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3,47

sur 2378 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Un barbe bleue un poil barbant !
Je pensais que cette année était la bonne..étant donné les dernières livraisons décevantes d'Amélie Nothomb..eh bien non..
L'idée de départ était bien et la joute verbale entre la colocataire et son logeur pouvait rappeler "Hygiène de l'assasin"..mais la comparaison s'arrête là tant l'histoire, l'humour, l'intelligence des dialogues ne parviennent pas à la cheville de la référence absolue qu'est "Hygiène".
Ayant lu toute l'oeuvre d'Amélie Nothomb ou presque, je crains que ses chefs d'oeuvre appartiennent désormais au passé..
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Ce roman m'a barbé. Hahaha, non sérieusement c'est probablement ce que vous lirez de plus intelligent sur ce livre.
Un discours interminable et insupportable dans son écriture. Pour plaire à la ménagère qui pense s'intellectualiser devant la grande librairie, autrement, lisez mieux, ce n'est pas difficile à trouver.
Un vide intersidéral.
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J'ai adoré certains romans d'Amélie Nothomb (Stupeur et tremblements, Métaphysique des tubes, Hygiène de l'assassin...). Celui-ci, je n'ai pas aimé et je ne l'ai même pas terminé. du verbiage qui m'a ennuyé pour ce roman-ci. Ceci dit je reconnais le talent littéraire de cette auteure.
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Un livre qui se lit un peu trop vite avec un style simple sans friture mais qui noie la lectrice de dialogues lourds, farfelus et interminables, et qui finalement se sent diablement prise au piège au coeur d'un étrange monologue d'auteure. Ce n'était pas pour moi une histoire, mais plutôt des bribes de babillages que l'on peut trouver autour d'une tablée trop arrosée peut-être au réveillon de l'an. J'avais choisi ce roman pour l'exercice de style qui révisait le classique du conte de Charles Perrault et pour découvrir la grande Amélie Nothomb. Ma conclusion est que parfois il faut ne pas toucher à l'anthologie sans en avoir d'idée claire, et pour l'auteur j'aurai un mal fou à jeter un oeil à ses autres écrits. Une déception.

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Ou la la je n'ai pas accroché à ce livre ni au style trop pompeux de l'autrice
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On retrouve un peu la structure de « l'hygiène de l'assassin » avec un obsessionnel du nuancier à la place de Prétextat et une Saturnine plus futée que ses prédécesseurs à la place de la journaliste.
Les dialogues sont intelligents mais cette histoire ne m'a pas enthousiasmée, il manque le réel, et l'aisance de la plume ne suffit pas à combler le vide d'une histoire sans queue ni tête ; je préfère de loin sa période japonaise.
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Alors si je devais faire la transposition exacte du conte Barbe bleue à notre époque. Comment est-ce que je m"y prendrais?
Y a un os.
Épouser 8 femmes, et devoir les tuer à chaque fois. Non, on a le divorce maintenant. ça colle plus.
Et la jeune femme du conte arrive chez un mari qu'elle ne connait pas, qu'elle n'a jamais vu, ça colle plus du tout avec les moeurs actuelles, ça
Trouvons autre chose.
Allez, on va dire que c'est un psychopathes qui attire ses femmes contre une chambre en colocation. ça fait faits divers, c'est plus réaliste. Et ça met un soupçon de suspens.
Allez, tope-là, c'est tout ce que je change, le reste je l'adapte, je me débrouillerais. Je rajoute des détails à valeur humoristique supposée, comme des clichés sur les nationalités, ça fait toujours sourire mon public. J'en fais un Barbe Bleue d'opérette, qui lirait les minutes de l'Inquisition pour se détendre, comme tout bon psychopathe, pour être bien dans le cliché qui fait rire. Histoire qu'on comprenne que c'est un psychopathe tu vois, parce qu'on ne l'avait pas deviné en lisant le titre.
Je glisse des petites anecdotes sur l'histoire, question d'image, travailler mon côté fofolle érudite dans les yeux du public, tant pis si je dis des âneries sur le plan historique, c'est pas grave, de tout façon on s'en fout de l'histoire. le secret c'est de se donner l'air intello, d'en avoir l'air, pas de l'être. On va dire que l'inquisition pratiquait l'ordalie, les gens savent même pas ce que c'est de toute façon, pourquoi s'emmerder.

Voilà, vous l'avez compris, je trouve ça trop facile, sans surprise, du copié-collé pratiquement; J'ai lu de meilleures fan fictions.
Pour le côté positif: c'est vrai que ça se lit très facilement, même pour les gens qui n'aiment pas lire, ça passe tout seul. le style est simple, et pas désagréable, même s'il faut toujours qu'elle emploie des mots ou des tournures ronflants, histoire de se donner un petit genre. Quand je la lis, j'ai quelques fois l'impression de l'entendre prononcer certains mots peu commun avec emphase, avec sa petite voix un peu bourgeoise dombalesque, ou un petit côté Catherine Frot en plus pincée et intello. ça fait partie du personnage. Celui qu'elle s'est créé. Y a D'Ormesson qui aime bien faire ça aussi.
Le problème, c'est que c'est pas du tout crédible. Elle doit être bien particulière, la Belle, pour rester quand elle voit que le mec ne cherche que des jeunes femmes, on a affaire à une maso, et la Bête est tellement caricaturale. Peut-être à force de faire du second degré avec ses personnages? On n'y croit pas, on s'ennuie:

