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Jack Lennon tome 4 sur 6
EAN : 9782743638603
318 pages
Payot et Rivages (04/01/2017)
3.64/5   28 notes
Résumé :
Après avoir été grièvement blessé dans une fusillade, l'inspecteur Jack Lennon voit sa vie partir à la dérive. Un jour, Rea Carlisle, une ex fiancée, vient lui demander de l'aide: elle a découvert un étrange album relatant des meurtres au domicile d'un oncle qui vient de se suicider. L'album disparaît au moment où Rea s'apprête à rencontrer Jack Lennon. Quelque temps plus tard, c'est Rea qui est assassinée. Jack devient le principal suspect...

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Critiques, Analyses et Avis (9) Voir plus Ajouter une critique
Décidément, comme héros qui a la poisse, Jack Lennon n'est pas le dernier de la classe !
Je pensais qu'avoir l'avoir laissé en mauvaise posture à la fin du tome précédent, (Âmes volées) alors qu'il s'était fait tirer dessus en plein aéroport, on pouvait difficilement faire pire…
En ben que nenni ! le héros, ou plutôt le personnage principal, car dur pour Jack de faire bonne figure dans cette catégorie, va continuer sa dégringolade…
Plus tout à fait en convalescence après ses déboires dans son aventure précédente, il est devenu à présent accroc aux antalgiques (cela change du flic irlandais alcoolique, je trouve !  )…. En butte aux pressions de sa hiérarchie toujours aussi corrompue, il va être cette fois ci accusé de meurtre…En effet, une de ses anciennes petites amies, après l'avoir sollicité en tant qu'enquêteur , va être retrouvée assassinée…La personne vue dans les alentours au moment du meurtre est évidemment Jack….Et comble de malchance, en parallèle, la garde de sa fille Ellen semble être compromise…
Difficile d'être en plus mauvaise posture, car question crédibilité, on ne peut pas dire que Jack est un modèle du genre….
J'ai beaucoup aimé ce quatrième (et apparemment dernier ) tome de cette « Trilogie de Belfast ».
La aussi, j'ai lu ce tome avec beaucoup de fébrilité car il faut dire que le suspens va crescendo et j'avais trop envie de savoir ce qu'il allait advenir de Jack.
Je réalise à présent qu'il ne me reste plus qu'un livre à découvrir de cet auteur : Ratlines. Je dois reconnaître que Stuart Neville occupe une place de choix dans mes auteurs irlandais de polars favoris avec en ex aequo Adrian McKinty dont j'aime aussi beaucoup le style et les productions…

Challenge Séries 2021
Challenge Mauvais genres 2021
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Stuart Neville s'est fait connaître en France avec “Les fantômes de Belfast” (Prix Mystère de la critique 2012) polar mélancolique et poisseux, où apparaissait pour la première fois l'inspecteur Jack Lennon un être malmené par la vie et son métier et naviguant dans un Belfast, elle même meurtrie par les stigmates de son histoire et de la guerre civile déchirant l'Irlande du Nord.

Les romans de Neville font un peu penser à ceux de Gordon Ferris dont on a parlé récemment, dans le sens où la ville dans lequel l'intrigue se déroule est fondamental et rentre en lien avec les états d'âme de ses héros.

Les personnages des romans de Neville touche par leurs fragilité tant ils semblent ébranlés par les cicatrices de la vie et rentre en collision avec une société irlandaise freinée et meurtrie de longue date .

Plus que jamais le Jack Lennon du “Le silence pour toujours”, ce quatrième épisode empétrée dans une situation particulièrement délicate- il est soupconné de meurtres lorsqu'une ex fiancée qui a fait appel à ses services est retrouvée morte- montre ses failles et ses meurtrissures, mais parviendra quand même à faire la lumière sur la vérité au cours d'une intrigue très sombre mais particulièrement captivante.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Stuart Neville nous propose une fois de plus une histoire bien noire, où les règlements de compte sont encore et toujours l'héritage du passé peu glorieux que Belfast a connu.

Quand il était jeune, il n'y voyait guère plus qu'une grosse agglomération, avec ses usines mortes ou moribondes, ses citoyens dressés les uns contre les autres au milieu de ruines. Des gens si pleins de haine qu'ils ne comprenaient pas que leur véritable ennemi était la pauvreté contre laquelle ils auraient dû s'unir. Au lieu de quoi, ils se retranchaient dans des mondes où Eux s'opposaient à Nous, ils élevaient des barricades, et laissaient le sang couler.

On retrouve Jack Lennon, flic toujours sur pied, mais boitant bas, accro aux analgésiques, en congé de maladie et risquant la suspension suite à une fusillade avec un autre officier qui tentait de l'assassiner (Âmes volées). Heureusement pour lui, son nouveau superviseur, la DCI Serena Flanagan, semble être complètement honnête et exempte de tout lien passé douteux, ce qui s'avère exceptionnel dans le monde de Lennon. Toutefois elle se méfie beaucoup de lui, étant donné ses états de service et les accusations dont il fait l'objet.

