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sur 1569 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
C'est à chaque fois avec une joie non dissimulée que j'accepte des dons de la part de lecteurs pour la médiathèque dans laquelle je travaille (normalement, je ne devrais plus en accepter étant donné que j'ai fait mon opération de désherbage l'an passé à part des livres tr-s récents mais pour Amélie Nothomb, je fais toujours une exception si ce sont des ouvrages que je ne possède pas déjà en rayon).
Non seulement, cela va me permettre de pouvoir conseiller de nouveaux ouvrages de cette auteure à ses lectrices (j'avoue qu'en ce qui me concerne, enfin ma médiathèque, ce sont essentiellement des femmes qui lisent cette dernière) mais surtout j'étais doublement contente quand je me suis rendue compte que moi-même je ne l'avais pas lu !

Encore une fois, il y a un affrontement brutal dans cette ouvrage entre père et fille, enfin pas un affrontement mais plutôt un désintérêt total du père envers sa propre fille, lui qui ne demandait à sa femme que cela : voir un enfant. Épicène n'est pas une enfant comme les autres. Très vive d'esprit, elle a très vite compris que son père ne l'aimait pas et a toujours entretenu une relation fusionnelle avec sa mère Dominique (encore un prénom épicène). D'ailleurs, son père, enfin devrai-je plutôt dire son géniteur s'appelant lui-même Claude et donc avec deux parents porteurs de prénoms épicènes, il était improbable que leur progéniture n'en porte pas un également.

Ici, l'on suit le parcours de la jeune Dominique, qui se laisse séduire bien malgré elle par Claude, tout cela à cause d'une histoire de parfum (mais à ce sujet, je ne vous en dirai pas plus pour ne pas trop vous en dévoiler non plus) mais sachez qu'à travers ce dit parfum, Dominique se voit enfin belle et surtout aimée. Les premiers temps du couple vont être tranquilles mais cela ne va pas durer car le mari Claude, ne comprenant pas que sa femme ne soit toujours pas enceinte va exercer sur elle une pression mentale importante jusqu'à l'arrivée de cette enfant si ardemment désirée mais tout de suite rejetée par ce père. Voilà dans quelles conditions Épicène est venue au monde. Choyée par sa mère mais ignorée, détestée, par son père, celle-ci ne cherchera même plus à comprendre ni même à tenter de se faire aimer de lui. Lorsque les réponses arriveront enfin, cela risque d'être trop tard mais pour qui exactement ?

Un roman toujours aussi bien écrit, qui se lit encore une fois bien trop vite à mon goût mais ce qui est vraiment intéressant ici, comme je l e disais au départ de cette critique, est la relation père/fille. Un drame en quelque sorte car cela est terrible pour une enfant de ne pas se voir aimée par son père (même si sa mère lui prodigue de l'amour pour deux) surtout lorsque celle-ci comprend bien trop tôt , en voyant le comportement des autres pères avec leurs propres enfants que cela n'est pas normal que le sien se comporte ainsi envers elle. Un ouvrage fort, riche en émotions et que je ne peux que vous recommander, comme je vais le faire avec mes lectrices en médiathèque, en essayant aussi de convaincre mes lecteurs (mais là je ne parle que de mon cas précis en médiathèque) car je ne dote pas que parmi vous, messieurs, il doit y en avoir un certains nombre qui, tout comme moi, raffolent des écrits de cette auteure !
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Amélie Nothomb voudrait-elle payer sa dette aux auteurs qui l'ont nourrie ? le titre du roman précédent Frappe-toi le coeur lui avait été inspiré par Alfred de Musset. Cette fois, avec Les prénoms épicènes, elle fait un clin d'oeil à Ben Jonson, contemporain de Shakespeare, qui a écrit « Epicène ou la femme silencieuse ».
Arrêtons-nous sur le sens de l'adjectif « épicène »: il désigne des prénoms « qui ne spécifient pas de quel sexe nous sommes ». Soulignons le talent de « la reine de l' onomastique. », dixit Augustin Trapenard !

