AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,83

sur 107 notes
5
1 avis
4
0 avis
3
7 avis
2
0 avis
1
2 avis
La lecture des mémoires de Simone de Beauvoir m'avait tellement plu que je recherchais activement un autre auteur, de préférence une femme, qui ait lui aussi écrit ses mémoires, au cours d'une période contemporaine qui m'intéresse, soit le début de notre siècle (l'ancien en fait, pas le nouveau !).
Rien que le nom d'Anais Nin m'a plu, cela fait très exotique, lointain, mais aussi féminin et délicat. de plus, son amitié avec Henri Miller avait retenu mon attention, moi qui avait été assez déroutée avec sa "Crucifixion en rose", racontant sa période américaine avant son départ pour Paris. Et c'est là que je l'ai retrouvé d'ailleurs, avec toujours sa folie furieuse d'écrire, sa femme à moitié hystérique (June), et aussi cette vie de galères et de sangsue, à vivre aux crochets des autres!
J'ai également découvert l'univers raffiné de l'auteure, d'un temps qui ne sera plus, où la vie avait une toute autre tournure que maintenant. Une vieille édition du livre entre les mains, j'ai aussi regardé avec avidité les photographies des personnages sur lesquels je pouvais enfin mettre un visage: très étrange lorsque la réalité rencontre l'imagination...
Commenter  J’apprécie          83
La première partie du journal relate ses relations avec l'auteur Henry Miller et June, la femme de ce dernier, tandis que la suite fait entrer d'autres personnes dont les psychanalystes Allendy et Rank, Antonin Artaud et le père d'Anaïs.
Avec June et Henry, deux rapports très différents se mettent en place. D'un côté, Henry, les discussions sur l'écriture, sur la vérité, sur June évidemment, ainsi que des sorties dans Paris. Une admiration réciproque qui naît aussi bien de leurs points communs que de leurs différences. de l'autre, June, troublante June. Leur amitié se fonde sur la fascination, toutes deux trouvant en l'autre un modèle. Les mensonges de June, sa vie flamboyante, sa passion, transportent Anaïs.
Et au bout de plusieurs dizaines pages, quand l'enthousiasme s'évapore, la lecture m'est devenue plus pénible. Impossible, entre ces trois-là, de cerner une vérité. June et Henry s'entre-déchirent tandis qu'Anaïs prend parti tantôt pour l'un, tantôt pour l'autre, sans parler du fait qu'on subodore qu'elle aussi nous raconte son lot de mensonges (« Embellir est chez moi un vice », nous dit-elle). Leurs disputes et leurs petits problèmes me sont apparus comme particulièrement vains et puérils. Tous et toutes inventent leurs réalités qui se contredisent, s'affrontent, s'accusent mutuellement de mensonges.
Sans parler qu'il est difficile de se prendre d'affection pour ces personnalités qui semblent en permanence dans la mise en scène. Au mieux June inspire-t-elle parfois la compassion mais le fait qu'elle surjoue en permanence finit par fatiguer malgré tout, et entre les jalousies mesquines et les vols d'idées littéraires d'Henry, les incessantes déclarations prétentieuses d'Anaïs, l'éthique discutable de son psychanalyste Allendy dans sa relation docteur-patiente…, tous sont globalement exaspérants. J'ai ainsi fini par me détacher de toute la clique et ai parfois eu du mal à rester concentrée sur ma lecture.