Ainsi, Jack n'est pas en pleine forme quand il est contacté par une ex, Rea Carlisle. Elle vient de découvrir dans la maison d'un oncle décédé un album atroce relatant des assassinats dont l'oncle a été complice au fil des années. le propre père de Rea, un éminent politicien unioniste, membre de l'Assemblée d'Irlande du Nord, apparaît aussi sur une photo, ce qui devient un élément particulièrement compromettant pour la suite de sa carrière. le temps qu'un Jack sceptique vienne la voir, l'album a été volé. Peu après sa visite, Rea est sauvagement assassinée, et Jack est le dernier à avoir été vu entrant chez elle.

Dans ce quatrième tome, Stuart Neville place enfin Jack Lennon comme personnage principal de l'intrigue. Jack va de plus en plus mal et n'arrive plus à concilier son boulot de flic et sa vie personnelle dont la garde de sa fille fait partie. Chaque jour qui vient lui apporte de nouveaux lots d'emmerdes, toutes plus graves les unes que les autres. Mais cela ne freine pas son obstination. Lennon veut absolument comprendre ce qui est arrivé à Rea et au livre avant qu'il ne perde non seulement son travail, mais aussi sa liberté et sa fille.

Neville a cette capacité de pouvoir attirer le lecteur dès la toute première page et l'accrocher davantage au fil des chapitres. Personnes sensibles s'abstenir. Neville n'a pas peur de la violence, des personnages corrompus, ni des développements controversés de l'intrigue. Tout cela rend ses histoires plus réalistes et passionnantes.

Jack Lennon apparaît comme un héros particulièrement humain, tant les actions qu'il entreprend et les décisions qu'il prend sont imparfaites, et pourtant si humaines. Sa relation et son amour évident pour sa fille Ellen peuvent être la seule chose pure qui soit dans son existence.
La même chose peut être dite pour la plupart des personnages de cette série. Ils sont tous humains et reconnaissables à cause de leurs défauts, de leurs préjugés et de leurs erreurs autant que de leurs traits les plus admirables. Leur santé, leurs antécédents, leur statut social influencent leur fonctionnement. En conséquence, le livre a beaucoup plus de profondeur qu'un thriller moyen.

Bref, c'est un livre pour tous ceux qui aiment une histoire en profondeur, passionnante, bien écrite par un auteur qui tisse de la magie avec ses mots.

Mes chroniques littéraires sur http://www.bibli-oli.blogspot.be
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Il y a quelques temps, j'avais été scotchée par une trilogie de cet auteur irlandais, Stuart Neville. J'avais adoré, vraiment : « Les fantômes de Belfast », « Collusion » et « Âmes volées » Des thrillers haletants sur fond politique d'après guerre civile en Irlande. A couper le souffle.
Alors évidemment, retrouver l'inspecteur Jack Lennon, même dans un très sale état (et il l'est.... faut dire qu'on l'avait laissé dans « Âmes volées » avec trois balles dans le corps reçues à l'abord d'un aéroport, dans un petit matin glacé et lugubre...).... c'est un immense plaisir. Et j'ai plongé direct !
Décidément Stuart Neville écrit très bien, nous tient en haleine avec maestria et nous parle de l'Irlande profonde, celle qui se cache derrière les cartes postales touristiques, son Irlande, la vraie. Pas toujours très zen comme ambiance, mais c'est intéressant de découvrir la réalité des choses.
« Le silence pour toujours » est peut-être un peu en dessous de la trilogie, mais à peine. Là j'exagère presque en disant cela. J'ai beaucoup aimé un nouveau personnage en la personne de l'inspecteur-chef Serena Flanagan... et je la verrais bien continuer la « série » au côté de Jack Lennon, même si Stuart Neville nous l'annonce complètement fini... Perso, je n'y crois pas.... et j'attends avec impatience la suite de ses aventures, avec sa fille Ellen, dans le service de Fanagan.
Bref, à lire... C'est mieux si on a lu les précédents de la « série » Jack Lennon, mais pas complètement indispensable. Bonne découverte !
Lien : https://mapassionleslivres.w..
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C'est avec plaisir que je remercie encore une fois les éditions Rivages pour la découverte de ce roman. Car voilà encore une belle surprise !

L'histoire se passe en Irlande du Nord, à Belfast. Dans un climat tendu, dans un pays encore marqué par les séquelles de la guerre civile.
Rea Carlisle, en héritant de la maison de son oncle décédé, découvre un curieux livre. Une sorte de journal de bord assez morbide. Au milieu des mèches de cheveux, des ongles coupés et des notes sur les traques, Rae comprend très vite : son oncle tenait un journal sur les personnes qu'il tuait.
Face au refus de son père de le dire aux policiers, un politicien qui ne veut pas de vagues pour sa candidature, Rae se voit obligée d'appeler un ex, Jack Lennon, un ancien flic blessé lors d'une mission.
Sans vraiment la croire mais pour l'aider, Jack Lennon se penche sur cette enquête. Mais quelques heures après leur rencontre, quand Rae est retrouvée assassinée dans la maison de son oncle et que Jack reste la dernière personne à l'avoir vu, il n'a d'autres choix que d'intervenir. La culpabilité de ne pas l'avoir cru avant, la douleur de l'avoir perdue et la rage d'être soupçonné, vont le faire avancer dans une histoire bien compliquée pour découvrir la vérité.

