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Dieu créa le monde en six jours et se reposa le septième...et ceux qui suivirent visiblement.
Nicholson, loin de s'imaginer en créateur céleste, focalise son attention sur une galerie de personnages interagissant sur une petite semaine, un court laps de temps qui pourrait bien bouleverser l'ordre établi.

Parmi eux, un gentil couple confondant de banalité.
Laura, Henry et leurs deux charmants bambins. Tous deux quarantenaires, un train-train bien huilé semble régir leur vie sans qu'aucune grève surprise des cheminots ne vienne le perturber. Madame est archiviste, monsieur fait dans la réalisation historique, tous deux déroulent désormais sans réelle passion le film de leur bonheur qu'ils espéraient sans doute plus éclatant.
Il suffira que Nick le bien nommé, premier amour inoubliable, resurgisse dans la vie de Laura pour que cette dernière en arrive à tout remettre en question.
Henry, de son côté, petite canaille n'étant pas en reste, se laisserait bien tenter par le démon de midi avec sa jeune collaboratrice.
Nick retrouvera-t-il Laura ? Henry résistera-t-il à la tentation ? Aurons-nous de la neige pour Noël ?
Tout cela vous le découvrirez en vous ruant sur L'intensité Secrète de la Vie Quotidienne !

Nicholson a scénarisé Gladiator, ça vous pose un bonhomme !
Gladiator claque comme un coup de fouet, L'intensité secrète...un tout petit peu moins.
Non pas que le sujet rebute, bien au contraire. Seulement voilà, suivre les atermoiements de quarantenaires à la croisée des chemins, ça va un moment. le point de rupture guette dès les toutes premières pages et finit par montrer le bout de son vilain museau assez rapidement. L'intensité secrète représente typiquement le genre de bouquins qui ne souffre d'aucune incompréhension en sautant allègrement des wagons de paragraphes. Laura, qui se pose beaucoup - trop - de questions, peine comme une damnée pour en trouver les réponses satisfaisantes.
Henry, en professionnel de la valse-hésitation à mille temps, semble lui concourir le prix de l'irrésolution.
Ce petit côté longuet et répétitif aura eu raison de ma patience.

Le bonheur se jauge-t-il à l'aune du chemin parcouru où des regrets de ce qu'aurait pu être votre vie si...
Voilà, vous avez trois heures et près de 600 pages pour vous faire votre propre opinion. le mien, beaucoup plus modeste, se suffira à lui-même en entamant un récit bien plus enlevé...

2,5/5
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Ce roman choral nous emmène dans un village anglais à la rencontre d'une dizaine de protagonistes. Il y a Laura, archiviste, mariée et mère de deux enfants, qui reçoit une lettre de son premier amour, Alan, un jeune professeur qui tente de faire publier sa pièce de théâtre, Liz, une journaliste qui s'occupe seule de sa fille, le prêtre de la paroisse qui s'interroge sur la foi… et toute une tripotée d'enfants, de parents d'élèves, de professeurs et de voisins qui gravitent tout autour.
Certains personnages sont plus charismatiques que d'autres, certains ressentent des émotions fortes, vivent des bouleversements petits ou grands dans leur vie de tous les jours et d'autres semblent plus effacés, moins intéressants.
J'ai dévoré certains chapitres et j'en ai lu d'autres en diagonale, certains m'ont captivé, d'autres m'ont semblé un peu longs et poussifs.
Je ressors donc de cette lecture avec un avis mitigé, je suis partagée entre l'enthousiasme et l'ennui.
L'histoire générale est décousue. Ce roman est en fait le premier d'une série, quatre sont déjà publiés en anglais et cela explique surement pourquoi certains personnages semblent moins étoffés, moins présents dans ces pages.
Je ne suis, pour ma part, pas certaine de continuer l'aventure avec les habitants de ce village.

