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3,62

sur 1569 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Famille: amour et haine (encore?)

C'est la rentrée littéraire... c'est l'incontournable production de septembre de la Dame au chapeau!

À chaque sortie, je la lis plus par curiosité que par fidélité. Il m'est arrivé d'être plutôt satisfaite de ma lecture et d'autres fois légèrement contrariée de la perte de temps. C'est le cas ici et j'en perds toute argumentation pour construire cet avis tant il se résume à une moue dubitative.

Elle se frotte encore une fois à la sphère familiale avec une partition de vengeance et haine. Ou comment construire une vie sur une relation toxique complètement improbable avec des personnages caricaturaux, sans aucune crédibilité… J'en suis ressortie peu convaincue.

Sur le plan du style: sans surprise.
Ça a au moins le mérite d'être écrit de façon minimaliste, fluide et sans pesanteur pour être lu en deux heures. J'apprécie néanmoins d'y trouver à chaque livre de l'originalité, voire de la cocasserie, des marottes surprenantes comme ces prénoms mixtes, des thèmes de sociétés complètement détournés.

Mais je laisse le choeur des groupies chanter ses louanges (sans moi) ;-)
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Je ne ferai pas le pitch. Vu la taille du roman, conforme à la livraison annuelle routinière de l'auteure, il contiendrait trop de spoiler. On devine cette auteure, penchée sur son bureau, jouissivement occupée à concocter un mécanisme d'un cynisme pervers où les êtres humains se servent de leurs semblables comme des pions d'un jeu d'échecs.

Cela faisait longtemps que je n'avais plus lu Nothomb. J'ai retrouvé tout ce que j'aimais et tout ce que je détestais.

Les dialogues incisifs qui se lisent à toute vitesse. La superficialité des rapports humains. le souci du mot juste. La facilité de l'intrigue. La vacuité des personnages. L'humour acerbe, mais tellement prévisible. Prévisible, c'est le mot. Factice est son pendant. Fidèle à son habitude, Amélie Nothomb nous livre l'ébauche d'un livre qui aurait pu être vraiment bien. Aurait pu.
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J'ai bien aimé mais j'ai tout de même eu une impression de déjà lu (frappe-toi le cœur). En effet, dans ce livre sont abordés une fois de plus les relations parents-enfants et je regrette le manque de peps, c'est bien fait, très "bon élève" mais ca en devient morne et peu surprenant.
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Amélie Nothomb s'attaque à une nouvelle discipline : le sprint littéraire !
Exemple : Dominique se fait draguer sans fioritures à la page 12, se retrouve déjà au resto avec Claude à la page 15 et le présente à ses parents à la page 21. Et les pages sont courtes. le mariage suivra peu après.
Inutile donc d'espérer une analyse psychologique, ni même une explication du comportement des personnages. Cela ne peut pas être aussi nul jusqu'à la fin : il devrait donc arriver un événement exceptionnel, qui justifierait tout ça. Je passe en mode second degré pour connaître la suite. Cela va un peu mieux. J'avoue même que j'ai lu le bouquin d'une traite, ce qui n'est pas difficile vu le nombre restreint de courtes pages imprimées en grands caractères.
A la fin arrive donc la clé de l'énigme. C'est surprenant, original, mais totalement impensable.
le comble avec Amélie Nothomb, c'est qu'on l'apprécie rarement (oui il y a eu « Stupeur et tremblements ») mais chaque année on en redemande. Allez comprendre…

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En contre partie de "Frappe toi le coeur" où  étaient relatés les liens mère-fille, "Les prénoms épicènes" parle des relations père-fille. Mais alors quel rapport avec le titre me direz-vous ?
Euh.....allez je ne vais pas spoiler donc je ne dirais rien d'autre même sous la torture ! Allez juger par vous-même car avec Amélie Nothomb c'est toujours partagé.

Je peux juste dire que j'ai trouvé l'histoire pas mal mais pas plus et un poil en dessous de celle d'avant. J'ai de plus trouvé que c'était assez court, très (trop) vite lue telle une nouvelle (et je ne suis pas très nouvelle !).
Ce que j'aime en tout cas c'est qu'avec A. Nothomb je découvre toujours des nouveaux mots, et là j'en ai noté deux. Ok je partage :

- Epicène : qui designe aussi bien un garçon qu'une fille
- glose : note, commentaire que l'on trouve en marge d'un texte pour expliquer un terme qui peut paraître obscur. Peut aussi être un commentaire malveillant.

Donc au final bof bof mitigée.





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Claude aime Reine à la folie mais cette dernière le laisse tomber pour aller vivre avec Jean-Louis à Paris. Claude va alors fomenter sa vengeance pour prendre sa revanche sur Reine.

Les Prénoms épicènes est donc le dernier opus d'Amélie Nothomb. Avec un roman toujours très court (voire de plus en plus court?), l'auteur nous offre ici une histoire d'amour et de vengeance. On suit donc Claude qui va tenter de se venger de Reine. Il approche Dominique à une terrasse de café. C'est sûr: ce sera elle sa femme et la mère de ses enfants. Année après année, Claude construit sa revanche afin d'approcher Reine au plus près pour lui porter l'estocade finale.

