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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Grand bain de nature et de grands espaces du nord ouest américain avec ce récit à la fois touchant et vivifiant de la tentative d'accompagnement au retour à la vie sauvage de Dolly, jeune femelle faucon épervier née en captivité.

On ne peut douter de l'honnêteté intellectuelle ni de la conviction écologique de Dan O'Brien, qui, tout américain qu'il est (on chasse et mange quand même pas mal de viande dans ce périple!), parvient à susciter l'empathie envers la vaillante Dolly même à ceux de ces lecteurs qui, comme moi, ne sont pas particulièrement intéressés par les bêtes à plume.
Ce récit fait du bien, et même s'il finit par lasser un peu, on y respire large, ce qui n'a pas de prix.
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Dan O'Brien oeuvre pour la réintroduction des faucons pèlerins dans les Rocheuses. Un jour, la réintroduction d'une jeune femelle se passe mal. le narrateur va alors entreprendre un long voyage, une aventure dans le but d'apprendre à voler à cet oiseau. D'Etat en Etat, d'étape en étape, il tisse de jour en jour une relation unique avec l'animal, et toute sa vie devient tournée vers son objectif. Conscient des difficultés auxquelles il va être confronté, il n'hésite pourtant pas à s'investir entièrement dans ce périple, fasciné par la beauté de l'animal et de ce qu'il a à lui apporter. On se demande parfois qui de l'homme ou de l'animal prend l'ascendant sur l'autre, qui a vraiment besoin de l'autre...
C'est un livre que j'ai beaucoup apprécié lire, un livre complètement nouveau pour moi, en effet il ne ressemble à aucun des romans que j'ai pu lire auparavant. Il n'y a pas d'action à proprement parler ( peut être ce livre sera t-il ennuyeux pour certains ), mais j'ai complètement accroché aux majestueux paysages parfaitement décrits, à l'évolution de la relation entre le fauconnier et Dolly ( la jeune femelle ). L'auteur ne s'éparpille pas : il se contente de nous décrire chaque sensation de l'homme subjugué par l'animal. Il nous décrit chaque nouveau défi rencontré et surmonté, la peur qu'un jour Dolly s'envole pour ne plus jamais revenir, chaque moment qui rapproche de plus en plus l'homme de la séparation. Les descriptions sont magnifiques, et l'auteur a su saisir la moindre lueur dans les yeux de l'animal, le moindre frémissement dans ses plumes. Pour moi, c'est un livre faussement simple, reposant, qui nous transporte immédiatement dans les grandes Plaines. On le savoure, on se laisse guider à travers les Etats-Unis. Ce 'est pas le genre de livres qui vous tient en haleine, qui ne vous laisse aucun répit, bien au contraire. Ici, on prend notre temps, on observe Dolly tournoyer dans les airs avec fascination. C'est à mon avis un hymne à la nature, et donc un hymne à la vie. L'auteur a laissé le champ libre à la nature et à l'animal, deux éléments qui ne sont pas parasités de tout le roman. Les descriptions de chaque journée entièrement consacrée au faucon suffisent à nous emmener loin du quotidien. Pour tous les amateurs de la nature et des animaux, c'est un livre à lire ( surtout lorsque l'on sait qu'il est conseillé par Jim Harrison ! )Pour ceux qui attendent un récit trépidant, passez votre chemin.Il faut être au courant de ce que contient ce livre ( principalement des scènes de chasses, des descriptions...) au risque dêtre déçu ou lassé.
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Les amoureux de la nature et des animaux, plus particulièrement, risquent d'adhérer au propos du livre. Grands espaces, récits de sauvetages d'oiseaux, tout est là pour nous faire oublier la grisaille des villes et son lot de soucis. Mais ce voyage initiatique est malheureusement quelque peu lassant sur la longueur…




Dan O'Brien, spécialiste des espèces en voie de disparition nous livre ici tout son savoir sur les oiseaux, plus précisément les faucons pèlerins. le lecteur suit ses opérations de sauvetage et l'apprentissage de celle qu'il a baptisée Dolly.




La faune est omniprésente dans l'ouvrage et l'auteur va même jusqu'à démontrer la supériorité de l'animal sur l'humain : « J'ai approché mon oeil d'un des trous pour l'air découpés dans le carton afin de surveiller l'état du pèlerin dans le déranger. Mais l'intérieur de la boîte était sombre et lorsque ma vue s'est finalement accoutumée, j'ai compris que c'était moi que l'on observait. La femelle me regardait, ses yeux d'un noir profond réfléchissant la lueur de la lune. Elle ne semblait pas effrayée, plutôt hautaine, supérieure, et sous son regard, je me suis senti insignifiant. Elle ne transpirait aucune haine. S'il existait un équivalent humain à ce que j'apercevais dans les yeux du faucon, c'était de la pitié. Elle me força à me détourner. »




Intelligents et sensibles à ce qui les entoure, on voit tout l'amour que porte l'auteur à ces oiseaux à chaque fois qu'il parle d'eux : « le pèlerin règne sur l'imagination humaine car il est source d'inspiration. Sa beauté est raffinée. Les adultes ont le dos couvert de plumes d'un noir bleuté – chacun possédant un dégradé différent – et le poitrail large d'un blanc saumoné tacheté de noir. J'ai observé Dolly dans son plumage immature sombre, ses pattes d'un jaune virant au bleu, ses longs doigts fins, ses ongles d'ébène. A cet instant, elle a levé une patte pour se gratter le menton avec autant de délicatesse qu'une femme se frotterait le nez à une soirée mondaine. »




Le choix de ses mots révèle l'admiration de l'auteur, qui consacre chacun de ses jours à surveiller Dolly, à lui apprendre à chasser et à voler. Mais la lassitude s'empare parfois de lui. La nature est cruelle et notre auteur doit supporter la mort de trois jeunes faucons, ou le nouvel état de Dolly après qu'elle ait heurté des fils électriques.




Entièrement dévoué à sa cause, Dan O'Brien nous livre donc ici une véritable ode à la nature et nous explique son combat pour réintroduire les faucons pèlerins dans les Rocheuses. Bien qu'intéressant, son propos risque de lasser le lecteur lambda, qui ne sera pas aussi passionné que lui ! Son livre est entièrement consacré aux oiseaux qu'il adore, à tel point que son épilogue passe rapidement sur sa situation actuelle pour donner majoritairement des nouvelles de sa chère Dolly ! A réserver donc aux fervents défenseurs de la nature…

Pour ceux qui veulent aller plus loin, la quatrième de couverture nous renvoie vers deux sites sur les bisons et l'écologie des Grandes Plaines : www.wildideabuffalo.com et www.brokenheartbuffaloleather.com.
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Véritable ode aux grands espaces et aux espèces américaines en danger, ce petit livre se lit aussi comme un récit d'aventure : le narrateur parviendra-t-il à rendre Dolly, son faucon, à son milieu naturel ?
Adepte du nature writing, j'ai passé un agréable moment en compagnie de Dan O'Brien, qui traverse les Etats-Unis pour relâcher son faucon. Comme souvent dans ce genre de récits, des considérations sur les changements que l'homme impose à son environnement, et leurs conséquences sur tout un écosystème. Quelques scènes de chasse avec les chiens, captivantes même pour des non-chasseurs comme moi. Beaucoup de complicité avec les chiens, mais aussi avec l'oiseau, sur lequel on apprend beaucoup de choses.
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