Une lecture qui a interrogé l'image qu'Anaïs Nin souhaitait donner d'elle-même au travers de ses journaux qu'elle faisait lire à des proches, qu'elle a retravaillés et publiés de son vivant. La démarche n'étant pas purement intime, on se questionne sur sa sincérité. Comment se raconte-t-elle ? Exagère-t-elle volontairement cette image de femme compatissante, douce et généreuse ? Qui des perpétuelles félicitations et témoignages d'admirations qu'elle reçoit tant pour son caractère que ses fameux journaux ? Au fil des pages, elle semble créer divers personnages réservés à telle ou telle fréquentation : pour June, pour Henry, pour Allendy, pour Otto Rank
Les autres éléments qui contribuent à la particularité de cette lecture, c'est qu'Anaïs alimentait tellement ses journaux – rédigés pratiquement en même temps qu'elle vivait les événements, comme elle le dit à plusieurs reprises – que des coupes sévères ont dû être pratiquées, ce qui donne parfois un sentiment étrange de « cheveu sur la soupe » (je pense notamment à ce bébé dont je reparlerai qui apparaît et disparaît tout aussi brusquement). En outre, certaines personnes ont refusé d'y apparaître. Ainsi, Anaïs était mariée ces années-là, mais il n'y a absolument aucune allusion à son mari !

J'ai également été stupéfiée par la dévalorisation des femmes présentes dans son journal. Elle qui se présente comme une artiste, une femme indépendante, a parfois des propos misogynes en complet désaccord. J'ai eu beaucoup de peine pour elle dans ces moments où l'intériorisation du sexisme ordinaire ressort. Elle écrit par exemple : « Quels efforts je fais pour comprendre. Lorsque Henry parle j'ai des moments de vraie fatigue, je sens que je suis une femme qui essaie d'atteindre un savoir au-delà de ses capacités. Je tire sur mon esprit afin de suivre la trajectoire d'un esprit d'homme. »
On se demande alors dans quelle proportion son rôle de femme protectrice des hommes, cette mère pour grands enfants, cette amie indispensable pourvoyeuse de conseils, d'argent et de machines à écrire, cette posture maternelle souvent mise en scène, est joué, même si elle y trouvait de toute évidence une grande satisfaction. Elle qui, adolescente, a assisté sa mère célibataire dans l'éducation de ses frères ; elle qui, naturellement, voit les femmes à la périphérie des hommes.
De même, la manière dont chaque homme de sa vie tente de la manipuler – et généralement de l'éloigner d'Henry Miller – et d'avoir l'ascendant sur elle est ahurissante. Son père retrouvé la veut aristocrate, jolie fille à exhiber, loin de l'influence d'Henry ; Allendy, la voyant comme quelqu'un de sincère et simple, souhaite l'éloigner d'Henry qui ne mériterait pas son amitié ; Artaud réclame sa présence et son approbation (dans un jeu de « je t'aime moi non plus » assommant). Ainsi, elle est déchirée entre la discipline de soi prônée par son paternel, par le chaos d'Henry, par l'attrait des drogues consommées par Artaud, par la psychanalyse, et finit par mentir sur le fait qu'elle reste toujours très proche d'Henry pour donner aux uns ou autres ce qu'ils veulent entendre, ne se laissant pas influencer dans le choix de ses fréquentations.

Quelques pages ont toutefois éclairé cette lecture. Des moments de franchise, de sincérité, où Anaïs apparaît plus « humaine », dans ses doutes et ses peurs. Il y a les passages avec son père, ces retrouvailles dans lesquelles elle place l'espoir d'une relation de confiance, cette désillusion progressive tandis que son regard sur son père, perdant le voile de l'espérance, devient plus objectif. Et ce presque final racontant sa grossesse d'un enfant qu'elle incite à ne pas naître, discours déchirant d'une femme qui apparaît pleine de doute envers elle-même et envers les géniteurs, ainsi que cet accouchement d'une violence incroyable, témoignage de violences obstétricales de la part d'un médecin qui ignore totalement sa peur et sa souffrance.
Si seulement le reste de journal avait eu cette même tonalité, je ne ressortirais pas de ce livre avec un si grand sentiment de vide.

