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Jack Lennon tome 3 sur 6
EAN : 9782743626228
416 pages
Payot et Rivages (02/10/2013)
3.6/5   30 notes
Résumé :
Âmes volées de Stuart Neville Traduit de l?anglais (Irlande) par Fabienne Duvigneau Editions Rivages L?inspecteur Jack Lennon aurait bien aimé passer Noël avec sa fille, mais la police de Belfast est confrontée à un trafic de filles venues de l?Est, orchestré par des Lituaniens alliés à un groupe de Loyalistes. Galya, jeune prostituée ukrainienne, a pris la fuite après avoir tué l?un des deux chefs du gang. Lorsque le corps de Tomas est découvert, son frère Arturas ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (11) Voir plus Ajouter une critique
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Retrouver Jack Lennon pour une nouvelle aventure a été à nouveau été un bon moment de plaisir littéraire.
En effet, j'avoue que Stuart Neville, est un auteur irlandais que j'aime vraiment beaucoup et sa trilogie de Belfast m'a définitivement conquise.
Cette fois-ci, Jack Lennon partage la vedette avec un personnage féminin.
Galya, jeune ukrainienne qui se retrouve en Irlande comme tant d'autres de jeunes femmes qui se sont laissé manipuler par des promesses en l'air. Elle va se retrouver dans un réseau de prostitution mais la jeune femme se rebelle. Elle va d'ailleurs passer à l'acte et tuer un homme clef dans ce sinistre trafic de chair humaine et de plus, cerise sur le gâteau, réussit à s'enfuir. Evidemment, ce genre d'acte ne peut pas rester impuni, et sa tête va être mise à prix par le frère de sa victime….
Mais si Galya a disparu, on peut se demander si le sauveur qu'elle a rencontré de manière fort providentielle est aussi désintéressé que cela…
En parallèle, Jack Lennon, toujours en opposition avec certains membres de la police impliqués dans de sombres histoires de corruption, peine à mener son enquête. Les morts semblent se multiplier au fur et à mesure de l'avancée de son enquête…
De plus, il se retrouve à présent père à temps et il faut dire que la petite Ellen si attachante nécessite une présence parentale importante pour se reconstruire…
Entre les histoires de Galya et de jack, le lecteur ne s'ennuie pas une seconde et j'avoue avoir tourné les pages de mon livre avec fébrilité… Suspens et action sont parfaitement dosés dans cet excellent livre et je n'ai qu'une hâte : lire la suite qui est aussi le dernier livre mettant en scène ce policier irlandais.



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Il n'y a pas de tueur en série en Irlande du Nord. Les psychopathes n'avaient qu'à intégrer les rangs d'une organisation paramilitaire pour assouvir leurs pulsions meurtrières. Mais les temps changent depuis l'accord du Vendredi saint, les monstres sont lâchés et le pays accueille désormais des criminels venus d'autres pays. Stuart Neville traite des réseaux de proxénétisme et place au centre du roman Galya, une Ukrainienne entrée en Irlande du Nord sous une fausse identité. La jeune femme travaille d'abord dans une champignonnière jusqu'à ce que deux gangsters lituaniens choisissent de tirer un tout autre profit de sa beauté. Ils la vendent à des paramilitaires loyalistes qui ont pour projet de la prostituer dans un appartement de Belfast. Son premier client ne la touche pas, lui parle de Jésus et lui propose de l'aider. Quant au second, un des deux Lituaniens, elle l'égorge avec un tesson de bouteille dans un geste désespéré. La voilà plongée dans une spirale infernale où elle devra affronter la cruauté et la folie des hommes.
"Âmes volées" est assez différent des deux premiers volets de la série "Jack Lennon". L'auteur y fait abstraction du contexte nord-irlandais et livre un thriller de facture classique. Captivant mais traditionnel. Seuls subsistent quelques résurgences de "Collusion", comme par exemple le double jeu des services de renseignement et la trahison au sein de la police. Outre ces échos des épisodes précédents, l'auteur pose aussi des pierres pour préparer ceux à venir... "to be continued"... L'inspecteur Lennon est le fil qui lie les romans même si son histoire personnelle est ici peu développée. Si j'ai regretté que le roman soit moins imprégné du contexte irlandais, j'ai apprécié cette volonté de Stuart Neville de reconquérir l'étincelle d'humanité volée à des femmes traitées comme des esclaves sexuelles.
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Galya, ukrainienne partie vers l'Europe de l'Ouest pour trouver un travail est tombée entre les mains d'un gang lituanien qui veut la forcer à se prostituer ; alors que l'un deux entreprend de la violer, elle le tue en l'égorgeant avec un morceau de verre. Quelques heures plus tard, Jack Lennon doit enquêter sur le meurtre d'un truand lituanien dont on vient de retrouver le cadavre. Dans Belfast un homme rôde à la recherche de ces prostituées de l'Est dont il dit vouloir sauver leurs âmes. Dans le même temps, Arturas, chef violent de la bande qui entendait asservir Galya recherche cette dernière afin de venger son frère, celui-là même que la jeune fille a tué.

