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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Un très beau récit pour tous les amoureux de la nature.
Dan O'Brien, est un spécialiste reconnu du faucon pèlerin et a beaucoup oeuvré pour sa réintroduction dans l'Ouest des États-Unis.
Il va nous raconter l'histoire de Dolly, une jeune faucon qu'il va emmener dans un périple de plusieurs milliers de kilomètres dans l'objectif de lui permettre de se refamiliariser avec la vie sauvage.
Dan O'Brien, à travers ce récit nous emmène aussi à réfléchir à l'avenir de notre planète en racontant des exemples d'agriculture et d'élevage intensifs.
On sent chez cet auteur un respect de la nature et de sa faune et flore, même si nous assistons à des scènes de chasse...
Un beau voyage, qui m'a donné envie de continuer à découvrir les autres livres de cet auteur...
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En poste dans un programme de réimplantation du faucon pèlerin dans les montagnes rocheuses américaines, Dan O'Brien se retrouve à s'occuper personnellement d'un des fauconneaux dont le relâchement dans la nature à été un échec. de la frontière canadienne au Golfe du Mexique, il emmène son oiseau dans un voyage imitant la migration hivernale du gibier. Entre l'écrivain et le rapace un lien fort se tisse.

Dan O'Brien, très habile pour entraîner le lecteur à sa suite et l'immerger totalement dans son univers, décrit merveilleusement bien les grands espaces américains, des plaines du nord aux massifs montagneux de l'Ouest.
Si les détails techniques sur l'art de la fauconnerie sont nombreux, on se laisse néanmoins facilement aller à la contemplation face aux vols majestueux et autres parties de chasse de ses fiers oiseaux de proies.
Dolly, la jeune femelle faucon va t'elle finalement réussir à prendre son envol ? Malgré l'infime chance de retour à la vie sauvage, on se prend à espérer...

Un beau récit par un auteur naturaliste passionné, qui m'a bien dépaysé, malgré quelques passages un peu « Royal canin ». Mais bon, à défaut de m'avoir passionné, ils m'auront au moins fait sourire.
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Beau récit raconté par Dan O'Brien sur sa tentative de relâcher un faucon pèlerin femelle baptisée Dolly et qui est née en captivité .

Cette aventure qui l'entraine dans un périple de milliers de kilomètres à travers l'Amérique est une ode à la nature .
Il y a, bien sûr , les liens forts, créés avec son oiseau, que seuls , sans doute , peuvent ressentir les fauconniers : il doit lui apprendre à chasser, à trouver les ascendants, la protéger des prédateurs, car étonnement il y en a : aigles et grands ducs en particulier ...

Mais cela va au delà de la relation entre un homme et un animal , car il y a les amitiés avec les autres fauconniers, les agriculteurs qui l'accueillent sur leurs propriétés , les chiens qui sont partie prenante car indispensables à l'apprentissage de la chasse par Dolly et compagnons de route infatigables .

Dan O'Brien est un chasseur, mais un chasseur respectueux qui arriverait presque à ne pas mettre tous les chasseurs dans le même détestable panier...

Un regard inquiet posé sur la nature , différent de beaucoup de ceux qui se prétendent écologistes - on sent souvent que cet homme se cherche dans ce monde qui ne regarde pas le futur .

Un homme aussi qui interpelle également à travers ses propos , sur les massacres d'indiens lorsque ses pas le portent dans les contrées chargées de souvenirs .

De la beauté donc , teintée de mélancolie qui peut toucher un public plus large que les amateurs de faucons .
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J'ai comme toujours passé un très bon moment en compagnie de Dan O'Brien. Ce roman évoquant la relation entre l'auteur et son faucon est magnifique. Toujours d'aussi belles descriptions et surtout de superbes reflections philosophiques qui nous permettent de sortir changer de ce livre.
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En général, quand des chasseurs se targuent de connaître la Nature et de la protéger, ou – selon l'humeur du moment – je rigole doucement ou je fulmine. Je dois avouer que Dan O'Brien et ses « Rites d'automne » m'ont fait voir les choses différemment. Quand le narrateur part, avec ses deux chiens et son fusil, parcourt de nombreux kilomètres, côtoie la faune et la flore, et finit par revenir avec un canard ou un tétras, on est loin du viandard qui tire sur tout ce qui bouge et est à la défense de l'environnement ce que le KKK est à l'antiracisme. Surtout, quand le narrateur, ayant récupéré une femelle faucon rescapée, se fait fauconnier pour apprendre la chasse à sa petite protégée, aux fins, un jour, de lui rendre sa liberté, le texte relève sans conteste du nature writing.
Le récit est agréable, non sans un certain charme suranné. C'est beau dans les descriptions, très précis lorsqu'il s'agit de traiter de fauconnerie, plutôt touchant dans le récit de la relation entre l'homme et le faucon : le livre se lit avec plaisir.
En fait, avec ce type d'ouvrage, la catégorisation de roman est inappropriée. On est en plein dans du reportage, mais en l'espèce, du grand et du beau reportage.
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Dan O'Brien a réussi à m'embarquer avec lui dans sa passion pour les faucons, à travers son road trip, ou plutôt comme il le nomme, sa "migration" afin de relâcher une femelle faucon pèlerin captive à laquelle il a tenter de redonner sa nature sauvage. Véritable hymne à la nature, et ode à ses habitants à plumes.
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Au départ, il s'agit simplement du récit d'un fauconnier qui décide d'apprendre à son faucon pèlerin, né en captivité, à retrouver ses instincts sauvages. Mais c'est en fait une histoire sincère de laquelle se dégage une beauté farouche et un savoir biologique épatant.

On suit Dan O'Brien dans son témoignage quotidien et authentique. En traversant le continent, il fait des remarques biologiques, typiques d'une éducation américaine ancienne : les différentes espèces d'oiseaux, leur habitat, leur nourriture et leurs prédateurs. Les parties de chasse auxquelles on assiste sont présentées comme un art ancestral, une tradition respectueuse où l'homme ne fait qu'un avec la nature et s'imprègne de ce qui est plus puissant que lui. On ne peut qu'être admirateur de l'instinct animal que l'on connait trop peu.

Le trip de Dan O'Brien a quelque chose d'émancipateur en ce que sa vie se résume à poursuivre les oiseaux, et à perpétuer le cycle naturel de prédation. Or, à mesure qu'il rencontre des obstacles, et qu'il fait référence à des ouvrages et récits célèbres d'Hommes ayant essayé de préserver la liberté sur leurs terres (Indiens, trappeurs…), on comprend que la fauconnerie est une activité infime face à la destruction de l'environnement.

L'histoire de Dan O'Brien prend ainsi place dans des enjeux écologiques et moraux plus importants, dans la cause animale anti-capitaliste et matérialiste. Il en résulte un roman frappant de sincérité et de simplicité, peut-être un peu désillusionné, qui nous donne envie de partir sur les routes pour ne dépendre que de la nature, comme au départ.
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