Le premier chapitre mettant en scène Reine congédiant l'homme qui l'aime depuis cinq ans, peut dérouter, car ce n'est qu'à la page 107 que l'on découvre l'identité de celui qui n'a toujours pas « décoléré ».
Moment où tout va basculer, faire exploser un couple et modifier l'avenir d'une mère et de sa fille.

Nous suivons ensuite le couple formé par Dominique et Claude, depuis leur rencontre, leur mariage, la montée à Paris, le mari créant une filiale de la société Terrage. À la naissance tant attendue de leur fille, le père s'éloigne, ainsi il ne manifeste aucune joie à voir sa fille marcher. Son absence de plus en plus fréquente va renforcer les liens fusionnels entre mère et fille. Mais que cache cette indifférence, cette indisponibilité du géniteur ? le sens de son prénom, Claude, signifiant «  boiteux » aurait-il une influence sur son comportement ?

La scolarité de leur fille Épicène donne l'occasion d'une mixité sociale, la mère réussissant à sympathiser avec Reine Cléry, partageant les mêmes soucis de parents d'adolescentes, lors des rencontres avec les enseignants. le professeur de latin ne manque pas d'asséner ses quatre vérités, ce qui rapproche les deux femmes, prêtes à s'épauler.
Elles se fréquentent, sortent, s'invitent, mènent grand train. « Une amitié neuve qui ne cesse de s'intensifier ». Une nouvelle vie pour Dominique qu'elle se plaît à relater à son mari le soir. Mais n'est-elle pas, depuis le début, manipulée par son époux ? Pourquoi manifeste-t-il un besoin si impérieux de rencontrer M.Cléry ? Est-il vraiment motivé par des raisons professionnelles ? Comment s'immiscer dans cette famille sinon en étant invités à une de leurs réceptions ? le plan fonctionne grâce à Dominique !

Le jour J, la soirée fixée au 26 janvier, tourne au cauchemar. Scène très théâtrale où Dominique surprend une conversation entre son mari et Reine.
Rebondissement du récit, tournant décisif dans la vie des Guillaume.
Les confidences de Claude à Reine, si édifiantes, si consternantes, provoquent un terrible séisme chez Dominique trahie. Tout s'écroule pour elle. C'est sur le champ qu'elle décide de partir avec sa fille.


La narratrice autopsie les sentiments de ses protagonistes avec subtilité et brosse des portraits très contrastés.
Que penser de Claude, ce père ambitieux, qui n'a jamais eu le temps pour sa fille ? Un citoyen, pour qui les apparences importent, au point de déménager pour la rive gauche de la Seine! Un homme qui incarne l'hypocrisie et suscite l'indignation.
Que penser de Dominique, l'épouse, qui n'intercède pas quand le père brise l'amitié de sa fille avec Samia ? Une épouse que le mari comble d'objets luxueux lui laissant subodorer un retour de flamme jusqu'au moment où « stupeur et tremblements », elle découvre la vraie face de celui qu'elle aime. La narratrice montre comment l'amour qui la transcendait à ses débuts va se transformer en une force destructrice.
On retrouve dans les personnages cet esprit des « loyautés » de Delphine de Vigan, « des liens invisibles qui nous attachent aux autres ».
Reine n'est- elle pas loyale envers sa nouvelle amie quand elle traite le mari de celle-ci, de «  monstre », « de cinglé » ?
Quant au lien entre Reine et Claude, ne dévoilons rien.

L'auteure «  met toujours au monde » des « enfançonnes » surdouées.
Ici Épicène réussit admirablement au collège, donne satisfaction à son professeur de latin, puis décroche le bac brillamment. Et pourtant, pour le père, elle est cet enfant «  insupportable » à qui il consacra si peu de temps.