Après le tueur repentant des Fantômes de Belfast et le tueur impitoyable de Collusion, le premier au service d'une cause, le deuxième à son propre service, Stuart Neville fait place à un nouvel éventail d'assassins : le tueur en série, le tueur psychopathe et la meurtrière malgré elle.
Délaissant l'arrière-plan politique qui agitait les deux premiers volumes de son oeuvre, Stuart Neville se tourne avec Âmes volées vers un thriller plus classique même s'il révèle lui aussi bien des choses sur la société irlandaise actuelle, de l'implantation du crime organisé venu d'Europe de l'Est à la situation économique bien fragile de l'Irlande en général et de l'Irlande du Nord en particulier. Il montre aussi derrière la course de ces destins enchevêtrés que les arrangements, les collusions et la corruptions qu'avait pu favoriser le conflit nord-irlandais n'ont pas disparu avec le semblant d'apaisement de ces dernières années et que ceux qui sont à vendre n'ont pas de parti : loyalistes, catholiques ou gangsters lituaniens, il suffit que cela paye.

Mais plus que tout cela, donc, Stuart Neville a d'évidence cherché à écrire un thriller efficace, tendu, à l'action resserrée sur quelques jours de courses mêlées : les gangsters après Galya, la police après les gangsters, Galya essayant d'échapper à son second bourreau, ce dernier tentant d'éviter la police, et les hommes de mains d'Arturas cherchant par ailleurs en tentant de mettre la main sur Galya à ne pas subir les foudres d'un patron qui n'arrive pas à se dépêtrer de l'emprise de sa mère. Malgré la profusion de personnages et d'arcs narratifs destinés à se rencontrer, Neville réussit à ne jamais égarer le lecteur – et l'on pourra d'ailleurs regretter que sous cet apparent chaos les ficelles qui permettent de garder le lecteur sur le droit chemin soient parfois un peu trop apparentes, comme si ce dernier avait besoin de ces béquilles et ne pouvait pas suivre seul le chemin.

Bref, tout cela est fait avec métier. Cela signifie aussi que l'on frôle régulièrement le poncif ou l'artificialité, mais Neville a néanmoins un petit truc en plus qui le sauve et l'extrait un peu de la masse. C'est cette d'abord cette drôle de configuration : depuis Les fantômes de Belfast, Jack Lennon est toujours présent ; il est devenu un personnage principal avec Collusion mais n'est jamais LE personnage principal. Il est toujours là, parfois en avant, souvent en retrait, et se construit petit à petit, Neville nous dévoilant par légères touches sa personnalité. C'est ensuite cette capacité de l'auteur à doter ses personnages de vie, d'épaisseur ; c'est ici le cas avec le beau portrait de Galya ou celui plus ambigu d'Herkus, l'homme de main. Il est d'ailleurs dommage au passage que le tueur en série, pour sa part, ne sorte pas du stéréotype, pas plus d'ailleurs qu'Arturas.

Reste néanmoins qu'Âmes volées se révèle être un roman prenant et tout à fait agréable à lire. On attendra sans doute le prochain volume pour se faire une idée plus définitive de Stuart Neville, auteur prometteur avec ses deux premiers romans qui semble là se chercher un peu.

