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1952, Jacob's Rest, un trou paumé en Afrique du Sud. le chef de la police locale, le capitaine Willem Pretorius, a été abattu de deux balles dans le dos et son corps vient d'être retrouvé dans la rivière séparant l'Afrique du Sud du Mozambique. Qui a bien pu assassiner ce policier blanc, issu d'une puissante famille d'Afrikaners, dans ce pays où les lois ségrégationnistes commencent à entrer en vigueur sous l'impulsion du National Party ? Un communiste ? Un contrebandier ? Quelqu'un du cru ? Cette dernière hypothèse paraît impossible tant le capitaine semblait apprécié de tous les habitants… L'inspecteur Cooper est envoyé de Johannesburg pour mener l'enquête. Pour l'assister, il ne pourra compter que sur l'inexpérimenté Hansie Hepper, âgé de dix-huit ans à peine, complètement dépassé par les événements, et sur le mystérieux agent Shabalala, un policier zoulou discret et efficace. L'inspecteur Cooper devra marcher sur des oeufs dans un contexte politique explosif et faire vite pour trouver l'assassin avant les brutes de la Security Branch, prêtes à tout pour mettre le meurtre du policier blanc sur le dos de n'importe quel noir, accusé de communisme de surcroît.
En dépit de son titre kitsch à souhait, ce roman policier est une vraie réussite ! Au fil des investigations de l'inspecteur Cooper, l'image du capitaine Pretorius et de sa famille incarnant l'idéal Afrikaner, s'effrite sérieusement. L'intrigue est bien menée et nous fait pénétrer au Mozambique, sur les sentiers cafres interdits aux Blancs la nuit, dans les maisons des métis, dans le veldt, etc. Elle tient le lecteur en haleine jusqu'au final plein d'action et de rebondissements. L'atmosphère est étouffante dans cette Afrique du Sud où la loi de l'Immorality Act, préfigurant l'apartheid, vient d'être promulguée. Celle-ci interdit tout contact entre des personnes de races différentes. Les blancs, les métis et les noirs sont donc condamnés à cohabiter ensemble sans jamais se mélanger. L'auteur retranscrit subtilement ce contexte en montrant toutes les précautions prises par l'enquêteur ou encore en décrivant les différents groupes raciaux séparés à l'église, à la poste, dans leurs lieux d'habitation. Cette toile de fond très pesante contribue à accroitre la tension dans ce roman.
De même, les personnages acquièrent beaucoup de profondeur au fil du récit tel l'inspecteur Cooper, un anglais survivant de la Seconde Guerre Mondiale, qui en a gardé des séquelles. Il semble protéger un lourd secret que le lecteur ne découvrira qu'à la fin du livre. le personnage du médecin juif allemand Zweigman reconverti en épicier-tailleur nous intrigue également car on ne connait pas les raisons qui l'ont poussé à se réfugier en Afrique du Sud avec son épouse. Tout le talent de l'auteur est de nous dévoiler progressivement les liens secrets qui unissent les individus blancs, métis ou noirs. Point de happy end à attendre dans ce livre et c'est tant mieux. Nul doute que le lecteur aura envie de retrouver l'inspecteur Cooper dans de nouvelles aventures.
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Difficile en lisant Justice dans un paysage de rêve de ne pas penser aux romans d'Artur Upfield ou de Tony Hillerman. Comme ses illustres prédécesseurs, Malla Nunn prend son temps et privilégie l'ambiance et les personnages à l'action. Ici, point de bush australien ou de canyons indiens, mais les magnifiques paysages sud-africains – le veldt, les montagnes – sont aussi très bien décrits.
Dans les années 1950, l'apartheid bat son plein. Blancs, Noirs, métis, Indiens... : il est interdit aux uns et aux autres de se côtoyer, suite aux nouvelles lois interdisant le contact entre les races. Les rapports hommes-femmes sont à peine meilleurs. Dans ce contexte, difficile pour l'inspecteur Cooper de mener à bien son enquête. Il va se rendre compte peu à peu que le capitaine Pretorius n'était peut-être pas aussi respectable qu'il n'y paraissait et que de nombreux habitants de Jacob's Rest ont des secrets à cacher.

Vétéran de la Seconde Guerre mondiale, Emmanuel s'en est sorti vivant, mais non sans traumatismes. Par moments, il entend encore la voix de son sergent-major écossais, qui revient le hanter. Les personnages, tous réussis, sont sans aucun doute le grand point fort de ce roman. Cooper est assisté de Shabalala, un policier moitié zoulou, moitié shangaan, qui connaît bien les pratiques et les coutumes locales et n'est pas sans rappeler Bony, l'inspecteur aborigène créé par Artur Upfield. Emmanuel le préfère rapidement à Hansie, qui devait normalement le seconder. Mais à dix-huit ans, ce policier débutant est davantage concerné par ses préoccupations adolescentes que par son travail. Zweigman, le vieux Juif qui tient une épicerie-mercerie, ses ouvrières, les fils Pretorius... Chacun des protagonistes a son rôle à jouer et apporte une plus-value au récit.