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Si j'étais sévère, je dirais... beaucoup de pages pour pas grand-chose…
Il a fallu effectivement 600 pages à l'auteur pour ausculter la vie très quotidienne d'une douzaine de personnages dans une bourgade du Sussex pendant 6 jours. 6 jours pendant lesquels, des événements minimes ou d'importance rythment le train-train de nos très british protagonistes.
Laura, mère de famille et archiviste, mariée à Henry reçoit une lettre de Nick, son premier amour de jeunesse, Nick qui l'a laissée tomber comme une vieille chaussette et qui revient 20 ans plus tard, apparemment persuadée que Laura va lui tomber dans les bras… Tatata ! Que va-t-il se passer ?
Henry, le mari de Laura, ne sait plus trop où il en est, mais une chose est sure, il n'a pas la vie qu'il voudrait vivre.
Liz, mère célibataire d'Alice, débordée et sexuellement accro au père de cette dernière, un égoïste fini celui-là, va rencontrer le professeur principal d'Alice pour faire le point sur son blues adolescent.
Le pasteur du coin confesse et conseille avec bienveillance et sans discrimination ceux qu'il croise, tentant de mettre au diapason ses actions et la foi qu'il a perdue, même si pour cela il provoque un scandale en offrant des obsèques religieuses au chien d'une de ses paroissiennes ; le dernier paysan du village tempête contre tous ces citadins qui envahissent les campagnes, persuadés qu'ils sont eux-mêmes de venus des campagnards ; et les adolescents traînent leur blues, leur mal-être ou leurs angoisses… pareil que les nôtres, quoi.
Et comme nos voisins d'outre-manche n'ont pas pour habitude de s'épancher en public, c'est l'auteur qui nous livre leurs pensées les plus intimes, leurs états d'âme, leur espoirs inavoués et leurs turpitudes secrètes.
Impossible alors de ne pas s'identifier à ces messiers et mesdames tout-le-monde avec leurs joies, leurs angoisses, leur stress et leurs questions existentielles sur l'amour, l'amitié, le couple, la foi et les choix de vie…, leurs adolescents en crise et leurs parents vieillissants.
On a l'habitude des romans transposés au cinéma, ici on a plutôt l'impression d'une série en 6 épisodes transposée en livre… d'où certaines longueurs.
On s'amuse parfois, on sourit souvent, on s'ennuie aussi un peu… l'avantage étant que le fait sauter quelques pages ne nuit en rien à la compréhension de l'histoire et accélère un peu le mouvement… !
Un roman un peu longuet donc, mais charmant et plein de bienveillance, alors pourquoi pas ?
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Nous suivons là les habitants d'un village sur une période d'une semaine. Une grande galerie de personnages, toutes les couches de la société sont représentées. On entre dans la vie d'un couple en particulier, un couple banal et qui vit une petite vie bien tranquille : deux enfants, des carrières bien établies, la quarantaine. Ils sont dans leur petite routine et ne sont pas malheureux mais la flamme est quelque peu affaiblie. Soudain, un ex de Laura se rappelle à elle.

Ce n'est absolument pas un roman à l'eau de rose et j'ai aimé me promener dans la campagne anglaise, la séance de shopping est mémorable et tellement réaliste.

Il y a quelques longueurs mais c'est dans l'ensemble un bon roman. Un livre sur le bonheur qui nous invite à nous poser des questions sur nous, sur nos rapport aux autres, la religion, la réussite professionnelle, l'argent, la famille, la vie quoi

VERDICT

Un livre sympa qui sera un bon compagnon pour quelques heures de lecture.
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C'est un roman plaisant, bien écrit. Il raconte la vie d'une poignée de personnes, pendant 6 jours, dans le Sud de l'Angleterre. Il ne se passe pas grand-chose d'extraordinaire, juste les petites joies et les petits tracas que chacun connaît, et qui finissent par remplir notre vie.
Dans une société où l'on nous fait croire que plus l'on en fait, plus notre vie est exaltante, ce genre de récit m'apparaît apaisant. D'ailleurs, le titre me plaît beaucoup, et je trouve appréciable qu'un auteur ose célébrer les petites choses de la vie sur presque 600 pages, sans ennuyer un instant le lecteur.
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Du mardi au lundi, William Nicholson déroule les aventures d'une douzaine de personnages dans un coin de la campagne anglaise en mai 2000, dans le premier tome d'une saga pour adultes.

Le roman est bâti autour de Laura, 42 ans, archiviste, de son mari Henry, un réalisateur qui partage son existence entre Londres et le Sussex, et de leurs enfants, Jack et Carrie. L'irruption de Nick, un amour de jeunesse, va bouleverser Laura et remettre en cause toute sa vie. La passion, la famille, les ambitions et les sacrifices, le sexe, le pouvoir, l'argent et Dieu, William Nicholson traite tous les thèmes qui tissent «l'intensité secrète de la vie quotidienne».

