AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

Isabelle Troin (Traducteur)
EAN : 9782352943853
936 pages
Bragelonne (16/04/2010)
3.6/5   30 notes
Résumé :
Reeth Caldason est un berserker, et le dernier survivant d'une tribu de guerriers massacrée. Sujet à des crises de rage aveugle, il est forcé d'errer à travers le monde, avide de vengeance pour son peuple et d'un remède pour la malédiction magique qui l'afflige. Or, au pays de Bhealfa, la magie détermine l'ordre social. Chaque classe bénéficie de magies de différentes qualités : de maigres charmes pour les indigents et d'exorbitants sortilèges pour les riches ; le p... >Voir plus
Que lire après Vif-Argent - IntégraleVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
C'est toujours agréable de se lancer dans une trilogie quand on possède son intégrale et qu'on sait qu'on ne devra pas attendre après la fin d'un tome pour lire les suivants… Et dans le cas de Vif-Argent, c'est tant mieux, puisque la trilogie n'a de sens que comme un tout.
Reeth Caldason est un paria. Il est l'un des derniers de sa race, les Qalochiens, habitants originaires de l'île de Bhealfa et massacrés par l'occupant il y a bien des années. de plus, il est un hors-la-loi. Personne ne sait vraiment ce qu'il a fait pour acquérir ce statut, cependant il est recherché activement par toutes les autorités du monde connu. Il est également sujet à de mystérieuses crises de rage, lors desquelles il vaut mieux ne pas se trouver sur son chemin, et au cours desquelles il est habité par d'étranges visions. Il désire trouver un remède à son mal et pour cela, malgré ses profondes réticences envers la magie, cherche à rencontrer les plus grands sorciers connus afin de bénéficier de leurs connaissances. Ils sont probablement les seuls à pouvoir lui venir en aide. Bientôt, son chemin croise celui de Kutch, un apprenti magicien, auquel il va peu à peu s'attacher malgré lui, puis celui du patricien Dulian Karr, qu'il sauve d'une mort certaine lors d'une embuscade. Cette dernière rencontre va bouleverser son destin en le projetant au coeur d'intrigues dont la portée défie l'imagination…
Le monde de Vif-Argent est gouverné par la magie, qui est l'un des principaux déterminants de rang social. Les plus riches en font démonstration avec opulence et débauche, tandis que les pauvres doivent se contenter de sorts de contrebande dont l'efficacité est limitée, lorsqu'ils ne sont pas même dangereux. Cette magie se manifeste à travers des sorts tout ce qu'il y a de plus ordinaires (boules de feu etc.) mais surtout au travers de glamours, créatures éphémères qui envahissent les rues sous toutes les formes (humains, animaux, créatures mythologiques allant du magnifique au sordide) et dans tous les buts (divertissement, espionnage, communication,…). Toute cette magie trouve sa source dans une grille d'énergie créée au temps des Fondateurs (dont personne ne sait rien, sinon qu'ils étaient extrêmement puissants) et dans laquelle coule le vif-argent, également appelé « chariot de la magie »…
Je vous avoue qu'au début j'ai eu un peu de mal à vraiment me sentir à l'aise dans ce monde, puisque j'avais du mal à comprendre comment il fonctionnait. Les différents éléments sont expliqués au fur et à mesure, souvent grâce à des personnages « qualifiés » qui les exposent à d'autres, « ignorants ». Ce système est bien entendu très courant, et assez ingénieux puisqu'il permet d'intégrer les explications au récit lui-même en évitant de longs paragraphes de développement. Cependant je dirais qu'il est ici utilisé à trop grande échelle, puisque le lecteur met vraiment du temps à comprendre l'univers dans lequel il est tombé.
D'autant plus que celui-ci est très complexe, tant du point de vue du fonctionnement de la magie que de la politique. Cette dernière est en effet un élément essentiel de l'intrigue, et je l'ai trouvée très travaillée, suffisamment du moins pour qu'elle constitue un élément décisif mais aussi intéressant en lui-même. Les personnages également sont travaillés en profondeur et finissent par devenir attachants malgré leurs travers. L'un d'entre eux ne se justifie d'ailleurs que par son absurdité, le rendant risible au point d'être indispensable…
