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3,76

sur 326 notes
Evidemment, il faut aimer l'Irlande. Y être allé et vous aurez les images plus d'autres qui reviendront ainsi que la musique et les odeurs. Vous n'y êtes pas allé, alors vous aurez envie, ou pas remarquez, it depends.

Etant fan de cette île, j'ai apprécié le cadre que Nuala met en place et de plus, concernée par l'âge de Rosie entre autres, l'histoire m'a attachée rapidement.
Il faut dire que l'auteur a su dépeindre justement et simplement les relations familiales, son besoin de retrouver ses racines.
Et j'ai trouvé bien traité les phénomènes sociaux du vieux continent et du nouveau, d'un pays vivant sur sa culture et d'un autre qui cherche toujours la sienne.
J'aime cet auteur, vous l'aviez compris.
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Rosie, la cinquantaine a passé sa vie à parcourir le monde , sans attache de lieu ou d'amants .
Le doute sur son pouvoir de séduction s'installe avec Léo, son amant italien vieillissant, leur relation s'émousse et Rosie éprouve alors le besoin de rentrer au bercail .
Son pays c'est l'Irlande , sa seule famille c'est Min, la tante de 70 ans qui l'a élevée à la mort de sa mère et qui a mis sa vie entre parenthèse à l'âge de 15 ans pour s'occuper du bébé.
Il lui reste aussi quelques amis de son âge, fidèles même s'ils n'approuvent pas toujours ses choix .
Min, elle, ne l'attend pas les bras ouverts et préfère passer des heures dans un pub à boire plus que de raison ou rester couchée une bonne partie de la journée : ce ne sont pas les retrouvailles espérées par Rosie !

Le lecteur lors de la mise en place des personnages reste un peu sur sa faim, mais le roman prend une autre tournure lorsque, à l'occasion du projet de la rédaction de petits opuscules sur l'art d'aborder la cinquantaine , Rosie part à New-York, bientôt rejointe par sa tante qui a décidée de mener enfin une nouvelle vie au grand étonnement de sa nièce et parfaite illustration de ce qu'on peut entreprendre à tout âge .

Si l'une s'ouvre au nouveau monde, Rosie de retour en Irlande découvre la maison de ses grands-parents et par la même , leur histoire et s'entête à vouloir restaurer la bicoque et vivre dans ce coin perdu.

Nuala O'Faolain aborde dans ce roman deux thèmes principaux .
Celui du peuple irlandais avec ce besoin ou cette nécessité de fuir un pays où la pauvreté a longtemps perduré , pas d'espoir , pas d'avenir , envie d'aller voir ailleurs, de rêver d'un futur plus souriant, une ouverture au monde que les gens les plus vaillants ne sentaient pas dans leur pays natal mais ce départ n'est que partiel, une partie du coeur restant profondément attaché au à l'Irlande.

Et puis l'amour, omniprésent, celui pour ses enfants ou ceux qu'on élève, souvent ingrat ou décalé et l'amour de l'autre, recherche d'un partenaire pour quelques heures de plaisir ou quête de l'âme soeur .

