Il nous est impossible de tenir l’activité littéraire pour une activité digne de remplir à elle seule notre vie, ou plus exactement, elle nous paraît être un moyen insuffisant pour épuiser à lui seul cette somme de possibilités que nous espérons mettre en jeu avant de disparaître.
Un mystère subsiste, le sentiment de quelque ressort caché. Quel était donc le secret des surréalistes ? L’on ne peut que suggérer ici qu’ils ont ressenti plus que tout autre le terrible déchirement intérieur qui caractérisera sans doute pour l’avenir ces êtres dont nous sommes tous.
Quant à moi cependant, si j’aime, la question de savoir si cet amour m’entrave ne se pose jamais. Si elle se posait, je douterais aussitôt de mon amour.
Il faut penser à travers tout.
Le 31.03.17, "Au palais des images les spectres sont rois" et Paul Nougé dans l'Emission sur Radio Campus Bruxelles.