Alors, oui, j'aime bien lire le nouveau Nothomb car il inaugure, pour moi, la rentrée littéraire et c'est devenu une sorte de petite tradition. Mais depuis plusieurs années, je me dis qu'il faudrait que je songe à emprunter plutôt qu'à acheter cette nouveauté. Avec ce livre, je me faisais la réflexion qu'il s'éditait et se vendait parce que c'était justement du Amélie Nothomb, un peu comme une marque. Franchement, l'intrigue ne casse pas trois pattes à un canard! On sent la vengeance de Claude s'amener à vue d'oeil. Les personnages me semblent toujours aussi froids, comme détachés de tout. La narration est réduite au stricte minimum. Rien d'exceptionnel.

Certains dialogues sont d'ailleurs un peu ridicules et très superficiels. On ne parle pas comme ça dans la vie, encore moins dans les romans! Bref, je ne suis pas emballée par cette histoire. le roman se lit vite, très vite, trop vite et je trouve qu'il n'y a pas assez d'enjeu littéraire.

Cependant, je trouve que la fin de l'intrigue est surprenante et que l'auteur nous emmène là où on ne s'y attendait pas avec un message fort sur les liens amicaux qui résonne encore pour moi. S'il n'y avait qu'une raison de lire ce roman ce serait celle-là!

Le nouveau Nothomb n'est pas un coup de coeur pour moi. L'intrigue, somme toute banale, m'a un poil déçue! Seule la fin mérite qu'on s'y attarde!
Lien : https://carolivre.wordpress...
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Tôt ou tard, je finis toujours par trouver un moment pour lire le Nothomb de l'année, un court trajet en train, une attente dans un cabinet médical, ou tout simplement un moment d'intense oisiveté. L'effort de lecture est modéré, et ça ne dure pas bien longtemps. Et puis, j'adore l'écouter quand elle est interviewée, j'apprécie beaucoup son humour, et sa brillante élocution. Mais en ce qui concerne ses livres, bof! Après les avoir lus, je me dis que ce n'est pas bien grave, je n'aurais de toute façon rien fait d'intéressant pendant ces moments de désoeuvrement.
La lecture de 'Les prénoms épicènes' m'a conforté dans mon avis : un court roman sans réel intérêt, une écriture fade, de grosses ficelles dans l'intrigue, et une fin qui cède à la plus grande facilité.
Finalement, je me pose la question : comment se fait-il que cette femme se montre si brillante, si drôle, si inattendue dans ses interviews et si décevante dans ses livres?
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Je l'avoue, je ne rate jamais les passages d'Amélie Nothomb" à la télé ou à la radio. Je me régale toujours des prestations de cette femme brillante et drôle. Bien que je ne sois pas enthousiasmée par ses livres, je cède à leur lecture comme je craquerais devant une friandise. J'ai donc cédé une nouvelle fois, avec, une fois le livre refermé, la même déception. Et pourtant, je crains bien de céder l'an prochain à la parution du nothomb 2019.
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Evidemment un roman de Nothomb, c'est toujours court.
Mais là, j'ai eu l'impression qu'il était encore plus court que les autres. J'ai été déçue parce que j'ai le sentiment qu'il y avait matière à creuser bien plus la psychologie de chaque personnage.
Et donc en finissant mon écoute, j'avais un goût d'inachevé, j'aurais voulu plus de détail dans les mécanismes de mises en place de cette relation toxique, et sur la relation elle même.

Ou alors, cette impression vient du fait que j'ai écouté un livre lu !?
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Je n'avais plus lu Amélie Nothomb depuis une dizaine d'années, et en discutant avec un ami sur Facebook qui aime la lire, j'ai appris qu'elle glissait, telle une fève dans une galette, le mot "pneu" dans chacun de ses livres. Ce qui me donna l'envie soudaine de lire le dernier sorti, comme tous les ans à la Rentrée Littéraire, "Les prénoms épicènes".
Ce roman raconte l'histoire d'un homme, Claude, qui séduit une femme, Dominique, rien qu'avec du Chanel n°5. ( déjà, j'ai le sang qui bout). Cet homme veut à tout prix "arriver", réussir.
Pour cela il compte utiliser sa femme, comme "décoration" et leur fille nommée Épicène ( les prénoms épicènes sont à la fois masculins et féminins, comme Claude et Dominique).
L'utilité de ce genre de prénoms s'arrête là dans le roman, l'auteure n'en reparle plus..
Le père décide de déménager sur la Rive Gauche, plus chic, et par là s'attire la détestation d'Épicène, du coup séparée de sa meilleure amie Samia, restée de l'autre côté. À 11 ans elle est trop jeune : "pour y aller il fallait traverser un fleuve terrible et irréversible". Là se place le mythe d'Orphée, effleuré et plaqué là.
Elle décide d'adopter le comportement du coelacanthe : "le pouvoir du coelacanthe qui peut s'éteindre pendant des années si son biotope devient trop hostile. Elle fait une sorte de dépression et tombe dans l'anorexie. Toujours en détestation de son père.
J'arrête là mon résumé, j'ai trouvé le pneu, mais le texte, le roman ne m'a pas du tout plu. Très froid, on n'arrive pas à s'attacher aux personnages, tant ils sont flous. le texte est ampoulé, et écrit en si gros et si aéré, que ces 150 pages imprimées devaient être au départ un manuscrit de 50 pages grand max. L'histoire me laisse de glace, je n'y trouve aucun intérêt, et le titre s'avère trompeur !
17,50€ pour ça, c'est presque de l'escroquerie, je crois qu'elle en est à tirer ses romans de ceux qui trainent dans ses tiroirs...
On peut chercher le pneu, lire ça dans un train, en le refermant on l'a déjà oublié.



Lien : https://melieetleslivres.wor..
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