La préface – en corrélation avec le peu d'informations que j'avais glanées auparavant – m'avait motivée et passionnée en abordant les sujets de l'image de soi, de la persona, du masque montré au monde (bref, des sujets qui me parlent), mais le texte en lui-même a eu du mal à me convaincre. Seuls les passages concernant sa vie très personnelle – son père et cette grossesse – ont résonné comme authentiques et ainsi intéressants.
En outre, tous ses lecteurs – les personnes à qui elle fait lire son journal – semblent trouver son écriture percutante et unique, mais je n'ai pas été marquée par sa prose. Ça se lit facilement, mais ce n'est pas renversant pour un sou. Ainsi, tous les compliments qu'elle rapporte dans son journal m'a ont laissée quelque peu perplexe et dubitative.
Lien : https://oursebibliophile.wor..
Commenter  J’apprécie          60
J'ai tellement peu aimé cet ouvrage que je n'en ai lu qu'un tiers... impossible d'aller plus loin! Anaïs Nin y raconte sa vie et les rapports particuliers qu'elle entretient avec Henry Miller et sa femme June, et son ami Fred. C'est une écriture très peu factuelle, et donc qui m'a très vite ennuyé. Anaïs Nin s'épanche sur ses états d'âme et tente de s'autopsychanalyser... Elle y raconte aussi sa psychanalyse avec le Dr Allendy, ses rapports personnels et professionnel avec Henry Miller et sa relation ambigue avec June, la femme de celui-ci.

Mais ce qui m'a dérangé dans ce récit, c'est qu'il n'est pas accessible au lecteur. Il s'agit bien en effet d'un journal, c'est-à-dire que le lecteur n'est pas pris en compte, cet écrit ne s'adresse à personne. Ainsi tout ce qui y est raconté m'a semblé très hermétique; je n'ai pas réussi à m'y intéresser. J'ai trouvé cela d'un ennui mortel!

Les analyses des comportements de chacun constitue la principale partie du Journal, mais aucun événement, aucune trame de narration n'a pu accrocher mon attention.

De plus, Anaïs Nin expliquant ici également ses rapports à la littérature et ses rapports professionnels avec différents auteurs, cela n'est pas accessible au lecteur lambda: cela m'a fait l'impression désagréable que ces auteurs se complaisent dans un monde d'intellectuels et d'analyse de leurs créations littéraires. On a l'impression d'assister à un salon littéraire, réunion à laquelle on ne serait pas invité.


J'ai tellement peu aimé cet ouvrage que je n'en ai lu qu'un tiers... impossible d'aller plus loin! Anaïs Nin y raconte sa vie et les rapports particuliers qu'elle entretient avec Henry Miller et sa femme June, et son ami Fred. C'est une écriture très peu factuelle, et donc qui m'a très vite ennuyé. Anaïs Nin s'épanche sur ses états d'âme et tente de s'autopsychanalyser... Elle y raconte aussi sa psychanalyse avec le Dr Allendy, ses rapports personnels et professionnel avec Henry Miller et sa relation ambigue avec June, la femme de celui-ci.

Mais ce qui m'a dérangé dans ce récit, c'est qu'il n'est pas accessible au lecteur. Il s'agit bien en effet d'un journal, c'est-à-dire que le lecteur n'est pas pris en compte, cet écrit ne s'adresse à personne. Ainsi tout ce qui y est raconté m'a semblé très hermétique; je n'ai pas réussi à m'y intéresser. J'ai trouvé cela d'un ennui mortel!

Les analyses des comportements de chacun constitue la principale partie du Journal, mais aucun événement, aucune trame de narration n'a pu accrocher mon attention.

De plus, Anaïs Nin expliquant ici également ses rapports à la littérature et ses rapports professionnels avec différents auteurs, cela n'est pas accessible au lecteur lambda: cela m'a fait l'impression désagréable que ces auteurs se complaisent dans un monde d'intellectuels et d'analyse de leurs créations littéraires. On a l'impression d'assister à un salon littéraire, réunion à laquelle on ne serait pas invité.


