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Sophie Bataille (Autre)
EAN : 9782603028872
96 pages
Delachaux et Niestlé (16/09/2022)
4.5/5   5 notes
Résumé :


Une balade naturaliste, poétique et politique au cœur du vivant

La « culture du vivant » est un concept clé de l’écologie moderne que défend Victor Noël, jeune naturaliste militant de 17 ans. Dans cet ouvrage, illustré à la manière d’un carnet de voyage, l’auteur nous entraîne au cœur de ce monde vivant, celui dont nous faisons partie et auquel nous oublions trop souvent de faire attention.

Des rives de la Moselle, aux f... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Voici mon retour de lecture sur l'ouvrage Sur les chemins du vivant : Carnet de route d'un jeune naturaliste engagé de Victor Noël.
La « culture du vivant » est un concept clé de l'écologie moderne que défend Victor Noël, jeune naturaliste militant de 17 ans.
Dans cet ouvrage, illustré à la manière d'un carnet de voyage, l'auteur nous entraîne au coeur de ce monde vivant, celui dont nous faisons partie et auquel nous oublions trop souvent de faire attention.
Des rives de la Moselle, aux friches industrielles, en passant par la forêt, la ville ou la campagne uniformisée, ce cheminement naturaliste est un prétexte idéal pour questionner notre système de valeur, notre rapport au vivant, tout en nous rappelant que la beauté et l'habitabilité du monde résident dans l'équilibre de sa biodiversité.
Sur les chemins du vivant : Carnet de route d'un jeune naturaliste engagé est un ouvrage dont les illustrations sont absolument magnifiques. Des aquarelles très bien réalisées par Sophie Bataille apportent un réel plus aux textes de Victor Noël. C'est superbement bien croqué, on s'y croirait :)
Ce jeune homme n'a que 17 ans mais il a pris conscience de la nécessité de défendre le vivant à l'âge de 9 ans. Depuis, il ne cesse de clamer haut et fort ses convictions.
J'ai aimé découvrir ses pensées, et j'ai apprécié cette découverte de la nature.
Je vous avoue que cette balade en Moselle (où je ne suis jamais allée) fût plaisante.
Son discours est très intéressant, même si je n'adhère pas forcément à tout.
Mais c'est facile à lire, accessible et c'est très pertinent.
J'ai l'impression d'avoir appris pas mal de choses, notamment sur certaines espèces d'oiseaux.
J'ignorais également la pollution qu'il pouvait y avoir quand une entreprise comme Amazon s'implantait en pleine nature. Je ne pensais vraiment pas que cela pouvait causer de tels dégâts sur le vivant.
Sur les chemins du vivant : Carnet de route d'un jeune naturaliste engagé est un bon ouvrage que j'ai pris plaisir à lire et note quatre étoiles et demie :)

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Le vivant est à nos portes, tout autour de nous. Nous-mêmes nous en faisons bien évidemment partie, et pourtant nous avons plutôt tendance à le mettre à distance, à vouloir le contrôler, à vouloir agir dessus, d'une façon ou d'une autre, pour qu'il ait une valeur à nos yeux. Mais d'où nous vient cette idée de donner une valeur, de vouloir posséder quelque chose qui ne nous appartient pas ?

Pour réfléchir à ces questions et à bien d'autres encore, je vous invite à partir en balade avec Victor Noël.

Victor Noël est un jeune naturaliste militant de 17 ans, qui vit en Moselle. Vous pourriez vous dire que, vu son âge, il n'a rien à vous apprendre de la vie. Si c'est le cas, détrompez-vous.
Au fil de la balade, au fil des pages, ce jeune homme nous parle de la nature qu'il y a autour de nous, mais nous interpelle aussi sur des sujets sociétaux, politiques, qui ont un impact sur le vivant (capitalisme, artificialisation des sols, agriculture intensive, surconsommation, chasse et pêche...).
On en apprend plus sur les plantes et les animaux (la vie des libellules, la communication entre plantes, l'importance des fiches...), et en même temps, on se questionne sur notre rapport au vivant. le vivant, qui ne l'oublions pas, fait partie de nous. Sans lui, nous n'existerions pas.

Je vous conseille cette lecture, car elle est vraiment très fluide. Cette idée de balade à travers divers milieux est très bonne. On a réellement l'impression de se promener à ses côtés, au bord de l'eau, près d'un hêtre, dans des friches, en ville, dans la forêt, dans un champ, lors d'une fête de village, dans la nuit, à l'aube... Et ce qui est très agréable également, c'est de retrouver les belles aquarelles de Sophie Bataille.
De plus, son discours est très posé, ce qui est plus questionnant que culpabilisant. Il se désole de certaines choses, il exprime son point de vue, mais on ne ressent jamais de colère. Pourtant, y aurait de quoi en avoir, surtout pour quelqu'un de sa génération.

Je me reconnais un peu en lui. Je me souviens de mon amour de la nature depuis toute petite. Je me rappelle comment je défendais les fourmis, tellement il m'était incompréhensible de tuer des êtres vivants juste pour s'amuser. En grandissant, c'était la nature plus éloignée qui m'intéressait plus. Et puis, il y a eu le déclic (bien plus tardif que lui, lors d'une qualification BAFA), que tout le vivant doit avoir notre considération, notre respect : même le minuscule collembole qui aide à la décomposition, même le moineau insignifiant aux yeux de certains, même le plantain qui pousse là où l'on piétine...
Tout le vivant mérite qu'on le protège.
Surtout que nous en faisons partie.

