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3,47

sur 2368 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Sans doute vous est-il déjà arrivé de retrouver un auteur après l'avoir délaissé un moment. le plaisir alors ressenti de redécouvrir une plume bien connue, un univers particulier, une atmosphère…C'est un peu comme retrouver un ami perdu de vue, le rencontrer subitement au hasard d'une rue, percevoir de nouveau ce qui vous a plu ou déplu en lui; cet étonnement de constater que la complicité est quasi intacte, malgré le temps passé, les chemins divergents, les êtres différents connus au fil des ans. L'on se souvient des bons moments, des déceptions occasionnées, des rires et des colères partagés.
Mais à l'inverse de l'amitié, avec les auteurs, la fidélité n'est pas forcément de mise, on agrée la dispersion, la diversité est même conseillée, on peut s'éparpiller, se perdre chez d'autres écrivains, dans des forêts de phrases appartenant à d'autres, on se permet d'aller rêver ailleurs…

Amélie Nothomb nous avait régalés avec des oeuvres originales au ton neuf. Les réjouissantes « Hygiène de l'assassin », « Mercure », « Les catilinaires », étaient jubilatoires. « Stupeur et tremblements », « Biographie de la faim », « Métaphysique des tubes », largement autobiographiques, révélaient une sensibilité d'écorchée vive. « Attentat », « Robert des noms propres », ou « Antéchrista » avaient su nous charmer en imposant un univers implacable fait de finesse et d'ironie mordante.
Et puis toujours ces phrases brèves et cinglantes qu'on aimait prendre à la volée, ce regard aiguisé sur les travers du genre humain, cette facilité à nous faire ressentir toute une palette d'émotions aussi contradictoires que profondes, cet humour si particulier et ravageur…

Les romans de l'auteur étaient alors aussi appétissants que nourrissants, offrant par leur admirable concision, une sève nutritive dont on se délectait avec frénésie, dans une sorte d'urgence, de transe impérieuse.
Alors…trop énergétiques les oeuvres d'Amélie ? Sait-on jamais. Comme un plat aimé dont on se gave et dont on se gorge à satiété, jusqu'à saturation et écoeurement, arrive un jour où, oh misère, l'effet kiss cool n'opère plus !
On continue à lire, toujours d'un traite et agréablement comme avec « Acide sulfurique », mais en se demandant où sont passés l'ironie mordante, la verve et l'humour décapant, cruellement déçus de ne pas retrouver le sel et le piquant qui avaient fait le succès de cet écrivain si prolixe...trop peut-être ? Ou peut-être est-ce nous qui avions changé finalement ?
Tout comme les amitiés trahies sont dures à encaisser, les déceptions littéraires sont difficiles à accepter et sonnent le glas d'une relation cérébrale privilégiée entre un lecteur dépité et un auteur jusqu'alors estimé.

Et puis un jour, un heureux hasard (plus exactement, un cadeau de noël) nommé « Barbe Bleue », vous fait rencontrer l'auteur à nouveau et vous en éprouvez un réel contentement, comme quoi l'homme monstrueux du conte de Perrault à aussi quelques qualités !
Certes, l'engouement des premières lectures a bel et bien disparu mais le charme opère derechef et c'est avec satisfaction que l'on redécouvre le microcosme fictionnel de l'auteur du « Voyage d'hiver » ou plus récemment de « Tuer le père ».

