Soif

Au commencement…
Amélie NOTHOMB remonte un peu plus de 2000 ans en arrière, pour nous placer dans la peau de Jésus-Christ. le lecteur assiste, de l'intérieur, aux instants les plus difficiles de la vie terrestre du Christ, depuis son procès, sa condamnation à mort jusqu'à sa crucifixion et sa résurrection. Nous découvrons également, pour terminer, le rapport que le Christ (du roman) entretient avec la foi.

Ce que j'en retiens...
Je suis resté sur ma faim. Un sujet romanesque prometteur, mais qui m'a semblé perdre tout son potentiel vu la taille réduite du roman (150 pages). Beaucoup d'aphorismes auraient gagné en force en s'intégrant dans une histoire plus développée. Néanmoins, en lisant certaines critiques positives, je me dis que je suis probablement passé à côté de quelque chose. A relire à l'occasion, donc…

Une citation soulignée...
« J'ai été homme assez longtemps pour savoir que certains sentiments ne se répriment pas. Il importe de les laisser passer sans chercher à les contrer : c'est ainsi qu'ils ne laissent aucune trace ».

L'idée qui sous tend ce roman était intéressante, mais malheureusement l'écriture est fade, le propos peu recherché. On est légèrement plus marqué par la sensation de soif, mais l'ensemble de cette réécriture laisse l'impression d'un exercice qui a été bâclé. Certes, il est audacieux de s'attaquer au personnage de Jésus, mais cela ne suffit pas.
Nothomb se contente d'énumérer ses sensations et de faire le lien avec les Évangiles, on eut aimé un propos un peu plus radical peut-être, un Jesus qui ne nous semble pas sorti tout droit du XIXeme siècle.

La plume d'Amélie Nothomb est particulière, et j'aime retrouver les univers fantaisistes, voire délirants qu'elle crée. Mais ici, en utilisant comme narrateur Jésus himself, qui nous livre, plein d'empathie, sa version de sa crucifixion...Amélie est parvenue à rendre un livre court en une lecture encore trop longue!

Comme le fils de Dieu est omniscient, il connaît SA fin, il détaille donc ce qui lui arrive avec recul, voire une pointe de dérision...
On l'accompagne sur un chemin de croix pavé de réflexions soit obscurément métaphysiques, soit terre à terre niveau ras-des-pâquerettes...comme ce mauvais jeu de mot où Jésus vit un moment...crucial?!
Au final, un texte tour à tour farfelu ou obscurément théologique, je me suis vraiment ennuyée ! Dispensable, donc!

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Ouh là !
Que dire ?
Les romans d'Amélie Nothomb, hormis ceux à tendance autobiographique, sont toujours aussi inattendus que farfelus… Là, elle se met dans la peau de … Jésus, le Christ. Rédigé à la première personne, elle imagine ses pensées de son procès jusqu'à la crucifixion…
Alors je n'ai rien contre le choix du sujet en lui-même. J'ai adoré l'évangile selon Pilate de Eric-Emmanuel Scmitt, et aussi Da Vinci Code de Dan Brown qui nous propose un Jésus père de famille grâce à Marie-Madeleine. Bon.
Ce qui m'embête, c'est toutes les réflexions « théologiques » dont ce roman est truffé. Pas parce que ça remettrait en cause le christianisme, parce que ça le remet en cause n'importe comment, à tort et à travers, sans argumentation ni réflexion véritablement digne de ce nom.
Alors je sais bien que côté philosophie je lis plus facilement Fabrice Midal et Charles Pépin que Hume ou Leibnitz, mais bon, je sais quand même différencier une argumentation d'une élucubration. Et là, on est clairement dans l'élucubration débridée, avec en plus, ce qui aggrave le cas de ce roman pour moi, absolument rien de neuf sous le soleil !
Heureusement, ce n'était pas très long à lire. Moi qui adore habituellement les délires d'Amélie Nothomb, je dois dire que Soif m'aura laissée sur ma faim !
(oui, je sais, elle est facile, je n'ai pas pu me retenir  )

Nous écoutons un monologue de Jésus la veille de sa mort, puis sur la croix. Je ne suis pas du tout rentré dans ce livre, heureusement court. Une sorte de pochade paresseuse et ennuyeuse, qui, contrairement à beaucoup de romans d'A.Nothomb, n'est même pas bien écrit.

Désolée, mais ce n'est pas avec ce livre que mon manque d'intérêt pour Amélie Nothomb se transformera en quelque chose de plus positif.
Pourtant cela commençait bien. le thème a attiré mon attention. le miracle des noces de Cana raconté par Jésus m'a bien plu. Puis ensuite cela a été en se dégradant. Je n'ai plus que survolé à la recherche d'une pépite. Mais non, rien.
Elle a voulu comprendre ce qui était passé par la tête de Jésus pour qu'il accepte sa fin. Pourquoi pas. Mais le presque leitmotiv "Pour éprouver la soif, il faut être vivant" Certes. Et ?
Quant au bandeau qui reprend ce qu'elle a dit elle-même au cours d'un interview : "C'est tout simplement le livre de ma vie" me laisse dubitative. En tout cas, le livre n'est absolument pas subversif (ni par rapport à son amour pour Marie-Madeleine, ni lorsqu'il râle après son père) ; il ne présente rien de sulfureux, de choquant. Non, il est juste inodore et sans intérêt.

J'avoue avoir été surprise par le sujet de ce roman : les dernières pensées du Christ lors de sa crucifixion.
Amélie Nothomb a toujours le don de nous surprendre, ça on ne peut pas le lui retirer.
Néanmoins, autant j'apprécie généralement sa folie douce, autant sur ce coup, j'avoue que je n'ai pas compris où elle voulait nous mener.
C'est décousu et les idées s'éparpillent... J'avoue être restée sur ma faim (à défaut d'avoir étancher ma soif...)...

Second roman d'Amélie Nothomb lu cet été après Premier Sang. Celui-ci est sorti en 2019.

Que vous dire ? A part que malgré le peu de pages de ce roman, je l'ai trouvé d'une longueur… Mais vraiment pourquoi ce sujet ? J'ai trouvé que c'était fade, aucune profondeur dans les dialogues, vraiment rien. Bon, je ne vais pas nier le fait que Amélie Nothomb a une belle plume, mais cela ne suffit pas tout le temps.

Bon la religion, même si je connais, ce n'est pas mon dada, mais ici, je trouve que Amélie Nothomb fait montre de beaucoup de condescendance et je n'ai pas aimé.

Je ne vais pas en rajouter, je n'ai pas aimé, cela arrive. Rendez-vous l'été prochain.
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Fan de cette autrice, je me précipite sur ses romans dès que j'en ai l'occasion. J'ai lu tous ses romans. Mais là, j'ai abandonné au bout d'une trentaine de pages tant ce roman est indigeste et bavard. le thème pourtant ne me choque pas. d'autres écrivains ont donné la parole à Jésus. C'est le premier livre d'Amélie Nothomb qui me déçoit.

Récit court de la crucifixion du Christ écrit à la première personne que j'ai trouvé un peu « morbid mais tout de même parsemé de certaines pensées sur la soif notamment qui font réfléchir. J'ai bien plus apprécié les autres livres de l'auteur et, sans la connaître, je n'ai pas bien compris ce penchant pour la religion.