J'ai bien aimé le portrait touchant de ces femmes et de leurs amis, l'évocation du sol irlandais où les racines sont profondes et les convictions bien ancrées , la fierté nationale de ces gens même s'ils sont partis pour fuir justement le carcan qui les oppressait .
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Rosie a habité un peu partout, fait un peu de tout, vu des centaines et des centaines de merveilles et parcourut le monde avec bonheur, mais aujourd'hui alors qu'elle s'approche de la soixantaine, elle rentre en Irlande pour s'occuper de sa tante Min qui, l'âge venant, a tendance à forcer un peu sur les visites au pub.
C'est l'occasion pour elle de se poser beaucoup de questions: sur son propre passé et ses années d'éternelle voyageuse, sur les rapports homme femme et leurs injustices, sur la maternité et les rapports familiaux mais aussi sur Min elle-même, sur la mère qu'elle n'a jamais connue, sur leur passé dont elle ne sait finalement rien, sauf l'extrême pauvreté de leur enfance.
C'est une lecture agréable, deux très beaux portraits de personnages, mais parfois avec quelques longueurs, surtout au début du roman. Ensuite, la vieille Min se révèle bien plus pleine de ressources qu'on s'y attendait, prouvant que l'âge n'empêche pas de poursuivre ses rêves, et le livre retrouve son souffle, donnant au lecteur l'envie de déguster chapitre après chapitre jusqu'à la fin....et accessoirement d'aller visiter l'Irlande!
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Après avoir voyagé, travaillé dans de nombreux pays, rencontré une multitude de gens et aimé des hommes différents, Rosie rentre dans son Irlande natale. Elle croit y revenir pour s'occuper de sa tante, Min. Mais ce qu'elle va découvrir en faisant le bilan de sa vie va l'étonner...
Ne pas trop en dire sur Rosie Barry, c'est la laisser vous raconter elle-même ses craintes, ses joies et ses souvenirs. C'est se laisser porter par l'écriture plaisante et poétique de son auteur... C'est aussi apprendre à regarder autour de soi, derrière et devant...
Ne pas trop en dire c'est vous donner l'envie d'ouvrir les pages de ce roman...
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Rosie Barry ah que j'aurais aimé croiser votre chemin! Vous qui dans les années 1960 avez voulu quitter le carcan étouffant de cette Irlande catholique jusqu'aux bouts des ongles, êtes partie à travers le monde voir du pays, voir d'autres gens, découvrir d'autres façons de vivre, vivre l'amour sans pudeur, sans tabous ni interdits . Ah que j'aurais aimer vous voir revenir à Dublin pour prendre soin de Min , votre tante, votre mère adoptive, celle qui vous a élevée après la mort de votre mère et qui est restée auprès de votre père et de vous!
Arrivée à cet âge dit senior , il vous a fallu faire le bilan d'une vie animée par une volonté d'indépendance, de féminisme et dresser le constat . Quand vous avez vu Min, la timide, l'effacée, prendre enfin son envol , se poser en Amérique et enfin vivre à près de 7O ans , vous vous êtes sentie frustrée, orpheline , abandonnée, vieille avant l'heure...
Et puis il y a l'Irlande vue à travers vos yeux, vos larmes, vos fous rires , vos coups de gueule et vos déclarations d'amour et là aussi j'aurais aimé être à vos côtés...
Un roman plein de tendresse écrit par une femme en pleine maturité loin de se douter que la maladie allait l'emporter quelques mois plus tard . Un roman qui raconte cette période que chacune-que chacun- traverse plus ou moins bien quand les décennies s'accumulent, un regard sans concession mais plein d'espoir.
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Best Love Rosie, est un roman comme une pause au croisement d'une existence, poser le regard sur soi, son passé et son avenir. Et pour se faire, il déjà appréhender son présent. Rosie a vagabondé toute sa vie durant, mais à la cinquantaine, elle éprouve le besoin de retourner à ses racines, en Irlande. Sa tante Min qui l'a élevée file un mauvais coton. Rosie s'en inquiéte mais elle doit quand même s'absenter pour une petite semaine aux USA pour un projet de livre. C'est alors que la bascule s'inverser, Min qui s'est toujours sacrifiée décide de partir rejoindre Rosie. C'est un partie du livre agréable avec le personnage de Min qui débarque de son Irlande aux USA. Très vite, Min voit dans ce périple un renouveau, et compte bien profiter pleinement de son visa de 3 mois. Rosie doit se plier et repart donc seule. A son retour, une surprise l'attend avec un courrier des plus inattendu où il est question d'une maison abandonnée dans un ancien terrain autrefois réquisitionné. Cette maison où sa famille a vécu, elle en fait son havre de paix. C'est ici dans ce paradis terrestre, que Rosie se questionne sur son existence à l'âge où la sagesse remplace la jeunesse.