Lien : http://les-petitescapucines...
Commenter  J’apprécie          50
J'avais lu il y a quelques décennies plusieurs tomes du journal d'Anais Nin, à une époque où je m'intéressais plus ou moins à l'histoire de la psychanalyse. Il me reste le souvenir d'une personnalité originale,remarquable principalement par son immense capacité de manipulation, qualité sans doute utile chez un auteur, pourquoi pas ...
Commenter  J’apprécie          40


Il est intéressant d'effectuer une lecture comparée de ce premier tome avec les Cahiers secrets - Henry et June de la même période. D'une façon générale, il faudrait comparer l'ensemble des tomes des années 1932-1939 avec le journal non expurgé de la même période.
Pour être publiés et ne choquer aucun des protagonistes ou témoins de la vie (sensuelle et amoureuse) d'Anaïs Nin, les écrits ont fait l'objet de réécriture.
Laure Adler et Stéphane Bollmann se sont autorisés un jugement de valeur que je n'approuve pas : "La duplicité d'Anaïs Nin prive de toute substance la prétention de son JOURNAL à une quelconque authenticité" (Les femmes qui écrivent vivent dangereusement - Flammarion, p. 125).

Qu'est-ce qu'un journal authentique ? N'est-ce pas le témoin (on parle de miroir souvent...) non seulement de vos actions, mais de vos états d'âmes, de vos fantasmes, de vos "mensonges héroïques" comme l'admettait Anaïs elle-même ? N'est-ce pas aussi, la faculté, voire la liberté de réinterpréter, des années plus tard, des situations instantanément notées dans le journal ? le travail de réécriture n'enlève rien au caractère authentique du Journal, pas davantage la dimension "amorale" de sa vie qui lui a permis de subvenir matériellement aux besoins de ses amants, grâce à son banquier de mari. Situation qu'elle ne cache précisément pas dans Le Journal et qu'il ne nous appartient pas de juger...

Nous avons, avec ce journal, qui conserve encore beaucoup de mystères, une grande oeuvre littéraire qui mélange vie personnelle et création artistique. La vie de l'auteure est dans ce Journal incomplètement publié, et Le Journal est en même temps une création littéraire autonome, fictionnelle, qui ne recouvre pas exactement la réalité vécue par Anaïs Nin.

Mais je crois qu'on le sait depuis toujours...

Pat




Commenter  J’apprécie          32
Témoignage intéressant qui permet ( tout comme la biographie de Simone de Beauvoir) de percevoir l'influence de l'éducation, de voir le cheminement de la pensée.
Commenter  J’apprécie          20
découverte !
Commenter  J’apprécie          20
J'ai plongé dans le premier tome du journal d'Anaïs Nin. C'était intéressant. Henry and June, ce couple d'amis qui l'a fasciné, ont permis qu'elle réfléchisse et ressente tout un panel d'émotions. On est tant dans les méandres de ces relations là, que celle avec son analyste, Allendy, son père, qui semble si jeune et lui dit "Tu es la femme que j'aime le plus".

Anaïs Nin est une jeune fille très riche, très éduquée, qui aide financièrement ses amis généreusement (l'argent semble très peu lui manquer). Elle est à la fois sud américaine et française, parle l'espagnol, l'anglais, le français.

Son personnage de fille privilégiée un peu niaise des fois, et prise dans les carcans racistes et misogynes (bien miroirs de l'époque où le journal est rédigé), et dont la vie est une exception de douceur et de plaisirs, m'a irritée plus d'une fois. N'en restent pas moins quelques fulgurances poétiques qui m'ont touchée. Une lecture agréable mais irritante aussi, et longuette.
Commenter  J’apprécie          10
La fascination d'Anais pour June n'a pas été communicative... J'ai difficilement atteint la page 91. Ceci dit, il y a quelques jolies phrases.
Commenter  J’apprécie          10
Comme le nom du livre l'indique, les journaux d'Anaïs Nin sont ses journaux intimes tout simplement. Débutés lors de sa traversée de l'Atlantique, alors que le bateau sur lequel elle se trouve l'emmène sur le continent américain - loin d'un père qui à l'évidence n'en avait rien à faire d'elle - la petite Anaïs se décide à y noter les évènements qui jalonnent sa vie. Elle consigne alors ses pensées et ses journées dans un journal dans l'espoir, un jour, que son père rattrape les années qu'il n'aura pas passées en sa compagnie.