Si l'enquête progresse lentement, les rebondissements sont assez nombreux tant Cooper déterre au fur et à mesure les secrets les plus inavouables de Jacob's Rest, lesquels ouvrent alors de nouvelles perspectives d'investigation. Les révélations se succèdent sur près de quatre cent pages qui amènent le lecteur jusqu'à un final réussi faisant la part belle à l'action.

En empruntant aux Upfield et autres Hillerman les ingrédients ayant fait le succès du polar ethnologique, Malla Nunn signe un premier roman des plus réussis. La native du Swaziland, résidant désormais en Australie où elle est aussi cinéaste, a décidé de poursuivre avec le personnage d'Emmanuel Cooper et les lecteurs convaincus par Justice dans un paysage de rêve pourront donc retrouver l'inspecteur sud-africain dans une nouvelle enquête dès 2012.
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Comment résister à la découverte d'un nouvel auteur policier ? Malla Nunn nous entraîne sur les traces de l'inspecteur Emmanuel Cooper, au temps de l'apartheid, dans une province sud-africaine. Une petite ville ou plutôt une bourgade où tout le monde se connaît et se côtoie depuis des générations et où les lois raciales gèrent le quotidien. L'enquête met en exergue cette ségrégation et les injustices qui en découlent. Si l'intrigue est vraiment très prenante, j'ai surtout aimé l'arrière plan social et racial de l'histoire. On connaît mal l'histoire de ce pays et son passé, et ce livre nous résume très bien les contradictions de l'époque avec trois communautés qui s'évertuent à vivre ensemble en essayant de rester chacune à leur place. Afrikaners, noirs et métis vivent dans des quartiers séparés aux règles bien définies, d'où la difficulté pour l'inspecteur Cooper à enquêter et à découvrir les imbrications et les passerelles existant entre les différents protagonistes de l'histoire. Il faut dire qu'il est freiné dans ses investigations par les membres de la Security Branch, parachutés sur l'enquête pour arrêter le "communiste noir" qui aurait tué le Capitaine Prétorius. Car comment imaginer qu'un blanc aurait pu abattre froidement l'un des siens, un homme respecté dans toute la région pour sa droiture et son honnêteté ? Heureusement, Cooper est épaulé dans son enquête par Shabalala, le policier zoulou, parfaitement au courant des codes et des règles à respecter dans cette ville. Même si ce dernier n'est pas très bavard et s'il a les mains liées à cause de sa couleur de peau, il serai néanmoins une aide précieuse pour démêler les ficelles de l'histoire.

Difficile de parler de ce roman sans trop dévoiler l'intrigue, en tous cas je me suis vite laissée prendre au jeu des fausses évidences et des questions sans réponses et j'ai lu ce livre pratiquement d'une traite. Les rebondissements et les chausse-trappes emmènent le lecteur vers de nouvelles pistes, prétextes à découvrir de nouveaux indices. Les personnages sont complexes et se dévoilent au fil des pages, le récit est rythmé et tient le lecteur en haleine tout en nous décrivant le quotidien des gens sous le régime de l'apartheid... Je crois qu'on a du mal à imaginer ce que ces lois raciales impliquaient réellement au quotidien et l'absurdité de certaines situations qu'elles pouvaient engendrer. J'aime beaucoup ce pays que j'ai eu la chance de visiter et que je continue de découvrir à travers sa littérature. Alors est-ce que j'ai aimé ce roman ? Est-ce que cette première enquête de l'inspecteur Cooper m'a plu ? Je n'ai qu'un mot : yebo !
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Hé bien, comme le précise un avis sur la couverture, je l'ai effectivement "lu d'une traite". Il est évidemment question d'une enquête policière mais avant tout, nous plongeons dans une Afrique du Sud des années cinquante en compagnie d'Emmanuel Cooper, ce policier dépêché de Jo'burg avec l'intention de découvrir le coupable, quel qu'il soit… mais tous ne l'entendent pas de cette oreille, surtout pas les "taureaux sadiques" de la Security Branch, élite parmi les blancs, champions toutes catégories de la terreur.

On entre donc surtout dans une atmosphère particulière, celle qui maintient les clivages entre toutes les nuances de couleur de peau, du blanc le plus clair au noir le plus foncé. Cooper marche sur des oeufs et va devoir interpréter les silences, oser ou pas les questions directes selon les situations, selon les interlocuteurs, selon "la direction du vent"… Il sera aidé dans sa tâche ardue et ardente par Shabalala, le policier zoulou qui a appris à se taire quand il le faut (!), et Zweigman, un médecin allemand juif atterri de manière incongrue dans ces contrées sauvages.