Mais l'intelligence condamne à une certaine forme de solitude. N'est-ce pas pour cette raison qu'elle adopte «  le stratagème du coelacanthe » ? ( 1)

Épicène sidère par sa maturité, à 15 ans, elle prend les choses en main dès leur retour à Brest chez ses grands-parents et s'avère être quasi le pilier de sa maman. Elle déploie un tel «  grit » (2), que sa mère se montre battante à retrouver du travail.

La vocation des héroïnes d'Amélie Nothomb est dictée par la littérature. Épicène, bachelière brillante se tourne vers un cursus d'angliciste, influencée par Ben Jonson, ce qui n'est pas sans rappeler la motivation de Diane qui a embrassé le métier de cardiologue, impressionnée par la phrase De Musset : «  Frappe-toi le coeur, c'est là qu'est le génie. »
Dans la foulée la « fabuleuse » étudiante éblouit par sa thèse, décroche l'agrégation « haut la main », et un poste d'enseignement à Brest.

La romancière aime explorer les relations parentales complexes et les couples. Ses livres traitent souvent de conflits, d'injustice et de vengeance.
Elle montre jusqu'où certains peuvent aller par amour. le défi du père en fait un personnage exécrable, antipathique.
On pense à « Tuer le père », si ce n'est que « ce mec ignoble », ce « type infect » pense, lui, à supprimer sa fille ! Un vrai drame.
L'académicienne se réfère au prince de Ligne, moraliste belge, pour commenter le geste létal de celle qui a, pendant des années vécu, comme « le coelacanthe ». Elle aborde la question de la préméditation ou non et du remords.

L'image d'Épicène qui, lors de son départ précipité, considère comme « essentielle » son édition bilingue de l'Iliade  convoque les paroles dithyrambiques de Sylvain Tesson sur Homère, ce maître de poésie et de vie, dont « l'oeuvre est une sorte de bréviaire de l'homme, un enchantement de lecture., un trésor. Homère, c'est Goldorak » !
Et nous, que prendrions-nous d'essentiel, en cas de départ précipité?

Pour rester fidèle à son titre «  d'ambassadrice du champagne », Amélie Nothomb fait couler un grand cru, le préféré de Reine Cléry. Et elle ne manque pas de distiller les effluves d'un parfum de renom, ainsi que son sempiternel mot : « pneu », ici il faut les regonfler !

Les anglicistes et anglophiles seront ravis de lire que « L'anglais est une langue étonnante. Un seul mot suffit là où nous affaiblissons à coup de périphrases ». Pour les autres, enrichis du verbe «  crave », ils auront « un besoin éperdu de » lire les romans précédents de «  Crotteke » ! (3)

La romancière tresse une tragédie psychologique entrelaçant le destin de deux familles, digne des pairs qui l'ont inspirée.
Un roman irrigué par la haine, «  deux vengeances (une qui rate, une qui réussit ! » selon l'écrivaine) et l'amour, étayé par cette déclaration :
« La personne qui aime est toujours la plus forte ».

(1) Coelacanthe : «  poisson qui a le pouvoir de s'éteindre pendant des années si son biotope devient trop hostile ».
(2) grit : Ce terme désigne la capacité de ne pas se résigner, de persévérer.
(3) Surnom donné à Amélie Nothomb par ses proches.