Beaucoup de réflexions dans ce roman, des personnages attachants, juste une petite langueur à déplorer pour ma part, je m'attendais à une plume plus atypique. Une petite pointe de déception, donc, je pense que je m'attendais un coup de coeur pour cette auteure, qui n'est pas venu.
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Je vote pour ce livre dans la lecture du mois
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Une collègue libraire m'avait dit un jour « Best Love Rosie de Nuela O'Faolain est un livre pour toi Julia, un jour tu le liras ». J'ai mis quasiment deux années avant de me lancer et c'est chose faite. Elle avait bien raison cette personne, ce livre m'a fait un bien fou tout en mettant mon cerveau en ébullition. J'ai plein de questions, d'envies, d'idées. Ce roman vous donne la sensation de vivre et d'avoir envie d'en profiter.

J'ai acquis l'édition de chez Sabine Wespieser que je trouve magnifique par sa sobriété qui sied parfaitement au style de l'auteur. Ce roman est sorti en 2008, année du décès de l'auteure. Ce qui rend l'histoire d'autant plus émouvante au vu du sujet ! Allez, je vous laisse découvrir tout ça.

Mon avis

Une jolie claque après cette lecture. Si vous cherchez l'aventure, l'action, du mouvement ce livre n'est pas pour vous. Par contre si vous voulez savoir ce que ça fait de vieillir, ce que ça fait de rentrer « chez soi » après des années d'exil à l'étranger, si vous voulez découvrir un petit bout d'Irlande alors ouvrez ce roman !

Pour où débuter ce billet tellement j'ai envie de vous parler de tout et j'ai peur d'en oublier.

Rosie à la cinquantaine, elle sait qu'elle ne plait plus autant aux hommes qu'il y a vingt ans et pourquoi, elle rêve de ces regards sur elle. Elle aimerait vivre une relation satisfaisante mais celle qu'elle entretien bat de l'aile et sa tante Min qui vit à Dublin a besoin d'elle. Fini le vagabondage autour de la planète, retour dans son Irlande natale pour notre Rosie. On a dans ce personnage une force, une combativité qui donne envie et qui fait rêver. Elle écrit un livre sur le fait de vieillir mais c'est en lisant son histoire que le propos nous frappe, pas en lisant ce qu'elle écrit elle.

L'auteur réussit là une mise en abîme parfaite qui prend tout son sens à la fin du roman. En même temps, Rosie est un sacré bout de femme au caractère bien affirmé. Elle a la fois drôle, touchante, féministe, indépendante et ouverte.

Autre sujet important c'est la relation entre Rosie et Min. Ces deux femmes n'ont pas beaucoup d'écart d'âge mais assez pour que Min ai joué le rôle de Maman remplaçante auprès de notre protagoniste. Elles ont du mal à communiquer et pourtant on sent un lien fort et inaltérable entre ces deux femmes. Tout au long du roman, nous allons tenter de comprendre pourquoi et comment en sont-elles arriver là. – Petit plus, j'adore Min, cette femme est formidable avec un coeur énorme et un grain de folie là où il faut ! –

Abordons la plume de Nuela O'Faolain qui est subtile, délicate et en même temps vraie. Je viens de la découvrir et ce n'est qu'un début tant ses mots m'ont marqué et on su toucher des choses personnelles en profondeur. La question du deuil et la peur de perdre un être cher nous est familier à tous. Quand son personnage angoisse à cause de la mort, ça m'a rassuré. Ce sont des questions que l'on n'aborde pas forcément avec son entourage et le fait d'en « parler » avec un personnage de fiction m'a fait relativiser. de même, Rosie est un personnage qui a vécu pour elle en voyageant beaucoup. Etant éloignée géographiquement de ma famille, j'ai parfois des moments de tristesses, ce livre a accentué certains points mais rappelle avec élégance que nos parents nous font et nous regarde nous épanouir, c'est normal.