J'ai beaucoup aimé le personnage de Cooper, un être nuancé qui doit rester attentif à la manière dont il agit tant il se sent éloigné de cette façon, noire ou blanche, d'envisager les choses ; il sait qu'avec l'arrivée de la Sécurity Branch, il met en jeu non seulement son poste, mais bien davantage. En effet, qui ne respecte pas les "codes" risque gros, très gros. Il est en outre torturé par des cauchemars incessants liés à la guerre dont il est revenu traumatisé ; en témoignent ses migraines récurrentes, signe de l'effort permanent qui est le sien pour "occulter" ce passé. Ses barrières à lui. le genre de personnalité que l'on quitte avec regret, une fois la dernière page tournée…

L'écriture de Malla Nunn est agréable à lire même si le propos, à l'instar du vécu de chacun, est dur… À noter que la suite des aventures de Cooper doit paraître en 2012.

"Vous devez aller là-bas, ma ‘baas." Son guide indiqua un étroit sentier qui serpentait dans les hautes herbes jusqu'aux rives d'un large fleuve luisant.

Emmanuel hocha la tête pour le remercier et s'engagea sur le chemin de terre. La brise faisait bruire les sous-bois et deux bouvreuils s'envolèrent. Il respira l'odeur de la terre humide et de l'herbe écrasée. Il se demanda ce qui l'attendait.

Au bas du sentier il atteignit la rive et regarda de l'autre côté. le bas veldt scintillait sous un ciel limpide. Dans le lointain, les sommets bleus en dents de scie d'une chaîne de montagnes brisaient l'horizon. L'Afrique pure. Comme sur les phots des magazines anglais qui vantaient les bienfaits de la migration."

"En Afrique du Sud, les Noirs avaient besoin de si peu. Un peu moins chaque jour, c'était la règle générale. le métier d'inspecteur était l'un des rares à ne pas être soumis à la loi interdisant le contact entre les races."

"Il comprenait à présent : c'était à cause de Frikkie van Brandenburg que la Security Branch était impliquée dans cette affaire. le capitaine Pretorius était le gendre de l'un des lions puissants de l'identité nationale afrikaner, un homme qui prêchait l'histoire sacrée de la civilisation blanche tel un prophète de l'Ancien Testament. Rien d'étonnant à ce que les frères Pretorius eussent Zweigman en horreur. Jacob's Rest était trop petit pour contenir deux tribus revendiquant le statut de peuple élu par Dieu.

La rue principale était vide. Les lumières du garage projetaient un cercle jaune dans l'obscurité. Un fragment de mémoire refit surface. Il courait pieds nus dans un petit chemin de terre, environné de l'odeur des feux de bois. Il courait vite en direction d'une lumière. le souvenir se précisa avec plus de force et Emmanuel l'écarta. Puis il le déconnecta."

Un grand merci à Babelio et aux Éditions des Deux Terres pour ce partenariat.
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La première surprise, plutôt bonne, en commençant ma lecture, c'est l'époque où se situe l ‘action ; je m'attendais à ce que le roman se déroule au vingt-et-unième siècle et non en 1952 ! le personnage de l'inspecteur Cooper me semble ensuite atypique, un inspecteur blanc pas très bien vu des services de police, envoyé pour enquêter au coeur d'une petite ville de province juste à l'époque de la promulgation des lois instaurant l'apartheid en Afrique du Sud. L'époque est troublée, donc, et le travail s'avère difficile car le mort est un inspecteur de police afrikaner retrouvé sur la berge du Mozambique, qui sert de frontière avec le pays du même nom. C'est d'autant plus compliqué pour l'inspecteur Cooper que la famille du mort n'accepte pas de voir l'enquête se tourner dans leur direction et que certains services spéciaux, la Security Branch, semblent particulièrement pressés de récupérer l'enquête.
Le décor est très bien planté, des descriptions soignées mettent en place la bourgade et ses petites habitations, la végétation et les kilomètres de veldt alentours. Les personnages sont aussi bien campés, la recherche de la genèse de ce meurtre dévoilant entre eux des relations très complexes. le racisme est présent, bien sûr, comment cela serait-il possible autrement lorsque c'est la loi elle-même qui l'instaure comme une règle, mais ce racisme est nuancé, gradué, différencié, de manière très subtile et absolument pas manichéenne. de plus, les lois raciales n'empêchent pas les corps d'avoir des pulsions qui sont en désaccord fondamental avec ce qu'elles prônent, et ce point va peser énormément sur l'enquête.