L'histoire d'amour n'a rien de romantique, elle est gnangnan, désolée de le dire aussi crûment pour ceux qui ont cru. Quand on veut faire dire à un mec qui vient te rencontrer "je vous aime", et que ça fasse pas ridicule, il faut autre chose qu'un récit minimaliste un peu simpliste.
Le mec m'énerve avec son Espagne fantasmée et ses répliques sensées être drôles tellement elles sont originales, son côté aristocrate pervers mais raffiné, ça sonne faux, ça ne me fait pas rêver.
L'histoire est vraiment trop simple, on dirait une histoire pour enfant. ça pourrait passer si les dialogues ou les personnages avaient un peu de relief, moins clichés.

THE END

********Trucs pas intéressants pour ceux qui n'ont que ça foutre de les lire.*********

Au fait Amélie, on dit colocataire, pas colocatrice.
c'est un mot épicène (je fais mon Amélie Nothomb), donc valable pour un homme et pour une femme. C'est rare de dire, tiens, je vais recevoir la locatrice de mon appart! ça fait pas sérieux Amélie voyons!
Les mots en "aire" sont naturellement épicènes. Disquaire, libraire, etc, et pas disquetrice, libretice. Je sens que ça va faire comme "auteure" ce truc là, mais c'est encore "colocataire" le bon usage.

Pour ceux qui aiment bien l'histoire, les ordalies étaient surtout pratiquées dans l'Antiquité (Très populaires chez les Egyptiens, les Romains, et à peu près tous les peuples de l'Antiquité) et au début du Moyen-âge chez les chrétiens, en héritage des coutumes franques. Dès le 9ème siècle, elles sont frappées d'interdictions par l'Eglise à plusieurs reprises, ayant été considérées comme incompatibles avec la Bible, et condamnée par elle ("Tu ne mettras pas à l'épreuve le Seigneur ton Dieu"), mais toujours pratiquées "sous le manteau". On ne supprime pas facilement des siècles de "tradition", c'est un peu comme la corrida. En 1255, le roi se fâche et rajoute des décrets d'interdiction plus "autoritaires".
Ce qui veut pas dire que l'Inquisition était une période fantastique. Mais c'est bien aussi de ne pas inventer des détails par ce que "ça fait bien", les faits suffisent. J'ai l'impression qu'elle voulait absolument recaser le mot "ordalie". Y a un quota pour ce genre de mots?
Je pense qu'elle est fâchée avec l'histoire, parce que le reste est pareil. Ou peut-être que les clichés sont fait exprès. (Et soit disant élevée dans un famille catho, mais elle n'a pas trop de culture religieuse non plus)

EDIT: je viens d'écouter une interview d'Amélie Nothomb, à propos de la genèse de son histoire, bien j'ai mis dans le mille avec l'intro de ma critique, c'est tout à fait ça. J'ai vraiment voyagé dans sa tête!
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La résumé est intriguant, c'est ce qui m'a donner envie de le lire en plus du fait que je n'avais encore jamais lu de livre de cette auteure. J'ai trouvé l'idée de revisité un conte bien connu sympa.
Le résumé est en fait une citation du livre, qui synthétise assez bien l'histoire puisque le propriétaire se sert de la colocation pour trouver la compagnie des femmes et l'amour. Amélie NOTHOMB modernise le conte « Barbe Bleue » de Charles Perrault. le fil conducteur est le même, un homme pas très attirant physiquement mais très noble et riche. Une jeune femme qui n'a pas peur de lui et ose lui tenir tête. Des cadavres dans le placard et une porte secrète a ne franchir sous aucun prétexte sous peine d'une lourde sanction. C'est un court roman, vite lu et malheureusement vite oublié. L'action se déroule uniquement dans la demeure de Don Elemirio et est écrit essentiellement sous forme de dialogue. C'est une histoire d'amour, de confiance et de châtiments. Je suis déçu par ce roman. Je me laisser porter par l'histoire dans les début puis je me suis ennuyé. J'ai trouvé qu'il n'y avais pas assez de description physique des personnages, ils sont agaçants et sûr d'eux. Les dialogues permettent de connaître un peu mieux l'histoire de Saturnine et de Don Elemirio mais sont rébarbatifs au bout d'un moment. La fin n'est pas celle a laquelle je m'attendais, je l'ai trouvé surprenante et décevante.
Je lirais d'autres oeuvres de cette auteur, si j'en ai l'occasion, pour voir si mon avis sur elle se confirme.
Lien : https://lemondedecelinecmn.w..
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J'ai du me tromper souvent entre la case critiques et citations.
Bref, je n'est pas aimé l'histoire de ce roman, je l'ai trouvé lourde.... rien à dire sur l'écriture.
Jamais bien aimé "stupeur et tremblements" la bien déçu
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