A écouter : l'émission Boomerang du 28 août 2018 où Augustin Trapenard reçoit Amélie Nothomb.
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On m'a offert Les prénoms épicènes de Amélie Nothomb, roman de la rentrée littéraire 2018 que j'ai lu d'une traite lundi soir.
Les prénoms épicènes peuvent être à la fois masculins et féminins. A ce nom savant on préfère souvent le terme de prénoms mixtes.
L'auteure traite ici d'une relation père fille très compliquée..
Je ne vais pas en dire plus sur le résumé, car j'ai apprécié de découvrir ce roman sans en savoir plus dessus.
Je ne suis pas une amatrice des écrits d'Amélie Nothomb, loin de là ! Mais comme on m'a offert ce roman, je l'ai lu... logique :)
Pourtant, j'avais une certaine appréhension car on ne peut pas dire que j'apprécie réellement cette romancière même si je garde un excellent souvenir de Antéchrista ou de Pétronille.
J'ai découvert ici le terme épicène, dont je n'avais jamais entendu parler avant ! Prénom mixte oui, évidemment, mais alors épicène, terme inconnu auparavant.
Et j'ai beaucoup aimé l'histoire de cet homme, ce couple, de la relation de cet homme avec sa fille.
C'est surprenant comme la vengeance peut aller loin... très loin... Et cette histoire m'a captivée.
J'ai trouvé ce roman bien écrit, fluide à lire. D'ailleurs, je l'ai vite lu car en maximum une heure il était terminé.
Je ne savais pas quoi m'attendre en ouvrant ce livre et je n'ai pas été déçue. C'est surprenant, mais c'est du Nothomb et l'auteure elle-même est surprenante :)
On aime ou on n'aime pas, il n'y a pas vraiment de juste milieu avec elle. Et alors qu'en général je suis assez hermétique à ses écrits, Les prénoms épicènes m'a beaucoup plu.
C'est avec stupéfaction que je mets un énorme cinq étoiles :)
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Aimez-vous votre père? Pour la majorité des gens, la question ne se pose même pas. Pourtant, dans les commandements reçus par Moïse, on a cru bon de préciser qu'il fallait honorer son père et sa mère. Et on pourrait remarquer qu'on n'y a cependant rien dit d'un devoir des parents à l'égard des enfants…

C'est le genre de réflexion que suscite ce roman d'Amélie Nothomb, qui nous entraîne dans une histoire de famille, mais pas du tout un conte fée, avec des personnages obsessifs qui peuvent mettre leur vie de côté pour assouvir une vengeance.

C'est une histoire de haine, celle d'une terrible relation entre un père et sa fille qui lui fait dire : « Mon père est un monstre. Il me hait depuis ma naissance. Il ne me tue pas, parce que c'est interdit par la loi. Il invente d'autres manières de me tuer. Ce qu'il ne sait pas, c'est que je le hais. Je le hais encore plus qu'il me hait. Et un jour, je ne sais pas comment, je le tuerai. (p. 79) »

Des sentiments innommables que la plume acérée de l'auteur arrive pourtant à énoncer …
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J'ai lu tout ce qu'a publié Amélie Nothomb jusqu'à son roman Stupeur et Tremblements. Je l'ai même rencontrée à la librairie La Boite à Livres à Tours pour la dédicace de ce roman.
Les quelques minutes d'échange avec la personne ont confirmé ce que je pensais de l'auteur.
Elle incarnait celle qui me surprenait à chacun de ses romans par la maturité de son propos, la pétillance de son style, l'inventivité de ses histoires à cases et à rebondissements, le caractère entier de ses personnages, les connections lumineuses entre les événements....
Ces lectures ont correspondues à une époque de ma vie et je m'y retrouvais parfaitement. Puis, peut-être par lassitude, je m'en suis éloigné.
Par hasard, je suis tombé, début janvier, sur un exemplaire abandonné des Prénoms épicènes et je l'ai lu d'une seule traite pendant un voyage en avion.
Quelle ne fut pas ma surprise de retrouver les sensations que j'avais oubliées ou perdues.
J'ai adoré ce roman et, j'ai décidé de rattrapper mon retard dans la lecture d'Amélie Nothomb pour combler le fossé entre Stupeur et Tremblements et les Prénoms épicènes.
Certains diront, comme je l'ai lu ici ou encore là, qu'Amélie Nothomb s'use, ne se renouvelle pas ou bien nous sert la même soupe et la même rengaine...Ce n'est pas du tout l'impression que j'en ai gardé après la lecture de ce court roman.
La même inventivité, la même maturité, le même regard réaliste et crû sur les personnes et les relations sociales, la même férocité de certains personnages contre la veulerie et la lâcheté d'autres, la rédemption dans la révolte et l'indépendance, le rejet du prêt à penser.
C'est décidé ! Je reste un inconditionnel d'Amélie Nothomb.
Merci..