En réinventant le conte de Perrault, Amélie Nothomb nous offre l'un de ses face-à-face dont elle a le secret.
Son « Barbe bleue » prend les traits d'Elemirio Nibal y Milcar, un aristocrate espagnol de 44 ans au nom à coucher dehors (Nothomb oblige), tandis que l'une de « ses victimes » s'incarne sous une jeune belge de 25 ans, Saturnine, alléchée par la proposition de colocation dans un luxueux hôtel particulier parisien pour une somme dérisoire.
Choisie par le maître de céans parmi tout un tas de prétendantes à la colocation, Saturnine emménage dans ses nouveaux et riches appartements, totalement éblouie par l'opulence des lieux où la couleur or règne en souveraine. Mais elle ne tarde pas à comprendre que son noble hôte espagnol est décidément bien douteux et que la suspicion d'assassinat des huit autres femmes l'ayant précédée est très vraisemblablement fondée. Les pauvres femmes ont apparemment payé de leur vie leur trop grande curiosité en pénétrant dans le sanctuaire sacré de l'Espagnol, une chambre noire, seule pièce interdite de la fastueuse demeure. Quoi qu'il arrive, Saturnine se jure bien de ne pas succomber à la tentation de l'indiscrétion.
Entre comportements farfelus, champagne coulant à flots, mets délicieux, conversations d'esthètes et réflexions métaphysiques, s'instaure alors un tête-à-tête enjoué et subtil entre la jeune belge intrépide et l'aristocrate énamouré au sens chromatique aigüe…Une joute verbale frétillante de bons mots et de formules spirituelles dont on se demande qui sortira victime et qui bourreau…

Frais, léger, pétillant comme des bulles de champagne, ce breuvage couleur d'or qu'elle met en scène avec ravissement, le « Barbe bleue » d'Amélie Nothomb est l'occasion pour nous de sympathiques retrouvailles.
L'on y retrouve ses phrases percutantes, aussi courtes et concises que ses chapeaux sont hauts, ses choix de noms fantaisistes, son humour laconique et subtil, son sens spontané des dialogues, ses protagonistes bizarres aux caractères saugrenus, sa gourmandise et son raffinement…tous les ingrédients qui composent son univers baroque.
L'excellence des premiers temps a fait place à des textes fluides, enjoués et plutôt délectables…Que demander de plus après tout ? Alors ? amie, Amélie ?...
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Quoi de plus charmant qu'une femme qui boit. Certes, elle a des goûts de luxe, elle se damnerait pour une coupe de champagne, et plus si affinité ou si grand cru exceptionnel. Cette femme qui pourrait me faire fantasmer si elle ne s'appelait pas Saturnine. Ne cherche pas plus loin, tous les êtres sortis de la tête romanesque d'Amélie Nothomb ont des prénoms bizarres, voir spéciaux. Peut-être est-ce dû à un traumatisme de sa plus petite enfance ?

Parce qu'au final, que tu t'appelles Yukika, Saturnine ou Amélie ne me dérange pas en rien. Bien au contraire. Cela m'apporte un brin d'exotisme et excentricité. Je sens ma lubricité monter en douce…

« Barbe Bleue », mâle espagnol remis au goût du jour, dans la luxure d'un appartement quartier chic de Paris, propose une colocation à de belles jeunes filles. Saturnine sera la prochaine élue. 8 précédentes sont passées dans son appartement. Elles ont toutes disparues, sans laisser de trace. le mystère est entier. Que sont-elles devenues ? Échappées ? Mortes assassinées ? Photographiées ? Mangées ? Que d'interrogations face au plan machiavélique de ce barbe bleue qui – en mâle espagnol – doit plutôt porter la fine moustache, élégante et raffinée. Sacré Don Elemirio Nibal y Milcar !

Le mystère ne reste quand même pas bien épais longtemps pour le lecteur que je suis ou que tu seras. Ce serial-killer ne fait guère peur, Saturnine semble mieux armée pour affronter cet homme qui adule la beauté féminine et qui en un clin d'oeil tomba amoureux fou de Saturnine. de toute façon, un Nothomb ne se lit pas pour son suspense transcendant mais avant tout pour ses fameuses joutes verbales.

