les soeurs l'extrayèrent des murs de l'abbaye et qu'elles découvrent que sur les pièces du jeux cachent le chiffre 8 ainsi qu'un mystérieux secret. Pour que ce secret soit bien gardé, chaque abbesse fut envoyée chacune dans des endroits différents. Huit d'entre elles ont une pièce de l'échiquier.
On va alors suivre l'histoire de Valentine et sa cousine qui vont prendre la route pour Paris.

1972
C'est en 1972 que nous retrouvons une autre héroïne, Catherine Valis, qui va être commandité pour retrouver les pièces de l'échiquier. C'est alors du nouvel an 1972 que Catherine apprend qu'elle va devoir partir travailler en Algérie rechercher les différentes pièces.
Nous passons de 1972 à 1790 et de 1790à 1972 alternativement de chapitre en chapitre.

Je n'ai pas aimé ce livre pour plusieurs choses :

Ce livre a été écrit en 1988 et dépeint cette histoire en 1972. Les « nouvelles » technologies de l'époque sont plus que dépassées maintenant, même en faisant abstraction à cela, je trouve qu'il avait très mal vieilli. de plus tout l'aspect politique des années 1970 ressort bien, alors que le sujet principal est ce fameux jeu. Je trouve, en effet, assez triste que ce genre d'écrit ne puisse pas passer à travers le temps sans prendre de rides.
J'ai aussi été très incommodée par toutes ces longueurs qui ne donnent rien de plus à l'histoire, ou peut-être pour combler quelque chose, mais étant donné que ce pavé fait tout de même pas loin de 1000 pages, 400 ou 500 de moins aurait fait le même effet : quelque chose de dynamique, de rapide comme je les aime ;
J'ai aussi trouvé que beaucoup de fais sont trop « téléphoné » et encore une fois ralentissent la lecture. L'auteur avait peut-être peur que le lecteur soit trop perdu dans ses écrits... (tu m'étonnes!!!)
J'attendais, avec impatience que les deux époques se complètent, là encore c'est raté !!!

Allez le mot de la fin : et dire qu'on m'a offert ce livre !!! quel cadeau !!!
Lien : http://tousleslivres.canalbl..
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Et si le pouvoir exercé par les humains sur le monde reposait sur un jeu d'échecs mystérieux et historique? Katherine Neville a ressorti cet échiquier légendaire offert par les Maures au roi Charlemagne et en a tiré un thriller fort intéressant et palpitant.
Deux récits se télescopent : celui du passé transposé en 1792 à Paris sous le régime de la Terreur et celui du présent, à New York City en 1972. Les personnages des deux époques évoluent tels des pions dans un jeu d'échecs vivant, à la recherche d'une fameuse formule insérée au coeur d'un échiquier légendaire, sensée apporter un pouvoir démesuré à celle ou celui qui la découvrira. S'agit-il d'alchimie, de magie, d'ésotérisme, de légendes, scientifiques et dirigeants du monde entier, fascinés par cette quête de pièces d'échecs sorties d'un monastère et cachées avec soin par des initiés, mettront tout en oeuvre pour les récupérer une à une.
J'ai particulièrement apprécié le côté historique du récit, bien rendu et documenté. Une lecture hautement divertissante si l'on accepte d'écarter tout rationalisme.
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Récit d'un ratage inattendu. J'ai lu ce livre alors qu'il était sorti quelques mois plus tôt. L'auteure bénéficiait de critiques dithyrambiques et je partais à priori sur une thématique qui avait tout pour me plaire : un récit historique sur deux époques, utilisant le jeu d'échecs comme élément central.
Résultat bien des pages plus tard. Une intrigue qui multiplie les facilités, dans un contexte ésotérique assez lourd. le cheminement du récit est assez chaotique. Cela s'accepte quand au bout d'un moment tout se remet sur des rails et que le lecteur intérieurement repense à ce qu'il a lu en se disant "mais oui bien sûr"... Mais là, désolé, j'ai pas vu la logique. Échec et mat.
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Quel rapport peut il bien y avoir entre des religieuses vivant sous la révolution française et une jeune informaticienne vivant 200 ans plus tard.
Réponse : le jeu d'échec dit de Montglane
Je me suis laissée entraînée dans ce livre qui traverse les siècles,de l'OPEP à Charlemagne en passant par Robespierre on a affaire à une maîtresse du suspense. Aventure, mystères, meurtres, complots ...

Et pas la peine de savoir jouer aux échecs.
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Je viens de faire quelque chose que je n'aime pas faire et qui ne m'arrive qu'une ou deux fois par an. Je viens de stopper ma lecture de ce roman avant la fin !

Je me suis plongé dans la lecture de ce livre sur les conseils d'un collègue et force est de constater que nous n'avons vraiment pas les mêmes goûts. Pourtant le pitch de l'histoire, une intrigue ésotérique sur un échiquier ayant appartenu à Charlemagne se déroulant sur différentes époques, avait tout pour me séduire. Mais, les descriptions interminables des lieux et époques de l'auteur(e) ont eu raison de ma persévérance. J'avais souvent l'impression qu'elle me tartinait ses connaissances et sa cultures comme de la confiture sur une énorme tranche de pain.
D'aucuns, qui me connaissent, pourraient me rétorquer qu'un de mes auteurs favoris, à savoir Stephen King, n'est pas en reste quand il s'agit de servir de longues descriptions à ses lecteurs. Sur ce, je ne leur donnerais pas tort mais en ajoutant que dans son cas, cela me permet, presque systématiquement, de me plonger dans l'ambiance de son roman, ce qui n'est manifestement pas le cas ici. En effet, a mon humble avis, Katherine Neville n'a indéniablement le talent de conteur de Stephen King car je suis resté totalement extérieur à son récit.

