Citations sur Confessions d'un gang de filles (56)
Avec la personne qu'on aime le plus, on partage le monde. Quand cette personne n'est plus là, le monde demeure mais ce n'est pas la même chose, une certaine distance s'instaure entre lui et vous.
On dirait que cet événement historique majeur qu'est la Seconde Guerre mondiale n'est que la conséquence visible de certaines idées qu'une poignée d'hommes se sont mises en tête, une poignée d'hommes hypocrites dotés du pouvoir de vie ou de mort sur des milliards d'êtres.
Ce qui vous au plus profond, vous ne pouvez le ressentir. Sauf si on vous l'enlève.
[...] Elle avait découvert là-bas une vérité qu'elle sentait profondément ancrée en elle, à savoir que nous avons des ennemis - ouais, les hommes sont nos ennemis, mais pas seulement eux: quel choc de constater que des filles ou des femmes, parfois, peuvent l'être aussi; elles vous ressemblent assez pour être des soeurs mais elles vous suceraient le sang si elles le pouvaient; elles représentent un mal pire que celui mentionné par le père Theriault car elles n'ont aucune raison de vous détester et pourtant elles le font, tout simplement.
Imaginons qu'il y ait un miroir: vous comptiez sur sa surface parfaitement unie pour vous donner une image du monde, lorsqu'il se brise soudain en mille morceaux dont chacun révèle des angles de vue miniaturisés, neufs, et qui pourtant avaient dû être là tout le temps, cachés derrière la surface lisse du miroir sans que vous l'ayez su.
La chance n'est qu'une combinaison du destin et du désir. Si on veut absolument quelque chose, elle se produit nécessairement.
Quand au souvenir que j'ai gardé de cette visite, il est quasi nul, parce qu'une fois qu'on a quitté un lieu, une fois qu'on en a été chassé, tout vos retours sur ce lieu se fondent en un seul, le Temps les rend, ce qui est agaçant, aussi évanescents qu'un rêve.
Et vous, Veronica ? Qu'espérez-vous faire ? Je veux dire, en attendant...de vous marier ?
Question accompagnée d'un mouvement d'épaules embarrassé, comme s'il était difficile d'envisager la vie de Veronica Mason en dehors du mariage, c'est-à-dire physiquement sous la coupe d'un homme.
- Je sais ce qu'il est : un pervers, (...)
" Mais moi, je ne suis pas Rita", dit-elle. (...)
" Oh, Maddy-Monkey, merde - on est toutes des Rita."
Et surtout, vous engagez-vous à offrir votre fidélité, votre courage, votre coeur et votre âme et tout bonheur futur à FOXFIRE ? Oui, je le jure, que je meure si je faillis, je le jure avec l'aide de Dieu. Je le jure à jamais et à jamais, jusqu'à la fin des temps. Je le jure