Lien : http://www.encoredunoir.com/..
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Me replonger dans les aventures de Jack Lennon reste un vrai plaisir tant j'affectionne particulièrement le style de l'auteur, Stuart Neville. Âmes volées est le troisième tome de cette série, publié en français par les Editions Rivages en 2013, et réédité en format poche dans la collection Rivages/Noir en 2017.

Comparé aux deux tomes précédents, dont le second est vraiment la suite du premier, celui-ci est en quelque sorte une autre aventure de l'inspecteur Jack Lennon, et peut dès lors être lu séparément, même si quelques allusions font référence aux tomes précédents, de même que la présence de l'un ou l'autre personnage récurrent.
L'histoire se déroule une fois de plus en Irlande du Nord, même si les thèmes développés sont l'esclavagisme moderne et la traite des êtres humains, thèmes malheureusement non spécifiques à ce pays.

D'emblée on rentre dans un récit captivant où une jeune prostituée poignarde un redoutable malfrat qui n'est autre que le frère d'un chef de gang respecté.
Accrochez les ceintures, ça secoue ! Ça secoue d'emblée, et loin de se calmer le rythme s'accélère tout du long. Stuart Neville utilise à bon escient les codes du genre pour entretenir le suspense et captiver son lecteur : chasse à l'homme (et à la femme), règlements de comptes, courses poursuites, flics véreux, truands sans morale, ...
Neville a le sens du rythme, une maîtrise impressionnante du tempo et du découpage du récit au service d'un suspense implacable.
Par rapport aux tomes précédents, il développe le côté thriller par l'introduction d'un personnage psychopathe, pasteur illuminé, instrument du Seigneur, qui se croit chargé d'une mission divine en sauvant les âmes des prostituées. Âmes sensibles et coeurs fragiles s'abstenir.

Voilà pourquoi il choisissait ces filles-là. Les âmes volées, les filles perdues, les prostituées dépourvues d'identité. Les voleurs de ces jeunes femmes avertiraient-ils la police du vol dont ils étaient à leur tour victimes ?
« Je vole ce qui a été volé », dit-il.

Parmi les personnages suscitant le plus d'empathie, il y a évidemment l'inspecteur Jack Lennon, flic rejeté par sa famille et ses collègues, pour être un catholique travaillant dans la police protestante d'Irlande du Nord. Après avoir perdu sa femme, il essaie d'assumer son rôle de père vis-à-vis de sa fille Ellen, un semblant de vie de famille pas toujours conciliable avec son boulot de flic et la charge de travail imposée par ses supérieurs et collègues dont certains n'hésitent pas à accepter des dessous-de-table de la pègre pour arrondir leurs fins de mois. Malgré ses faiblesses, Jack refuse toute compromission et corruption, ce qui ne fait qu'accentuer ses conflits avec sa hiérarchie.

Galya, la jeune prostituée, est l'exemple type de fille subissant la prostitution. Ukrainienne, issue d'une famille défavorisée, elle accepte les propositions d'émigration vers l'Irlande du Nord afin d'y trouver un emploi bien rémunéré et venir en aide à sa famille. Non seulement des individus peu scrupuleux en ont décidé autrement, mais en plus elle tombe dans les griffes d'un psychopathe qui prétend la délivrer. Forte et courageuse , elle va faire preuve d'acharnement pour rester en vie. Ses pleurs et ses appels à l'aide à sa mama sont bouleversants.

Quant aux méchants, je citerai principalement Arturas Strazdas et Herkus, son homme de main. Arturas est le chef du gang lituanien. Élevé par une mère tyrannique, il n'a aucun respect pour la vie humaine mais voue à sa mère une obéissance absolue lorsque celle-ci réclame vengeance pour le meurtre de son fils. Arturas semble même content d'être débarrassé d'un frère instable, bagarreur, souvent source d'ennuis, mais il tremble en entendant la voix de sa mère, allant même jusque mettre sa vie en danger pour la satisfaire.

Herkus est un ex-militaire, gros gabarit, fumier sans états d'âme, l'exécuteur des basses besognes pour le compte de Arturas.