Pas dénué d'humour, dû en partie au décalage entre notre vision d'aujourd'hui et celle d'il y a soixante ans, ce roman est aussi très intéressant au point de vue historique, la deuxième guerre mondiale très proche encore ayant laissé des traces, notamment en ce qui concerne Emmanuel Cooper et un épicier juif, qui s'avère être un habile médecin. La tension monte au fur et à mesure, la violence aussi à certains moments, et ce gros volume se lit très rapidement. Une bonne façon de faire connaissance avec l'Afrique du Sud des années cinquante…
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Ce roman policier vous emmène dans l'Afrique du Sud des années 50'. L'inspecteur Cooper, un homme blanc est envoyé dans un petit bled pour enquêter sur l'assassinat du Capitaine de police, un Afrikaner. L'enquête s'avère difficile car tout le monde lui met des bâtons dans les roues, à commencer par des gars de la "Security Branch" et parce que la vie du Capitaine n'est pas si honnête qu'il n'y paraît.

Dépaysement garanti, j'ai bien aimé cette enquête car elle nous fait découvrir les différentes classes de la société sud-africaine de l'époque et les lois qui régissaient leurs interactions. Elle fait apparaître aussi clairement la difficile situation des "métis", en particulier les métis blancs de peau.

Mais l'atmosphère du roman est tout de même un peu glauque (alcool, sexe, mensonges et double vie) et j'étais contente d'en arriver au bout.
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Je viens de découvrir cette auteure de romans policiers et ce premier volume m'a donné envie d'en lire d'autres. de plus l'intrigue se passe en Afrique du Sud en plein apartheid, ce qui nous change des habituelles villes anglaises. Les personnages sont hauts en couleur et nous entraînent dans les méandres de la ségrégation raciale et l'intrigue est très prenante.
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Dans les années cinquante, Emmanuel Cooper vient de la capitale pour enquêter sur un meurtre dans une petite bourgade de l'Afrique du Sud. L'apartheid règne en maître et la security Branch, milice de blancs sans scrupule vont lui donner du fil à retordre pour élucider l'affaire et découvrir bien des contraintes secrètes dues à l'époque.
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Mala Nunn nous entraîne au coeur de l'Afrique du Sud, au coeur du veldt des Afrikaners, pour une enquête qui en dit autant sur les individus qui y sont mêlés que sur la société sud-africaine de l'époque. L'inspecteur-Chef Cooper est envoyé dans ce trou perdu qu'est Jacob's Rest pour découvrir qui a bien pu assassiner le capitaine de la police du coin, que tout le monde décrit comme proche de la perfection. Très vite, la Security Branch, bras armé du gouvernement afrikaner, police secrète à la recherche de communistes et autres opposants, débarque sur place pour "reprendre" l'affaire en main. Ne laissant à Cooper que de vagues miettes. et un affaire de moeurs qui semble assez banale. C'est sans compter sur l'intelligence et la finesse d'esprit de l'enquêteur de Jo'Bourg.

Si l'enquête est bien menée, les indices habilement camouflés ou révélés par l'auteure, l'essentiel, tout l'intérêt vraiment de ce roman, réside dans sa peinture de la nation "Arc-en-Ciel" au sortir de la seconde guerre mondiale (nous sommes en 1952), l'arrivée au pouvoir du National Party avec sa mythologie des Afrikaners comme tribu blanche de l'Afrique (hum???), les lois raciales, l'animosité entre Afrikaners et Anglais, la chasse aux communistes à coup de poing, de barre de fer ou de fouet. Mala Nunn a su très habilement mêler tous ces ingrédients pour proposer une lecture instructive, intéressante, avec des personnages tout en nuance (ou presque, car certains ne sont vraiment que des grosses brutes ignares - ou pire: très intelligentes) bien campés dans un paysage de rêve. L'auteure expose l'envers du décors, la sauvagerie qui se cache derrière la beauté du paysage, la noirceur et la folie tapies derrière les apparentes dignité et convention, la violence du régime à l'encontre de ceux qui lui résistent. Mala Nunn montre combien les nouvelles lois raciales influent sur la vie quotidienne des habitants, mais ne peuvent pas cependant empêcher totalement les contacts inter-raciaux. C'est toute l'absurdité d'un régime fondé sur la couleur de la peau, sur la race et qui nie l'humanité de ses citoyens et la réalité de leur vie.
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Un excellent premier roman. J'ai pris beaucoup de plaisir à lire ce livre. L'intrigue est assez classique mais extrêmement surprenante dans son dénouement.
L'aspect historique est particulièrement intéressant.
C'est efficace, bien mené, maîtrisé de bout en bout. Si l'enquête est close à la fin du livre, il reste suffisament de questions en suspens pour nous donner envie d'aller lire la suite.
Une excellente surprise. Vivement la suite !
Lien : http://madimado.com/2011/03/..
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