Enfin, pour moi, cette trilogie doit être lue en entier car un tome ne constitue pas une intrigue complète, comme c'est parfois le cas. Chacun s'achève après un évènement notable qui a considérablement fait progresser les choses, mais il ne constitue pas un tout. L'essentiel se passe dans le dernier livre…
En conclusion, nous avons une trilogie intéressante qui propose un monde particulièrement travaillé ainsi qu'une action quasi-permanente avec des combats haletants et des personnages attachants, et je ne peux que vous en conseiller la lecture !
Commenter  J’apprécie          30
Reeth Caldason est un des derniers survivants d'une tribu de guerriers méprisée et massacrée par les Clans, sbires des forces impériales. Affligé d'une malédiction liée à la magie, enclin à des crises de rage aveugle, il erre à travers le monde, avide de vengeance pour son peuple et d'un remède à son ensorcellement. Il fait par hasard la rencontre de Kutch, un jeune apprenti sorcier, avec lequel il se met en quête d'une mystérieuse société de magiciens, sans imaginer un instant qu'ils vont se retrouver mêlés au combat de la Résistance contre la tyrannie des Empires. Stan Nicholls construit un univers original, riche en détails et parfaitement élaboré. Il est gouverné par une magie sans pareil, remplaçant en substance toute technologie, qui est l'un des principaux fondements du pouvoir et de la hiérarchie sociale. Les gouvernants et les plus riches en font étalage avec aisance et démesure, tandis que le petit peuple se contente de recourir à des sorts mineurs ou de contrebande dont l'efficacité est limitée voire nulle. On observe avec intérêt les manoeuvres politiques et militaires développées par ces deux puissances rivales et leurs exécuteurs pour asservir et contrôler l'ensemble du monde connu selon un système complexe de colonies, de protectorats, ou d'états-vassaux. La magie omniprésente trouve sa source dans une grille d'énergie, créée au temps des Fondateurs, un peuple légendaire aujourd'hui disparu, et dans laquelle coule le vif-argent. Les différents éléments de l'histoire sont exposés au fur et à mesure du développement du récit, souvent par le biais de témoignage des protagonistes qui, au gré de la mise en place des intrigues, prennent place dans la saga. D'une manière générale, les personnages, hormis sans doute Kutch, se montrent peu avenants, manquant totalement de charisme ils s'avèrent plutôt égocentriques, arrogants, parfois même détestables, sans oublier qu'un certain nombre d'entre eux s'illustrent par une naïveté confondante qui frôle souvent la stupidité et l'irréflexion. On suit leurs aventures en simple spectateur, sans réellement être captivé par leur sort ou par l'enchaînement des faits. Pour autant, l'histoire, en elle-même, est loin d'être inintéressante mais, Stan Nicholls se perd trop souvent dans d'inutiles et fastidieuses digressions. Pour exemple, les chapitres mettant en scène les vicissitudes et les divagations de Melyobar en sont la parfaite illustration. Ils ne présentent pas la moindre corrélation ni pertinence avec l'intrigue et ne servent, en résumé, qu'à surcharger le récit. Les combats à répétition qui n'en finissent pas, les longs apartés existentialistes des uns et des autres complètent le tableau de la superfluité. En revanche, certains éléments essentiels, l'origine des Fondateurs, leur dessein, la provenance du Vif Argent son principe, la nature comme l'ascendance de Zerreiss et bien d'autres interrogations ne trouveront pas plus d'explication que de réponse. Comme c'est souvent le cas dans ce genre de saga, la conclusion s'avère décevante dans la mesure où tout se dénoue en quelque page, sans considérations particulières ni exhaustivité. On reste perplexe devant cette concision des plus lacunaires en regard de la densité de l'oeuvre.
Au final, Stan Nicholls élabore une saga convenable qui développe sur le fond une trame relativement inventive et qui dans l'ensemble n'est pas déplaisante, même si elle souffre de longueurs inappropriées au détriment d'une approche plus exhaustive et de personnages autrement sophistiqués.