Le combat sera donc oral et cryogénique. Un seul vainqueur possible, pas de retour arrière. La revisite du conte de Charles Perrault est extrêmement fidèle, son actualisation d'Amélie Nothomb prête à sourire. Il faut aimer le style de l'écrivain, ça passe ou ça casse. Parfois ça passe mieux que d'autres. Ce soir, cela aurait pu être mieux. Elle a fait mieux. J'en ressors mitigé. Peut-être est-ce parce que je n'ai pas bu de bons et grands champagnes pendant cette lecture ? Oui, Amélie aurait dû prévoir ce fait. Lorsqu'elle écrit un roman sur l'or et le champagne, elle aurait pu – du même – envisager de livrer son roman avec bouteille et coupe associées. Ni champagne, ni caviar, ni vodka. La soirée fut d'une tristesse incommensurable. Pourtant, je ne regrette pas cette soirée, simplement pour le fait de regarder les yeux brillants de Saturnine dans sa jupe de velours noir à la doublure or. Je crois que je tombe amoureux de Saturnine à sa façon de boire le champagne.
Lien : http://leranchsansnom.free.f..
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Le phénomène Amélie Nothomb m'a toujours beaucoup intriguée, d'autant plus que je suis loin d'être fan de ses oeuvres. Cela ne m'empêche pourtant pas d'y retourner chaque année, comme beaucoup de lecteurs je suppose, afin de découvrir ce qu'elle va trouver comme idée cette fois pour nous surprendre. Car il faut admettre que ses oeuvres ne manquent pas d'originalité, et c'est cette surprise que j'attends de leur lecture, non le plaisir...

Me voici donc à la découverte du Nothomb, cru 2012, Barbe Bleue. Comme toujours, pas de 4e, une simple accroche : "La colocataire est la femme idéale". Peu d'indices donc, avec ce titre énigmatique et cette phrase qui n'a rien à voir avec le mythe de Barbe Bleue. Mais dès les premières pages on comprend rapidement de quoi il s'agit, puisqu'on découvre notre protagoniste, Saturnine, dans une salle pleine de jeunes femmes ayant répondu à une annonce pour une colocation à Paris. En discutant avec sa voisine, elle apprend rapidement que le maître des lieux a déjà eu huit colocataires, toutes des femmes jeunes et belles, toutes ayant disparu à ce jour. Les femmes dans la pièce sont au courant, et se présentent poussées par la curiosité et l'envie de rencontrer ce mystérieux personnage, un richissime noble espagnol que l'on dit très séduisant. Saturnine, quant à elle, ne croit pas vraiment sa voisine et décide de rester car elle a désespérément besoin d'un logement le plus tôt possible. Étrangement elle obtient cette chambre très facilement et emménage. L'intrigue est ainsi lancée, nous voici donc dans un Barbe Bleue contemporain au coeur de la capitale française.

Bon... Comme je m'y attendais, Amélie Nothomb m'a surprise, elle nous présente encore une histoire vraiment originale. Attention, ça ne veut pas dire que je l'ai aimée, car comme à chaque fois je ne sais pas du tout quoi en penser, mais j'admets tout à fait que les dialogues sont souvent drôles et bien trouvés, les personnages sont complexes et ne m'ont pas laissée indifférente. Mais il y a toujours cette atmosphère malsaine qui plane sur ses livres et qui me dérange beaucoup.

Dans l'ensemble rien de neuf à l'horizon, un nouveau roman d'Amélie Nothomb semblable aux précédents, vite lu, vite oublié, mais qui a ce petit quelque chose de surprenant qui fait qu'on y retourne chaque année.
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Pas le meilleur Amélie Nothomb mais un bon moment de lecture malgré tout.

L'auteur s'inspire du conte de Perrault pour ce roman. On fait la connaissance de Don Elemirio, un espagnol qui recherche un colocataire. Arrive Saturnine, qui va vite se poser des questions. Pourquoi ne peut-elle pas rentrer dans la chambre noire ? A-t-il tué ces précédentes colocatrices ?