Le Journal que nous avons lu nous narre, lui, les années 1931 - 1934 alors qu'Anaïs Nin a entre 28 et 31 ans. Ce qui surprend tout d'abord, c'est la forme que prend son journal. Loin des mises en pages conventionnelles, suivant le quotidien de celui qui l'écrit au jour près, celui-ci est une longue suite d'évènements organisés par mois plus que par jours. Ce découpage donne parfois lieu à des changements de sujets étonnant d'un paragraphe à un autre sans que l'on sache vraiment le temps qui sépare l'écriture de l'un de l'écriture de l'autre. (On espère que c'est clair, en tout cas, dans notre esprit ça l'est).

Si Anaïs Nin y note ses réflexions sur l'art, sur ce que c'est que d'être artiste et y retranscrit ses conversations avec ses amis écrivains (attention, y a du beau monde dans ce livre là), elle semble aussi y instaurer peu à peu des éléments qui s'éloignent du réel. À plusieurs reprise, l'autrice sous-entend de fait que ses propos ne sont pas exemptes de mensonges. À l'instar de June, épouse de Henry Miller qui la bouleversera tout autant que l'auteur, Anaïs semble vouloir renvoyer au monde une image d'elle construite de toute pièce. Ses journaux racontent sa vie, « ornée, pimentée, dramatisée comme il faut », en somme c'est elle-même qui nous l'avoue au détour de la page 159. Les exemples pullulent dans ce sens et ce n'est un mystère pour personne, c'est même ce qui fait la spécificités de ses journaux : on ne peut jamais en démêler le vrai du faux, on ne peut en aucun cas se fier à l'autrice qui, mentant aux autres, se ment à elle-même entre les pages de son journal et par ricochet à nous aussi.

Anaïs Nin nous gratifie parfois de passages poignants, sincères qui viennent relever une lecture qui, sinon, resterait plutôt mauvaise. D'où notre l'aspect mitigé de notre chronique, vous l'aurez compris. Ainsi les passages qui évoquent sa relation avec son père nous ont semblé plus authentiques et par conséquent bien plus intéressants. On pourrait en dire de même de toute la dernière partie de l'oeuvre. Après sa rencontre avec Otto Rank, un véritable changement s'observe dans la façon dont Nin écrit dans son journal. L'autrice nous écrit et affirme paradoxalement « ne plus écrire dans son journal », et pour cause, l'usage qu'elle en fait semble se modifier imperceptiblement. le psychanalyste l'encourage effectivement à laisser la fiction pour ses romans et à se servir de ce journal uniquement de manière classique, comme un lieu où elle parle de sa vie et non plus de celle qu'elle se rêve. Ainsi la dernière partie du Journal, s'il nous parle toujours d'Anaïs Nin (Bah oui, c'est un journal quand même) semble moins « nombriliste » si l'on puis le dire ainsi. L'autrice y semble plus sincère et on a enfin l'impression de se retrouver face à un journal qui tient plus de l'intime que de la fiction.

Par certains passages, Anaïs Nin prouve qu'elle était capable de parler d'elle avec sincérité, sans fard. Et quand elle le fait, on est totalement emportées. Dommage que ces passages authentiques, de confessions, etc. restent rares, nous laissant un goût de pas assez.
Lien : https://albertebly.wordpress..
Commenter  J’apprécie          00


Lecteurs (372) Voir plus



Quiz Voir plus

Dead or Alive ?

Harlan Coben

Alive (vivant)
Dead (mort)

20 questions
1821 lecteurs ont répondu
Thèmes : auteur américain , littérature américaine , états-unisCréer un quiz sur ce livre

{* *}