Ce thriller sombre est génial. Tout se met en place très vite et le lecteur se retrouve rapidement avec plusieurs questions en tête et des réponses qui ne viennent pas. Jack Lennon est un personnage très bien créé. Il incarne parfaitement le flic aux valeurs solides qui a été mis au placard pour avoir cru en ses convictions, au détriment d'une enquête aboutie. Il n'est pas forcément sympathique mais reste touchant dans son vécu et son dévouement.
L'atmosphère pesante de Belfast se ressent et cela donne du « corps » à l'histoire. On sent que le pays et les habitants sont encore marqués par cette guerre.
J'ai beaucoup aimé le style d'écriture de Stuart Neville. Les chapitres sont courts, la lecture est fluide et détaillée, noire mais pas lourde pour autant. C'est un auteur que j'aurais beaucoup de plaisir à retrouver !

J'aurais peut-être aimé un autre dénouement. Je ne dis pas que celui qui est proposé par l'auteur ne convient pas car la fin est bien menée mais j'aurais aimé être plus surprise. Je pense qu'une fin qui aurait un peu plus « retourné » les choses ou les a priori sur les personnages aurait fait de ce thriller noir, un coup de coeur.

Ma note : 17 / 20

Si je le conseille ? Oui, sans aucun doute. C'est vraiment un très bon thriller noir (mais pas trop sombre) qui est accessible à beaucoup de monde. C'est presque un mélange de polar / thriller en fait. Belfast est une ville qui laisse émaner beaucoup d'émotions et par moments on pourrait presque l'identifier à un personnage. Les blessures et l'atmosphère sont palpables et renforcent l'intrigue du roman. Un très bon livre !!

Lien : https://sanshistoire.wixsite..
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Citations et extraits (20) Voir plus Ajouter une citation
"Même à travers le masque, elle percevait l’odeur métallique, carnée, de la mort violente. L’atmosphère en était chargée. Elle monta l’escalier en évitant prudemment le rouge. En haut, elle dut se tenir à la rampe pour franchir la flaque d’une large enjambée…"
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Le jour s’était levé quand Lennon s’éveilla. Il rêvait d’un fou qu’il avait vu pour la dernière fois dans une maison en flammes aux environs de Drogheda, et le brasier les engloutissait tous les deux.
Haletant, les sens encore tourneboulés, il attrapa le téléphone dans sa poche à la deuxième sonnerie. Numéro secret.
« Allô ? dit-il d’une voix enrouée par le sommeil.
– Jack ? C’est Alan.
– Qu’est-ce qu’il y a ? Il est à peine six heures et demie.
– Cette femme dont tu m’as parlé hier, répondit Uprichard. À Deramore Gardens.
– Oui ? Eh bien ?
– C’était la fille de Graham Carlisle ?
– Oui. Rea Carlisle. »
Lennon entendit Uprichard respirer. « Alan, qu’est-ce qui se passe ?
– Elle est morte, Jack. Elle a été tabassée avec un pied-de-biche. »
Incrédule, Lennon secoua la tête. « Qu’est-ce que tu racontes ?
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« Qu’est-ce que t’as à me regarder, toi ? Tu me cherches ? »
Si je n’avais pas voulu éviter une scène, je lui aurais sauté à la gorge. Mais je me suis contenté de le dévisager, je l’ai laissé entrevoir un peu de moi, de la méchanceté profonde qui m’habite.
Il n’a plus rien dit et est devenu tout pâle. Il a dégluti, tourné les talons, puis il est parti. Un animal en reconnaît un autre. Il sait quand tenir tête, et quand prendre la fuite.
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Un animal en reconnait un autre. Il sait quand tenir tete, et quand prendre la fuite.
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Graham marqua une pause à mi-chemin de la porte. « D’ailleurs, nous ne savons même pas si c’est réel. Et s’il ne s’agissait que de fantasmes, des idées dans la tête d’un malade ? Tu l’as dit toi-même, à certains moments, Raymond a l’air d’être complètement barré.
– C’est réel, papa. J’ai cherché Gwen Headley sur Internet. Tout y est, comment elle a disparu, tous les détails. »
Graham lâcha un petit rire méprisant. « Oh, c’est sur Internet. Alors, c’est sûrement vrai.
– C’est sur tous les sites des journaux dont les archives remontent aussi loin. La presse entière en a parlé à l’époque. C’est réel. Et ses parents se demandent encore ce qui lui est arrivé.
– S’ils sont encore en vie. »
Ida se pencha en avant sur la chaise. « C’est ce que j’ai dit. Hein, Rea ? Ils sont peut-être morts et enterrés, on n’en sait rien.
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Videos de Stuart Neville (4) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Stuart Neville
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"Prémices de la chute" de Frédéric Paulin (Agullo) "Animal" de Sandrine Collette (Denoël) "Ceux que nous avons abandonnés" de Stuart Neville (Rivages/Noir)
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