L'intrigue est forcement intéressante mais il y a, selon moi, beaucoup trop de dialogues et trop peu de narration. Je me suis un peu ennuyée a cause de tout ce blabla.... A croire que les bulles de champagne font parler, car il coule a flot au fil des pages :
"Une seule consigne : ne pas prendre de champagne rosé.
- Cela va de soi. Préférer la mièvrerie du rose au mysticisme de l'or, quelle absurdité !
- L'inventeur du champagne rosé a réussi le contraire de la quête des alchimistes : il a transformé l'or en grenadine."

Malgré tout, l'écriture d'Amelie Nothomb est toujours aussi agréable a lire : "Tomber amoureux est le phénomène le plus mystérieux de l'univers. Ceux qui aiment au premier regard vivent la version la moins inexplicable du miracle : s'ils n'aimaient pas auparavant, c'est parce qu'ils ignoraient l'existence de l'autre. le coup de foudre à retardement est le plus gigantesque défi à la raison."
Lien : http://missmolko1.blogspot.i..
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Saturnine accepte de devenir colocataire de Don Elmirio Nibal y Milcar, dans un hôtel de maître du VIIème arrondissement. Elle sait pourtant que les huit colocataires précédentes ont toutes mystérieusement disparu.
S'ensuit alors un long dialogue quotidien lors du dîner préparé chaque soir par le maître de maison.
Cette version moderne de Barbe Bleue n'est pas inintéressante. L'écriture est fluide et intelligente et j'ai passé un moment fort agréable avec ces deux personnages.
Mes sentiments vis-à-vis d'Amélie Nothomb sont très ambigus.
Je la trouve extrêmement irritante et terriblement sympathique.
Je n'aime pas spécialement ses livres, mais j'aime bien les lire.
Allez comprendre !
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Un autre petit roman d'Amélie Nothomb.
Juste comme ça, pour le plaisir...

J'entends souvent dire - "je ne lis plus Nothomb, c'est toujours la même chose...", et je suis en partie d'accord. Amélie la prolifique nous gratifie chaque année d'un nouveau récit, plus ou moins inspiré selon son idée et son envie du moment. Et évidement, avec son "mot fétiche" toujours habilement inclus dans l'histoire. Et je trouve ça bien.
J'ai plutôt tendance à diviser ses écrits en "vrais romans" (souvent ceux qui ont une note autobiographique) et ceux que j'appelle un "trou normand", car ce sont des petits "essais" sur un thème particulier, à prendre entre deux lectures pour mieux digérer la précédente. Il ne faut pas s'attendre à une grande littérature, sinon on est forcément déçu.
"Barbe bleue" est un "trou normand".
le conte de Perrault revisité avec beaucoup de liberté (un peu déçue, sur ce coup - "Barbe bleue" est quand-même la première histoire vraiment TERRIFIANTE de psychopathe-tueur-en-série, raconté par la voix douce de votre maman vers l'âge de six ans. Bonne nuit, mon coeur, dors bien...??!!)
Donc avec liberté et retenue, mais axée encore une fois avec une habileté toute nothombienne sur nos sentiments malléables, nos vices et nos dilemmes (pas vraiment moraux - quoique - car le "terrible" Don Elemirio, mais aussi la belle Saturnine ont chacun une morale bien particulière !
Même si Elemirio dit plus que clairement - " Si tu entres dans la chambre noire, ça va chauffer pour toi !" - difficile de résister. Voire impossible !
Tout comme pour Saturnine de tomber amoureuse malgré elle, malgré l'avertissement qui lui hurlent les murs de cet appartement de luxe.

En prime, quelques intéressantes réflexions sur l'esthétisme des couleurs et sur la beauté des accords chromatiques...on est vraiment chez les fous !
Je l'ai lu d'une traite - alors pourquoi perdre son temps à chercher les points négatifs ? C'est Nothomb toute crachée. J'ai bien aimé...encore une fois.
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Chère Amélie,

Nous ne nous connaissons pas mais au vu du termps que j'ai passé avec vous dans mon salon, dans mon lit, dans ma baignoire (oui, je lis dans ma baignoire !), j'estime que nous pouvons nous considérer suffisamment "intimes" que pour nous appeler par nos prénoms.

