L'intensité secrète de la vie quotidienne

Le titre aurait dû me mettre la puce à l'oreille, l'espoir qu'il s'agisse là d'un second degré annoncé m'invitait pourtant à être curieux...
Mais non : le contenu est à l'image du titre : fouillis, sans profondeur réelle, trop long et mensonger (mensonger s'agissant de l'intensité) Car côté "vie quotidienne", on est par contre servit au delà de ce que l'on pouvait demander : et que l'on multiplie les personnages avec leur petite vie inutile, et que l'on s'embrouille dans la succession amalgamée de leurs petits riens familiaux, professionnels et amicaux...
Il s'agit tout bêtement d'un de ces romans pour bonnes femmes qui n'ont pour seul but que de faire plaisir à des personnes qui ont une vie tellement tellement ennuyeuse et éloignée de leurs rêves qu'elles n'ont pour respiration que les rêves des autres (rêves tout de suite accessibles, sans le moindre effort, et sans la moindre complexité)... et comme cela n'est pas annoncé, certains, qui ne correspondent pourtant pas à cette catégorie bien précise, se font piégés dans ces histoires sans aucun aucun intérêt.
Comme je l'ai déjà écrit, il devrait y avoir obligation pour ce genre de produit d'accoler sur la couverture un autocollant "pour mémères".
J'ai difficilement était jusqu'à la 100 page...

Enchantée par "Quand vient le temps d'aimer" qui faisait suite à "L'intensité secrète de la vie quotidienne", je m'attendais à me régaler tout autant de ce premier opus.
Quelle déception... Que de longueurs , de descriptions et considérations interminables et sans intérêt pour le roman...
J'ai terminé le livre en balayant les pages en travers.
Pas certaine du tout de lire la suite "L'heure d'or" comme je l'espérais...