Commenter  J’apprécie          30
C'est toujours agréable de se lancer dans une trilogie quand on possède son intégrale et qu'on sait qu'on ne devra pas attendre après la fin d'un tome pour lire les suivants… Et dans le cas de Vif-Argent, c'est tant mieux, puisque la trilogie n'a de sens que comme un tout.
Reeth Caldason est un paria. Il est l'un des derniers de sa race, les Qalochiens, habitants originaires de l'île de Bhealfa et massacrés par l'occupant il y a bien des années. de plus, il est un hors-la-loi. Personne ne sait vraiment ce qu'il a fait pour acquérir ce statut, cependant il est recherché activement par toutes les autorités du monde connu. Il est également sujet à de mystérieuses crises de rage, lors desquelles il vaut mieux ne pas se trouver sur son chemin, et au cours desquelles il est habité par d'étranges visions. Il désire trouver un remède à son mal et pour cela, malgré ses profondes réticences envers la magie, cherche à rencontrer les plus grands sorciers connus afin de bénéficier de leurs connaissances. Ils sont probablement les seuls à pouvoir lui venir en aide. Bientôt, son chemin croise celui de Kutch, un apprenti magicien, auquel il va peu à peu s'attacher malgré lui, puis celui du patricien Dulian Karr, qu'il sauve d'une mort certaine lors d'une embuscade. Cette dernière rencontre va bouleverser son destin en le projetant au coeur d'intrigues dont la portée défie l'imagination…
Le monde de Vif-Argent est gouverné par la magie, qui est l'un des principaux déterminants de rang social. Les plus riches en font démonstration avec opulence et débauche, tandis que les pauvres doivent se contenter de sorts de contrebande dont l'efficacité est limitée, lorsqu'ils ne sont pas même dangereux. Cette magie se manifeste à travers des sorts tout ce qu'il y a de plus ordinaires (boules de feu etc.) mais surtout au travers de glamours, créatures éphémères qui envahissent les rues sous toutes les formes (humains, animaux, créatures mythologiques allant du magnifique au sordide) et dans tous les buts (divertissement, espionnage, communication,…). Toute cette magie trouve sa source dans une grille d'énergie créée au temps des Fondateurs (dont personne ne sait rien, sinon qu'ils étaient extrêmement puissants) et dans laquelle coule le vif-argent, également appelé « chariot de la magie »…
Je vous avoue qu'au début j'ai eu un peu de mal à vraiment me sentir à l'aise dans ce monde, puisque j'avais du mal à comprendre comment il fonctionnait. Les différents éléments sont expliqués au fur et à mesure, souvent grâce à des personnages « qualifiés » qui les exposent à d'autres, « ignorants ». Ce système est bien entendu très courant, et assez ingénieux puisqu'il permet d'intégrer les explications au récit lui-même en évitant de longs paragraphes de développement. Cependant je dirais qu'il est ici utilisé à trop grande échelle, puisque le lecteur met vraiment du temps à comprendre l'univers dans lequel il est tombé.
D'autant plus que celui-ci est très complexe, tant du point de vue du fonctionnement de la magie que de la politique. Cette dernière est en effet un élément essentiel de l'intrigue, et je l'ai trouvée très travaillée, suffisamment du moins pour qu'elle constitue un élément décisif mais aussi intéressant en lui-même. Les personnages également sont travaillés en profondeur et finissent par devenir attachants malgré leurs travers. L'un d'entre eux ne se justifie d'ailleurs que par son absurdité, le rendant risible au point d'être indispensable…
Enfin, pour moi, cette trilogie doit être lue en entier car un tome ne constitue pas une intrigue complète, comme c'est parfois le cas. Chacun s'achève après un évènement notable qui a considérablement fait progresser les choses, mais il ne constitue pas un tout. L'essentiel se passe dans le dernier livre…
En conclusion, nous avons une trilogie intéressante qui propose un monde particulièrement travaillé ainsi qu'une action quasi-permanente avec des combats haletants et des personnages attachants, et je ne peux que vous en conseiller la lecture !
Commenter  J’apprécie          00
Il faut un peu s'accrocher.