Âmes volées est un polar/thriller qui ne s'oublie pas de sitôt, qui secoue, qui laisse des traces, pour notre plus grand plaisir.

Toutes mes chroniques sur http://bibli-oli.blogspot.be
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Galya est une jeune ukrainienne. Elle arrive en Irlande clandestinement pour travailler et aider à la survie de sa famille. Dès son arrivée à Belfast, elle est achetée par un réseau de prostitution lituanien et se retrouve, malgré elle, le centre d'une histoire sordide. Son premier client se présente comme un pasteur. Il ne la touche pas et veut juste discuter avec elle. Il lui donne un crucifix et son numéro de téléphone. Il lui promet de l'aider si elle arrive à s'échapper.
Après le départ de cet homme, la « maquerelle » demande à Galya comment s'est passé cette première fois. Galya lui répond qu'il ne s'est rien passé, que l'homme voulait juste parler. Elle se met alors en colère, et en informe Tomas Strazdas, jeune frère d'Arturas, le chef du réseau mafieux. Tomas décide alors de lui apprendre ce qu'est son travail mais la tentative de viol tourne mal pour Tomas, Galya se défend et le tue. Darius et Sam, deux hommes de main, paniquent et décident de jeter le corps de Tomas dans la rivière et de tuer Galya. Ils savent que le chef de gang, Arturas, ne leur pardonnera pas la mort de son frère. Ils espèrent ainsi lui faire croire qu'il est parti avec la fille.
Une patrouille de police, intriguée par ce qui se passe au bord de cette rivière, se rapproche. Une fusillade éclate. Galya en profite pour s'échapper et appelle l'homme qui s'est présenté comme un sauveur. Billy Crawford n'est autre qu'un dangereux psychopathe. Il est persuadé que Jésus Christ lui a confié la mission de purifier toutes ces femmes de mauvaises vies et de les sauver des ténèbres. Il séquestre la jeune fille dans une maison isolée. Galya entend des plaintes à l'étage au dessus. Une autre personne serait-elle retenue ? Billy se prépare à ces rituels de purification et Galya tente tout pour échapper à ce monstre.
De son côté Arturas apprend la mort de Tomas et les circonstances de son meurtre. Poussé par sa mère qui ne veut pas le revoir tant que son petit dernier ne sera pas vengé et complètement abruti par les lignes de coke qu'il sniffe à longueur de journée, il n'a qu'une idée en tête : tuer la fille qui a assassiné son frère. Il ordonne à son chauffeur, Herkus, de la retrouver. Après quelques morts, Herkus obtient le portrait robot de Billy et part à sa recherche.
La police, elle, confie l'affaire à l'inspecteur Jack Lennon. C'est un homme dévasté par la mort de la mère de sa fille, brûlée dans l'incendie d'une maison [cette histoire s'est passée dans l'un des deux romans précédents que je n'ai pas lus, je ne peux donc en dire plus]. La bienveillance d'une voisine (amoureuse?), Suzanne, lui permet de mieux vivre et surtout il peut compter sur elle pour s'occuper de sa fille Ellen.
Il mène l'enquête et découvre rapidement l'existence de Galya. Il part à sa recherche sans savoir où va le mener cette course-poursuite.
Le suspens du roman : Qui retrouvera la jeune fille en premier ? Va-t-elle s'en sortir ?
Ce roman est le troisième volet de la trilogie dite de Belfast (vol. 1 : Les fantômes de Belfast ; vol. 2: Collusion). C'est un roman à part entière qui peut se lire indépendamment des deux tomes précédents. Seule l'histoire personnelle de Jack Lennon reste floue sans la lecture des deux volumes pré-cités. C'est un personnage hanté par la mort de la mère de sa fille dont on comprend que les circonstances ne sont pas naturelles et serait la conséquence d'une enquête de l'inspecteur. Quelques passages indiquent le retour du tueur alors que Jack pensait qu'il avait péri dans l'incendie où il a perdu sa femme. Serait-ce les prémices d'un nouveau roman ?
