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EAN : 9782919066087
250 pages
Editions du Caïman (23/11/2012)
3.78/5   9 notes
Résumé :
Ludovic Mermoz, jeune étudiant en école de journalisme de Strasbourg se retrouve parachuté malgré lui dans un village des Monts du Pilat, en plein Massif central. Il y découvrira une bien étrange atmosphère. Une population repliée sur elle-même, prête à tout pour faire partie de l'équipe de basket locale ou du club des majorettes. Prête à tout, et peut-être même à tuer...
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Cohérent et solide

Ludovic, étudiant en journalisme, un peu désabusé, se retrouve hériter d'une tante inconnue. A la suite de sa rencontre avec le notaire dans un village un peu figé dans le temps, dans le Massif Central Il se trouve confronté à une population rude imprégnée d'une tradition de vie en autarcie mais surtout il apprend qu'il est devenu héritier car sa tante a été assassiné.
Son goût pour le journalisme est ravivé et Ludovic part à la recherche du meurtrier de sa tante.

Les habitants, bien ancrés dans leur terroir, se partagent en deux groupes : ceux qui sont supporters de l'équipe de basket et ceux qui s'intéressent aux majorettes et l'équipe de twirling bâton dont la tante de Ludovic était la présidente depuis de nombreuses années.


L'écriture est alerte, le rythme plutôt soutenu, on évolue dans ce monde plein de non dits, dans cette région où la rudesse du climat n'a rien à envier à celle des habitants. le déroulement colle à l'atmosphère, certains événements ne pouvant se dérouler qu'en ces lieux. le dénouement est cohérent. On peut juste regretter une fin peut être trop abrupte. Une ou deux pages d'épilogues auraient permis de quitter doucement l'histoire. Là, la rupture est rude mais peut être est-ce aussi à l'image de cette population.

Un roman qui se lit avec intérêt, sans temps mort, qui mérite d'être lu. Il vaut largement certains de ses semblables qui n'ont de valeur que par le battage médiatique.
Jean-Louis Nogaro est un auteur dont je vais chercher les autres ouvrages.
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Un bon petit polar avec des personnages abîmés par la vie,mais très touchant une histoire bien ficelée qui nous entraînent dans la région stéphanoise sans tant mort, avec du rythme et qu'on lit d'une traite avec une seule envie : connaître le dénouement.
Jean Louis Nogaro est instituteur et consacre son temps libre à écrire des polars il se surnomme écrivain "amateur", cela a été un plaisir de le lire et je remercie ma bouquiniste "le bruit des vagues" de me l'avoir fait découvrir cela change de nos célèbre écrivains et j'espère que beaucoup suivront mon exemple.
Bonne route à lui !
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Animosité, méfiance, médisance. L'ambiance est lourde dans ce village perdu du massif central.
Ludovic, étudiant en journalisme, plutôt en perdition, hérite dans ce lieu d'une maison d'une tante inconnue de lui, retrouvée morte dans une tourbière. Il croit trouver là un moyen de repartir du bon pied et se mets à jouer les détective pour démasquer la personne qui a tué cette femme qui ne vivait que pour son club de majorettes.
Il sera aidé par Lola, qui faisait partie du club de sa tante et du djerbien, une sorte de vagabond philosophe qui vit dans son camion et rends de menu service aux gens du village depuis bien longtemps.

L'auteur décrit parfaitement le comportement de ces villageois, repliés sur eux même, plutôt taiseux, et qui préfèrent régler leurs problèmes entre eux.

JL Nogaro écrit avec des mots simples, mais c'est suffisant pour captiver son lecteur. Une fois commencé, son roman se lit d'une traite.
je continuerai donc à le lire et si vous ne le connaissais pas, je vous invite à le découvrir.
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Un bon policier, sans détective et sans flic. Juste un entre-soi dans un village au coeur du Pilat. Quelques allers-retours à saint Etienne et à Montbrison. Et la nature partout présente dans les champs, la tourbière, les prés. le froid et le brouillard, le café du village, le gymnase et la ferme. C'est cela pendant 290 pages. On y apprend des choses étonnantes sur ce qu'est une tourbière, sur les hirondelles....Et puis l'énigme ! Qui a tué Violette Salarue ? Petit à petit les évènements se mettent en place et j'ai eu hâte d'avoir le mot de la fin. C'est un livre addictif qui se lit vite. Dommage que la fin soit un peu abrupte mais finalement cela laisse une bonne part à l'imagination.
Bref je le conseille.
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Le petit avis de Kris
Excellentissime ! Adoré ! Un véritable coup de coeur pour moi ! Ces Editions Caïman font dans l'excellence, après « L'Ile des hommes déchus » de Guillaume Audru, JL NOGARO nous livre un polar noir empreint de l'atmosphère d'un petit village des environs de Saint Etienne (j'entendais presque Bernard LAVILLIERS) avec ses rivalités, ses secrets, ses jusqu'auboutismes et pour magnifier, la nature, très présente et où il nous enseigne ce qu'est une tourbière avec toute sa flore mais si bien intégré à l'intrigue qu'on se laisse faire.
Si vous aimez l'authenticité, c'est pour vous et vous ne le regretterez qu'en tournant la dernière page en vous disant « Zut c'est déjà fini » !
Lien : https://collectifpolar.com/
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
En raison du manque de matière organique, peu de plantes réussissent à y survivre. On y trouve des végétaux à faibles besoins comme la sphaigne ou des plantes carnivores, obligées de se nourrir d'insectes. Le drosera, par exemple, peut absorber plus de deux mille insectes par saison. La description correspondait en tous points au village. Une mentalité du dix-neuvième siècle, des gens qui se contentaient de peu et d'autres qui avaient besoin de se nourrir d'éléments extérieurs. À quelle catégorie sa tante appartenait-elle ? Il frissonna en pensant à son propre rôle dans l'histoire. Il ne faisait guère de doutes qu'il était l'insecte.
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-Les hirondelles ont toujours niché dans les étables. Certains agriculteurs détruisaient les nids pour éviter les salissures incessantes. D'autres s'en foutaient qu'il y ait des crottes d'oiseaux par terre ou sur leur matériel. Mais, dans les villages, il apparut de manière assez nette que les vaches étaient moins malades dans les étables avec hirondelles que dans les étables sans hirondelles. On prêta alors des pouvoirs magiques à ces oiseaux et il fut acquis que détruire les nids portait malheur...
- Et c'est quoi les vraies raisons ? demanda Lola.
- Les vraies raisons ? C'est que les hirondelles sont vraiment magiques.
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...St Etienne resterait une ville ouvrière. Même s'il n'y avait plus beaucoup d'ouvriers. Même si les mines et Manufrance n'existaient plus que dans les souvenirs. La mémoire d'un lieu est parfois plus forte que la volonté des hommes pour s'en défaire....
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