Les deux premiers tomes sont assez peu remplis finalement, et le deuxième m'a donc lassée.

J'aime Reeth et Serrah, au début. Après, ils deviennent mièvres.
Kutch reste toujours adorable.

Le troisième tome rattrape un peu le tout, jusqu'à ce qu'il finisse. Cette fin serait arrivée quoi qu'il se passe pour nos héros. J'ai l'impression qu'ils ne servent finalement à rien. et elle arrive vraiment à la toute fin, en 10 pages, c'est plié!

Il y a aussi des aberrations. D'ordre pratique disons.
Quand Reeth et Serrah ne sont pas là, c'est la débandade. Armée de bras cassés. Mais vu qu'ils ont aussi tendance à s'occuper que de leurs fesses ("j'irais me battre oui, mais d'abord je vais voir ma pote, qui est à l'abri!"), c'est un peu la panique.

Commenter  J’apprécie          70
L'histoire du Berseker est peu commune et laisse présagée de sang versé !
Cette histoire change de ce que j'ai pu lire en fantasy.
Il s'agit là du Berseker maudit, frappé d'un mal qui le pousse à parcourir les terres pour comprendre et se délivrer. Une quête en entraînant une autre, une compagnie se forme, des amitiés, un peu d'amour et beaucoup de MAGIE !
Le livre se lit vite, l'action est musclée, les dialogues fusent, et le rapport à la magie est tout simplement inédit.
Commenter  J’apprécie          40

Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
J'ai personnellement beaucoup aimé cette série, ce à quoi je ne m'attendais pas du tout.
En effet, lorsque je l'ai acheté, j'étais alors en vacances, dans un "trou paumé" et ce livre m'avait paru le seul plus ou moins potable. Pourtant, je n'aime pas les bersekers, les « dernier survivant d'une tribu massacrée» me semblent le summum du cliché et je ne supporte pas les gens incapable de contenir leur caractère (ici leur rage), y fussent-ils soumis par la magie, l’ADN ou quoi que ce soit.
Cependant, ce qui m’avait intriguée, était, justement, le système de magie inventé par l’auteur. Et cela assez pour que je me décide à l’acheter.
Et là, très agréable surprise : j’adore. Complètement. La première phrase du livre m’accroche, m’amuse, m’intrigue…Je la trouve bien tournée, résumant parfaitement toute la série et à la formulation étonnamment proche de ce que n’importe qui pourrait dire dans la rue, sans pour autant paraître déplacée.
Je continue donc ma lecture. Nouvelle joie. En plus du style fluide et plaisant de l’auteur ; descriptif mais sans être assommant d’inutilité, je découvre que celui-ci a aussi un certain talent pour décrire les moments de combats, agréable changement de l’habituel « Il para, riposta et toucha son ennemi au flanc ». On est réellement plongé dans une action présente, réaliste.
Et heureusement ! Car des affrontements, vous allez en manger de pelletées dans ce récit ! Normal, puisque la plupart des protagonistes sont des combattants… Et malgré cela, à nouveau, l'écrivain me surprend. Il ne s’agit pas que d’une histoire de capes et d’épées, mais également d’un récit ou la politique, et la psychologie des personnages sont mises en avant.
On comptera également l’univers politique et social très développé, ainsi que le système de fonctionnement de la magie.
Par contre, car il faut bien parler des points négatifs aussi, je dois avouer que autant j’ai adulé les deux premiers, autant j’ai été très déçue par le troisième tome (peut-être est-ce parce que j’ai dévoré les trois à la suite, et que je commençais une indigestion), celui-ci m’a paru ne faire que « boum, bam, paf » du début à la fin. De plus, la toile de l’intrigue m’a parue grossière, émiettée de trop d’indice, ce qui fait perdre de l’intérêt à la lecture. Serrah et Reeth, ont commencé à me taper sur le système, et il m’a même paru qu’ils régressaient dans leur évolution (Kutch, lui, reste adorable du début à la fin).
Mais bon, petit plus, j’aime la façon dont la fin se passe, et le fait que celle-ci aurait en quelque sorte pu arriver (à quelques détails près) sans les héros. Cela amène du réalisme à l’histoire, et une bouffée d’air frais.
Bref, une très bonne œuvre mais dont la fin, au lieu de finir en apothéose, piétine avant de retomber de façon assez décevante. A lire cependant si l’on aime la qualité dans l’écriture, la délicatesse dans la réflexion, et les œuvres ouvrant sur la réflexion !
Commenter  J’apprécie          31
Les rêves ne sont que de petites pièces de théâtre qui se déroulent dans notre tête pendant notre sommeil.
Commenter  J’apprécie          20
Baignée dans la catharsis de la violence, Serrah se chercha un nouvel adversaire du regard.

Ce fut lui qui la trouva en premier.
Commenter  J’apprécie          10
-Quelles sont les deux règles cardinales de la détection?
-Regarde et doute.
Commenter  J’apprécie          20
-Crois-moi: foncer tête baissée sans regarder où on met les pieds, c'est pire que de ne rien faire.
Commenter  J’apprécie          10

Video de Stan Nicholls (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Stan Nicholls
Fantasy au Petit-Déjeuner épisode 22 consacré à la saga "Orcs" de l'auteur anglais Stan Nicholls.
autres livres classés : fantasyVoir plus
Les plus populaires : Imaginaire Voir plus


Lecteurs (102) Voir plus



Quiz Voir plus

Orcs, tome 1 : Le Quiz des races !

Au début du roman, les Orcs de la compagnie de Renards sont confrontés à des "créatures". On comprend vite qu'il s'agit...

De centaures
D'humains
D'elfes
De nains
De nyadd

7 questions
3 lecteurs ont répondu
Thème : Orcs, tome 1 : La Compagnie de la Foudre de Stan NichollsCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..