En conclusion, je dirais que malgré un pitch séduisant, ce roman a été desservi par un emballage plus que décevant, avec beaucoup trop de longueurs.

[critique réalisée après la lecture de seulement 200 pages sur 700]
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Ce livre, c'est un peu comme une partie d'échecs grandeur nature, un peu comme un repas de famille avec des gens qu'on n'a pas vu depuis des années : on sait où on est quand on commence, avec un peu de stress, mais on ne sait pas où on va ni où tout ça va finir...

La double histoire du jeu de Montglane nous emporte, à l'époque de la Révolution française autant qu'à celle du crach de 1973, on n'arrive pas à bien situer le tout jusqu'à ce qu'elles se rejoignent et que leurs fils deviennent inextricables...

Ce qui est extraordinaire, c'est la différence de style entre les deux face de l'intrigue : on dirait que parce que l'époque est différente, le narrateur n'est pas le même...


Bref, cette histoire mi-enquête mi-thriller, je n'ai pas pu la lâcher avent de l'avoir finie (et pourtant gros pavé de 900 pages, presque !), elle est très prenante, on gravite dans le monde des échecs, dans celui des sphères du pouvoir de Robespierre et de Napoléon, de la reine Catherine de Russie, du Cardinal de Richelieu et de l'évêque d'Autun... Autant de personnages avides de pouvoir, du pouvoir donné par le Jeu, qui essayent de déchiffrer le secret de la toute-puissance, et donc chacune des actions se ressent sur le comportement des protagonistes de 1972, qui eux aussi, doivent se mettre à la poursuite du jeu Montglane pour que ses pièces ne soient pas réunies à mauvais escient...
On y croit, on y croit ! Et on est bluffé jusqu'au bout.

Cependant, bémol sur la fin : elle est inexistante. Comparé à toute l'intrigue, on ne comprend pas pourquoi cette fin si évidente a été placée là... de même, certains évènements étaient courus d'avance, mais je vous demande, dans quel bouquin n'y a-t-il aucune scène courue d'avance ?

Bref, je conseille ce livre aux amateurs de Thrillers, d'enquêtes et d'énigmes, mais pas aux passionnées d'échecs, qui ne se retrouveront pas dans les joueurs ni dans l'atmosphère de ce roman.
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Acheté sur une brocante j'ai dévoré ce livre pendant (une petite partie de)mes vacances d'été. C'est un pavé, c'est à la fois très fouillé et truffé d'erreurs (historiques notamment), mais il suffit de se laisser guider. le style (la traduction) est efficace et ça se lit facilement.
On se prend à essayer d'anticiper les coups (comme aux échecs), et même si la stratégie est très compliquée, on se prend aux surprises et revirements de l'histoire.
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Tout part d'une légende, celle d'un jeu d'échec ayant appartenu à Charlemagne dont la possession donnerait un pouvoir absolu à celui qui le détient. Il peut aussi toucher à l'équilibre du monde et est, pour cela, très convoité par les puissants.
En fait, Charlemagne n'a pas connu le jeu d'échecs, introduit seulement en Occident par les Arabes deux siècles plus tard. Mais l'abbaye royale de Saint Denis a longtemps conservé dans son trésor de spectaculaires pièces en ivoire dont la légende voulait qu'elles aient été offertes à l'empereur par le calife de Bagdad, Haroun al Rachid, à l'occasion de son couronnement. de dimension inhabituelle, ces pièces sont d'apparat, leur fonction est symbolique. le jeu lui-même constitue pour la société médiévale un système permettant d'appréhender la place de chacun.

«Le Huit» est le premier roman de Katherine Neville. Ce thriller historique est entièrement construit autour du jeu d'échecs. L'héroïne, Catherine Velis, entre dans le monde complexe des échecs malgré elle, choisie pour retrouver les pièces de ce jeu, le jeu Montglane. Elle devra en apprendre les règles avant de se rendre compte qu'elle fait elle-même partie du jeu.

Pour apprécier ce récit, il faut au moins quelques bases concernant les échecs. Ils sont en effet omniprésents, que ce soit en prélude aux chapitres ou dans le déroulement même du récit. Quelques passages peuvent paraître obscurs tant les termes employés et les déplacements décrits sont précis. Pour un non initié, cela parait inutile or toute la construction du récit se base sur les figures et déplacements inhérents à ce jeu. Cela entraîne quelques lourdeurs, à mon sens. On aurait pu éviter ces longues descriptions.

Le récit, quant à lui, mêle deux trames parallèles : l'une se déroulant au 18e siècle, l'autre dans les années 1970. Deux époques bien différentes et un peu trop éloignées à mon goût. Les précisions historiques fourmillent dans la première (au point que quelques anachronismes s'y sont glissés) et la profusion de personnages historiques alourdit le récit, alors qu'ils sont quasiment absents de la seconde. Cela donne une impression de confusion dommageable à l'intrigue.
L'idée de départ est originale, les personnages contemporains sont consistants et intéressants et le suspens tient en haleine. Cependant, un peu moins de rocambolesque et un peu plus de concision auraient donné à ce roman l'intensité qui lui manque indéniablement.

Un (long) moment de distraction que la lecture de ces presque 700 pages mais pas un souvenir impérissable.

Lien : http://argali.eklablog.fr/le..
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