600 pages pour un roman agréable mais pas transcendant, alors que j'avais adoré sa saga pour la jeunesse le Chant des flammes. Il se rapproche ici beaucoup de Une place à prendre de J.K. Rowling, et j'avoue ne pas être très fan de ces romans fleuves qui déroulent des vies parallèles.
Lien : http://missbouquinaix.com/20..
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Ce livre, c'est un portrait très réaliste de personnes évoluant dans une bourgade anglaise. Une série de portraits, une aventure dans leurs petites vies cadrées et bien rangées, dans leurs habitudes, dans leur quotidien. Mais si le quotidien présentait aussi une belle part de mystères, d'indécisions, d'aventures ? C'est ce que William Nicholson laisse filtrer dans ses pages, et c'est drôlement réussi !

Nous suivons de nombreuses personnes dans ce roman, d'une archiviste qui va se poser des questions sur son couple quand son amour de jeunesse vient frapper à sa porte, du mari qui s'interroge sur sa vie, ses motivations, autant professionnelles que familiales, du pasteur qui ne croit plus vraiment en Dieu mais qui veut aider son prochain, du professeur qui voudrait que ces histoires écrites pour la radio soient diffusées, ce qui lui permettrait de retrouver de l'espoir, aux enfants en mal de sensations fortes et cherchant à se faire accepter par les autres, etc. Des cas de conscience, du désir de vivre, du souhait de s'épanouir, de vivre avec ses pertes, ses regrets, ses envies.

Ce roman nous présente simplement 6 jours dans nos vies, sauf que ça se passe en Angleterre, et que ce n'est pas vraiment nous, mais que ça pourrait l'être. On se délecte de cette intensité de la vie quotidienne, qui nous réconcilie avec nos propres vies que l'on trouve parfois insipides et vides de sens, bien loin des destins tragiques des héros qu'on croise au gré de nos lectures et des films qu'on va voir au cinéma. C'est extrêmement bien fait, et les personnages sont très divers. On trouve aussi une veuve qui aime plus son chien que sa fille et sa petite-fille, une mère célibataire qui voudrait arrêter de retomber dans les bras de son ex, une vieille fille qui s'imagine des histoires avec son voisin et ne distingue plus la réalité de la fiction, un agriculteur qui semble hargneux mais au coeur d'or, une jeune fille persécutée par ses camarades au collège. On y est tous. Dans les faits et gestes, pensées et désirs de ses personnages ordinaires, on retrouve un peu de nous. En tout cas, j'y ai trouvé un peu de moi. Un peu de mes rêves, de mes craintes. Un peu de ma folie.

William Nicholson nous offre en prime un roman bien écrit. On ne se perd pas dans cette galerie de personnages, qui se croisent dans leur quotidien. On pourrait trouver cela ennuyeux, se plonger dans un livre sur le quotidien de personnes normales, ça ne nous aide certainement pas à sortir de notre quotidien et à rêver. Mais au contraire, c'est un petit électrochoc : on s'attache à ses personnages, on vibre, on tremble avec eux, et on se dit que ce qui fait notre quotidien est une petite aventure en soi. L'amour, la fidélité, la croyance, les ambitions, l'argent, le pouvoir... tout y est. Les personnages “croqués” par William Nicholson vont devoir apprendre à vivre avec eux-mêmes et s'accepter. Quelle leçon, n'est-ce pas ? Parce que c'est bien loin d'être évident...

En résumé : lisez-le. Ça fait du bien. Ça rassure. Et ça donne envie de continuer notre vie quotidienne, secrètement intense. Et de voir ce qui nous attend au coin de la rue...
Lien : http://breveslitteraires.wor..
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Pas de drame, ni de péripéties haletantes dans ce roman anglais au titre singulier, qui se propose de narrer la vie intérieure et la vérité psychologique de gens ordinaires, vivant tous dans un village du Sussex, anciennement rural, mais habité surtout par des bobos travaillant à Londres et ayant choisi une campagne pittoresque comme cadre de vie.