Jusqu'à présent, j'ai aimé tout ce que j'ai lu de vous. J'avais certes une préférence pour les romans dans lesquels vous parliez de vous mais tous vos autres romans m'avaient séduit au travers de votre plume sans pareille.

Malheureusement, il fallait bien que la déception arrive un jour et elle s'est matérialisée dans la lecture de "Barbe bleue". Je n'ai pas compris ce roman et ne l'ai donc pas apprécié.

Néanmoins, très chère Amlélie, vous resterez ma madeleine de Proust. Et tel le cavalier qui remonte sur sa monture après une chute, je vais me replonger très rapidement dans la lecture d'un de vos romans, qui resteront pour moi des moments de lecture privilégiés.

J'ose espérer que vous ne me tiendrai pas rigueur de cette mauvaise appréciation et que nous resterons malgré tout "intime" !

A très bientôt.
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Curiosité aiguisée ? Magie des dialogues rebondissants ? Pourquoi cette lecture que l'on a reposée un peu étonnée, un peu essoufflée laisse-t-elle un sentiment d'insatisfait ?
Pourtant les ingrédients et le savoir-faire y sont : phrases qui font mouche, personnages troubles, assassin/belle fille à l'esprit alerte sous la protection « d'Athéna », ces champagnes d'or qu'Amélie nous convaincrait presque d'aimer entre toutes boissons, ces nourritures si parfaites qu'on doute d'en avoir jamais mangées d'aussi délicieuses, grande maison dont on perçoit les craquements douteux et l'ombre de femmes aimées et mystérieusement disparues, références métaphysiques qui suspendent notre réflexion, considérations sur l'amour, la femme (et son masochisme), le spectre des couleurs, le secret, pénétration contemporaine dans le conte de Barbe-Bleue...
Qu'ai-je manqué dans cette lecture qui m'a plu mais dont je sais qu'il ne me restera que peu de choses : un souvenir de lecture vertigineuse, haletante que j'aurais aimé plus... (je suis presque gênée de l'écrire – ne faudrait-il pas relire?) profonde.
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Bien sûr c'est un petit roman captivant, mais très dérangeant aussi.
Je ferai à l'auteur le reproche d'y déboucher bien trop de bouteilles de champagne millésime. .. le lecteur est aussi submergé par l'or et le jaune, il peut perdre pied. Où l'auteur va t elle chercher tous ces prénoms de femmes : Saturnine, Émeline, Proserpine, Séverine, Incarnadine, Térébenthine, Mélusine, Albumine, Digitaline? Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ? N'est ce pas.
Qu'est-ce que ce livre ? Une histoire de colocation, qui est tout sauf banale. Un scénario bâti autour du conte éponyme de Charles Perrault. Mais le protagoniste est-il réellement un personnage aussi peu fréquentable que Barbe Bleue?
En fait, aucun personnage ne me séduit vraiment...
Un livre divertissant qui sera vite oublié.
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Don Elemirio, aristocrate espagnol cherche une nouvelle colocataire, prête à partager son immense maison mais surtout prête à recevoir toute la dévotion amoureuse dont il se sent rempli. Saturnine est choisie. Elle sera la neuvième colocataire. Survivra t'elle alors que les précédentes sont mortes les unes après les autres ?

Dans ce roman, Amélie Nothomb nous parle d'amour, de domination, de dévotion et surtout de couleurs.
L'aristocrate a un besoin fou d'aimer, de sacraliser l'amour mais l'amour n'est pas au bout d'une baguette magique. Séduction, mystères, réflexions, et bien-sûr quelques bulles de champagne, j'ai souri plusieurs fois, pas d'ivresse si tard, mais un bon moment dans l'univers pétillant d'Amélie.
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