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Beaucoup de gens m'ont conseillé de ne pas lire les derniers Amélie Nothomb, arguant qu'ils n'étaient pas réussis et que l'autrice "s"épuisait". Ils avaient tort, totalement - selon moi - ! Je trouve qu'au contraire, l'autrice à enrichie son style et ses intrigues au fils des années, dérivant de ses sujets initiaux liés aux meurtres pour se diriger vers la cruauté des rapports humains.

"Les prénoms épicènes" m'ont tout d'abord rappeler - un peu trop - "Frappe-toi le coeur", son précédent roman et cela m'a un peu déçu : j'avais l'impression d'un copié-collé dénué de l'originalité qui fait le charme d'Amélie Nothomb. Finalement, vers la moitié du roman, l'histoire s'écarte de la trame de "Frappe-toi le coeur" et devient beaucoup plus captivante.

Je ne sais pas ce qui produit cela car pas grand chose ne change en réalité mais la sensation du lecteur n'est plus du tout la même ; l'autrice parvient encore plus à faire ressentir les émotions des personnages, la cruauté, les vengeances sordides, et c'est la que se révèle de manière flagrante le génie d'Amélie Nothomb ainsi qu'un récit et des retournements de situations très bien menés.

Un roman très réussi ; j'apprécie de plus en plus lorsque cette auteure conte l'histoire d'une famille et d'un personnage sur une vie entière et même deux générations, comme dans son précédent livre : c'est davantage entrainant !
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je l'ai lu en une soirée !
la joie du confinement !
je ne dis rien sur l'histoire très bien écrite
pour une fois No tombe euh Nothomb
nous emmène à toute vitesse dans un pays
étonnant !!
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Cela faisait un très long moment que je n'avais ouvert un livre d'Amélie Nothomb et pourtant je les ai quasi tous.
J'ai emprunté celui ci à la médiathèque et le voilà lu en moins de temps qu'il ne faut pour le dire.
Le moins qu'on puisse dire c'est qu'elle m'a fait passer par tous les sentiments en 154 pages jusqu'à "l'estocade finale" et quelle fin !
Génial !
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En bref :
Petit coup de coeur pour ce très court roman lu d'une traite.

De quoi ça parle ?
De la relation de haine entre un père et sa fille. de ce que l'obsession peut faire sur des vies.

Mon avis :
Claude et Dominique se rencontrent, et c'est le coup de foudre pour Claude. Il rêve de faire un enfant à sa jeune épouse Dominique. Avec leurs prénoms, qui peuvent être aussi bien féminins que masculins, les jeunes parents décident d'appeler leur fille Épicènes, en hommage à Shakespeare. (et c'est là la définition d'un prénom épicène.)

Un roman que j'ai lu d'une traite. Déjà parce qu'il est très court, mais aussi parce que le côté obsessionnel m'a littéralement harponnée.

L'histoire en elle-même pourrait être banale, mais l'autrice a su décortiquer le sens psychologique et psychique de ses personnages. Ça m'a fortement intriguée.

L'écriture d'Amélie Nothomb me passionne toujours autant. Riche, parfois poétique, bouleversante, émouvante, sarcastique, drôle, … Bref, j'aime particulièrement cette autrice, avec ces histoires simples et pourtant efficaces, qui comme ici, me transperce.
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Amour et haine, mépris, domination et soumission d'un autre âge se partagent ce court roman,facile à lire. J'y ai même trouvé un peu de suspense car on attend toujours un rebondissement à cette situation qui semble si instable. J'ai passé un bon moment.
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