Les chapitres sont courts mais bien rythmés. le suspens est maintenu jusqu'aux dernières pages. On y trouve la violence des bas-fonds irlandais et des réseaux mafieux, des meurtres de sang froid, un psychopathe, des ripoux, des bons flics, des flics épuisés, dépressifs, mais aussi des personnes bienveillantes et de l'espoir. C'est un bon thriller ni gore, ni glauque, juste ce qu'il faut pour en faire un vrai roman policier comme on les aime.
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critiques presse (1)
Actualitte
06 décembre 2013
Le récit avance à une cadence élevée, mais sans laisser le lecteur sur le bord de la route. Il y a largement autant d'action que dans n'importe quel film d'action hollywoodien, à la différence qu'ici les personnages sont travaillés (donc crédibles), les dialogues accrocheurs et l'ensemble extrêmement bien ficelé.
Lire la critique sur le site : Actualitte
Citations et extraits (25) Voir plus Ajouter une citation
Mais quelle raison aurait-on de lui poser des questions ? Quel crime conduirait les policiers jusqu’à cette fille ? (...)
Rien du tout.
Il n’y aurait pas de crime.
Voilà pourquoi il choisissait ces filles-là. Les âmes volées, les filles perdues, les prostituées dépourvues d’identité. Les voleurs de ces jeunes femmes avertiraient-ils la police du vol dont ils étaient à leur tour victimes ?
« Je vole ce qui a été volé », dit-il.
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Lennon ne pouvait pas changer ce qui s’était passé. En revanche, il allait tout faire pour qu’Ellen vive le mieux possible à partir de maintenant.
C’était supportable, au début. Le silence de la fillette le soulageait, d’une certaine manière, même si Lennon se savait lâche d’éprouver pareil sentiment. Puis vint la colère. Des éclairs aveuglants, comme la foudre dans un ciel bleu. La moindre contrariété pouvait déclencher une explosion. Si Ellen jouait avec une poupée, et que la poupée ne tenait pas assise comme elle le voulait, elle se mettait à hurler, se roulant par terre et se débattant en tous sens, mordant si on essayait de la contenir. Dans sa fureur, elle cassait parfois des objets ; que ceux-ci lui appartiennent à elle ou à son père, peu importait. Chaque flambée retombait aussi vite qu’elle avait démarré, et la fillette continuait comme si de rien n’était.
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Une âme humaine pouvait supporter la honte presque jusqu’à l’infini tant que celle-ci restait tapie à l’intérieur de soi, dissimulée aux yeux d’autrui.
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Lennon n’avait apparemment pas de chance avec les inspecteurs chef. C’était à l’un d’eux, Dan Hewitt, qu’il devait sa présence ici ce soir. En l’absence de preuves, et même s’il était possible –Lennon devait bien le reconnaître- de n’y voir qu’une simple expression de sa paranoïa, cette idée s’imposait à lui avec une force toute particulière. Hewitt ne l’avait-il pas vendu un peu plus d’un an auparavant, provoquant la mort de Marie McKenna et épargnant de justesse Ellen ?
Hewitt avait bien des secrets, et Lennon en savait assez pour mettre son ancien ami sur la sellette s’il choisissait un jour de les révéler. En attendant, il gardait ces informations bien rangées, une partie dans sa tête, une autre sur papier. Depuis un an, il épluchait des dossiers pour tenter de prouver l’implication de Hewitt dans des affaires qui avaient été classées sans donner lieu à des poursuites.
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- Je me fiche de ce que tu as demandé, l’interrompit Rasa, durcissant à nouveau la voix. Je t’ai sortie de là. Ça m’a couté un paquet d’argent et tu me le dois. Il te suffit de faire plaisir aux clients. C’est si pénible que ça ? Souris-leur, sois jolie et obéissante ».
Rasa se rapprocha de Gayla, tendit une main pour écarter les cheveux de son visage. « Tu es jolie, tu sais ».
Gayla se mordilla nerveusement un ongle.
« Comme une poupée, dit Rasa. C’est tout ce que tu as à faire. Sourire, être jolie et obéissante ».
Gayla tourna les yeux vers elle. « Et si je dis non ? ».
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