Voilà de quoi traite ce livre : de la vie, de celle que nous menons tous avec nos tracas quotidiens, nos doutes, nos envies et nos non-dits. L'auteur aborde toutes ces questions et les traitent avec une poésie singulière. Si ce n'est pas toujours doux, le propos est toujours vrai.

L'histoire se déroule en Irlande et surtout dans un quartier de Dublin. Ayant vécu dans cette ville, quel bonheur d'avoir des si jolies descriptions, de lire le nom de rue et de voir exactement de quoi l'auteur parle. Il en est de même pour certaines librairies décrites que j'ai eu la chance de fréquenter et que j'arrivais à visualiser durant ma lecture. Enfin le coup de grâce a été quand j'ai lu du quartier dans lequel j'ai vécu alors là j'ai versé ma petite larme. En 527 pages je suis repartie vivre à Dublin et ça m'a fait un bien fou. J'ai beaucoup rigolé avec certaines descriptions des irlandais(es) qui sont très vrais ! Les stéréotypes ont quand même un fond de vérité.

Un de ces livre qui vous tourmente pendant un long moment. Best Love Rosie est un roman que j'aurais du mal à prêter tellement il reste gravé dans mon esprit. Et je relierais ce livre quand j'arriverais à l'âge de notre protagoniste car il fera échos à d'autres soucis que j'aurais à ce moment là.
Lien : http://chickon.fr/2016/02/04..
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L'intrigue du roman repose sur le chassé croisé entre deux femmes : Rosie qui rentre en Irlande au prétexte de s'occuper de sa tante Min alors que celle-ci s'envole vers l'Amérique afin de réaliser son vieux rêve.
De retour à Kilbride, son village natal, Rosie retrouve ses vieux amis, ses voisins mais en réalité c'est de Min, sa mère de substitution dont elle aurait besoin. En plein âge mûr, Rosie à peur de vieillir, de ne plus être désirée, de devoir renoncer à faire l'amour, de mourir... Comme sa tante, elle ne s'est jamais mariée, n'a pas eu d'enfant et se sent seule, sans vraies attaches.
Son histoire se construit lentement au fil des pages, au travers des souvenirs qui l'ont façonnée mais aussi de ses conversations téléphoniques avec sa tante qui lui confie par bribes ce qu'elle ignorait sur sa famille. Paradoxalement, alors qu'elles ne se sont jamais beaucoup parlé, c'est l'éloignement qui permet au dialogue de s'installer entre elles.
Best love Rosie est un roman sur le retour d'une femme vers les valeurs essentielles: les racines. Peu importe les pays où elle a vécu, les amis qu'elle y a rencontré, les hommes qu'elle a aimés car finalement il n'en reste rien si ce n'est que des souvenirs. Son coeur est en Irlande.
J'ai eu un peu de mal à m'adapter à l'écriture puis Rosie a finalement réussi à me séduire avec ses faiblesses, ses paradoxes. La lecture de ce roman a un goût amer car c'est le dernier que de Nuala O'Faolain a écrit avant de mourir d'un cancer foudroyant.
C'est Sabine Wespieser qui la première a édité ce roman sorti en août 2008, trois mois après de le décès de l'auteur. Nuala O'Faolain avant de disparaître lui avait confié la gestion de son oeuvre. Best love Rosie n'est sorti en langue anglaise qu'en 2009.
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Deuxième abandon de suite.
Cette fois, ce n'est pas une histoire d'écriture hermétique, non. Je dirais même, au contraire. C'est trop quelconque, trop prévisible.
Pas désagréable cette Rosie, mais je ne me sens pas d'attaque pour partager avec elle 445 pages.
Abandon après quelques chapitres. J'en ai tant d'autres à lire qui sont peut-être mieux. Plus envie de perdre mon temps.
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