Ce livre fut écrit juste avant les dernières présidentielles, avec l'espoir que les choses changent dans le bon sens... Bon ben désolée Victor, je crois que c'est encore râpé pour cette fois. Je ne sais pas si l'on a grand-chose de positif à attendre des politiques.
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Victor Noël vit en Moselle. Enfant, il allait se balader dans la nature avec sa mère. Il a compris très tôt l'importance de préserver la biodiversité. Dans ce livre, il veut "interroger notre rapport au vivant." Ce terme de "vivant" est employé à dessein : il met l'homme au même niveau que les autres êtres vivants, animaux ou végétaux. Pour Victor Noël, tous les êtres vivants, humains compris, font partie d'un écosystème dont il faut préserver l'équilibre. C'est l'affaire de tous.
Ce livre explique de façon très claire et fluide de quelle façon l'homme détruit petit à petit la biodiversité, et ce qu'il faudrait faire pour mettre un frein à cette destruction. En compagnie de Victor Noël, nous partons en balade le long de la Moselle, dans la forêt, à travers champs, en ville, ou dans une friche industrielle. Chemin faisant, l'auteur évoque les différents animaux et végétaux qui y vivent et voient leur environnement dégradé, leur vie menacée. Saviez-vous par exemple que le coucou fait élever son petit par un couple d'une autre espèce ? Que les arbres s'entraident et communiquent entre eux ? Que le martinet noir ne se pose qu'en période de nidification ?
Les aquarelles de Sophie Bataille rythment agréablement l'ouvrage. Paysages ou animaux, les illustrations sont très détaillées.
Sur les chemins du vivant est un ouvrage passionnant, qui invite à la réflexion. A lire en famille pour échanger, débattre, et qui sait, s'engager.
Merci à Netgalley et aux éditions Delachaux et Niestlé pour le service presse.
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Citations et extraits (16) Voir plus Ajouter une citation
J'ai devant moi un symbole [Amazon], celui d'un système fou. Un système dans lequel seul le profit compte ; et tant pis, s'il y a des répercussions. Un système libéral qui laisse les multinationales s'enrichir au détriment de la santé des écosystèmes et des humains. Un système qui permet à certains d'accumuler indéfiniment. Un système qui nous pousse à consommer toujours plus pour le faire fonctionner. Un système qui nie la valeur du vivant. Un système qui transforme la forêt en usine, les campagnes en désert, les océans en poubelle. Un système qui dérègle le climat. La croissance pour la croissance est à combattre, d'autres critères doivent être établis pur juger du bien-être d'une société.
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Aujourd'hui, en cette journée d'été, je pars sur les chemins du vivant. Ces chemins que nous empruntons continuellement sans pour autant nous en rendre compte. A chaque instant du quotidien, le vivant est sous nos yeux, les espèces nous entourent. L'observation, l'attention nous révèlent que nous ne sommes pas seuls à habiter le monde. Et pourtant, notre culture occidentale l'a oublié. Partir sur les chemins du vivant, c'est se défaire de cet oubli. C'est questionner les liens que notre société entretient avec les êtres qui composent le monde.

J'aurais pu prétendre partir sur les chemins de la nature, mais ce terme ne me satisfait plus. En englobant tout ce qui est autre qu'humain, il tend à faire croire que nous sommes séparés du reste du vivant.
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La pratique consistant à les relâcher, le "no kill", rend pour beaucoup la pêche de loisir respectueuse de l'animal. Devant un pêcheur occupé à extirper un poisson de l'eau, je me suis pourtant demandé si l'on accepterait de faire de même à un autre animal. Imaginez un oiseau pris au piège volontairement par l'un ou l'une de nos congénères, ne serait-ce que pour un petit laps de temps : quelles seraient les réactions des témoins de la scène ? Ne seraient-ils pas offusqués de voir l'animal être ainsi brusqué et stressé, de le voir se débattre ? C'est pourtant bien ce que nous faisons avec les poissons.
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- Ah tiens, Victor !
Voilà d'autres Homo sapiens - observateurs eux aussi - qui s'arrêtent à ma hauteur pour regarder ces dinosaures huppés. C'est Sylvia et Daniel, membres de la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO).
- J'imagine que vous êtes en mission comptage ?
- Oui, tout à fait, aujourd'hui, c'est comptage des grèbes. Ils sont beaux, ces jeunes, avec leur tête et leur cou rayés de blanc et noir !
- Plus tard, ils arboreront de belles huppes et des collerettes roux et noir.
- Pour ça, il faut déjà qu'ils évitent les hameçons abandonnés, qui peuvent leur être fatals.
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Réservoirs de biodiversité, [les friches] jouent un rôle de continuité écologique dans ces lieux où il est si difficile pour les espèces vivantes de circuler et de se disperser. Un grand nombre d'entre elles y trouve ainsi refuge. Une diversité insoupçonnée de plantes s'y épanouit.
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