Pourtant non seulement on ne s'ennuie pas, mais on est au contraire pris par la trame serrée de ces existences aux destins parallèles ou très habilement entrecroisés.
Au centre se trouve Laura, une mère de famille quadragénaire, dont le premier amour, Nick Crocker, réapparaît inopinément dans sa vie. Cette liaison de jeunesse, brutalement interrompue au bout de dix mois sans raison apparente, l'avait laissée profondément malheureuse et dépressive, et sa vie équilibrée avec son mari Henri et leurs deux enfants avait été une reconquête d'elle-même. Mais nous entrons aussi dans la tête et le coeur de personnages fort différents, des enfants, une vieille dame, un enseignant rêvant de devenir écrivain, un vicaire, un agriculteur, une mère célibataire, un lord... Tous sont liés par des événements qu'explique leur proximité géographique, et petit à petit, nous pénétrons dans leur subjectivité, leurs rêves, leurs craintes, leurs ambitions, leurs passions, des enjeux apparaissent qui mettent en péril leur tranquillité et l'équilibre de leur vie.
Parmi les thèmes traités, hormis celui de l'amour et surtout du couple, la cruauté des sociétés enfantines, l'ambition artistique et créatrice, le monde des médias, l'évolution de la société anglaise et de ses valeurs faussées par le règne de l'argent, mais aussi la solitude, en particulier celle des personnes âgées et délaissées.
Un livre riche et original, rempli de fines notations psychologiques et de jugements très justes sur le monde comme il va, une empathie étonnante avec des personnalités très diverses - la séquence du shopping à Londres est par exemple remarquable - au total une lecture qui marque et qu'on n'oublie pas, laissant le lecteur un peu triste de quitter ce monde imaginaire.
Lu en V.O.
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Enorme coup de coeur et magnifique découverte pour un roman qui l'air de rien vous bouscule et vous oblige à se poser quelques bonne questions fondamentales concernant ses relations de couple, sa sexualité, la religion et la foi, notre société de l'image, le culte du moi et de l'apparence, le dogme de la réussite professionnelle et du pouvoir de l'argent, la transformation de la société en une immense classe moyenne.

William Nicholson à partir de 12 vies quotidiennes, auscultées durant 6 jours du mois de mars, nous entraîne dans une montée progressive et inexorable d'une comédie familiale vers une douce tragédie de la vie. J'ai été conquis au fil des pages et enthousiasmé par le final.

L'auteur tisse une toile d'une sensibilité extraordinaire par court chapitre dans un style parfois vif et des phrases courtes parfois une écriture plus dense donnant le temps de la réflexion.

A noter l'excellente postface de la traductrice qui apporte un remarquable éclairage sur l'auteur et le roman.

Un roman qui continue de résonner longtemps après avoir tournée la dernière page.... magnifique !
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J'ai eu beaucoup de mal avec ce livre, pas que ce soit mal écrit mais plutôt que le sujet ne m'a absolument pas passionné. Lorsque l'on a du mal à s'intéresser à l'histoire, 600 pages ça parait long… Je pense que ce n'est pas un livre qui m'aura beaucoup marqué et que je garderais longtemps en mémoire!

Comme son nom l'indique, ce roman parle de la vie quotidienne et des petits secrets que l'on peut avoir. Tout se déroule dans un petit village avec plusieurs personnages que l'on suit dans les chapitres. J'ai eu un peu de mal au début à me rappeler qui était qui, de comprendre les liens entre les différents personnages – quand il y en avait – et je dois avouer que leurs tracas quotidiens ne m'ont absolument pas passionnés.

J'espérais que les histoires de chacun se croiseraient d'une manière où d'une autre. Pour certains c'est effectivement le cas mais au final, rien d'explosif. Pourtant, je pense que ce livre nous propose une réflexion plus profonde que ce que j'ai pu ressentir, une réflexion sur ces familles anglaises bourgeoises qui vivent dans leur quotidien et leurs problèmes qui ne dépassent pas leurs vies privées. Il y a des réflexions intéressantes, des critiques de la société qui peuvent susciter des débats. On a plusieurs profils: cela va de la mère de famille qui retrouve un amant d'antan au prêtre qui ne croit plus en Dieu en passant par la mère célibataire qui a besoin d'un homme. C'est une belle galerie de portraits diversifiés, mais je pense que je suis complètement passée à côté du livre.

Ce livre m'a un peu fait penser à Une place à prendre de J.K. Rowling mais en beaucoup moins intense et cynique.

Voilà, une courte chronique pour un livre qui ne restera pas longtemps dans ma tête. Peut-être que c'est le genre de romans qui pourraient en intéresser certains d'entre vous si vous aimez lire des histoires de la vie quotidienne.
Lien : http://latetedansleslivres.w..
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