Ce qui est en train de m'arriver, est-ce-que c'est sérieux ou non ?
Mais il vaut mille fois mieux le faire à l'envers que ne pas le faire du tout.
Ce qui vous lie au plus profond, vous ne pouvez le ressentir.
Sauf si on vous l'enlève.
Avec la personne qu'on aime le plus, on partage le monde. Quand cette personne n'est plus là, le monde demeure mais ce n'est plus la même chose, une certaine distance s'instaure entre lui et vous.
N'en parle jamais jamais, Maddy-Monkey, elles m'avaient prévenue, c'est la Mort si tu en parles à un seul d'entre Eux ; mais maintenant après tant d'années je vais parler car qui m'en empêcherait ?
Des années plus tard, devenue adulte, elle se rappellera la perspicacité du commentaire de Rita : quoique vous fassiez, que vous le fassiez seule ou non, à quelque moment que vous le fassiez, de quelque façon que vous le fassiez, pour quelque raison que vous le fassiez, quelque mystérieux soit le but dans lequel vous le fassiez, n'oubliez jamais que sur l'autre plateau de la balance il y a toujours le néant, la mort, l'oubli. Que c'est vous contre l'oubli.
Le temps ne s'écoule pas : chaque jour est le même jour parce qu'elle n'a pas de calendrier, qu'elle est la seule de toutes ces pauvres connes tristes à ne pas avoir de calendrier; la seule, aussi, à éprouver un véritable choc en découvrant qu'une porte, n'importe quelle porte, est verrouillée à son intention. Quel choc de savoir que, quand elle tournera machinalement une poignée, la résistance sera aussi inflexible que la Mort.
Elles rient. Même une Maddy malade de honte. Elle rit- tout FOXFIRE rit, d'un rire sauvage et incandescent -, elle est délivrée de la détresse que lui a occasionnée cet homme en la touchant - bon sang, penser qu'elle-même ait pu le toucher! - comme si cette détresse n avait jamais existé.
Elle se met d'abord à brailler puis essaie de m'obliger à prier avec elle (...). Elle a aussi essayé de me faire faire ces trucs ineptes - la vaisselle, nettoyer la salle de bains - elle a même essayé de m'apprendre à faire mon lit
Legs croit qu'une fois la révolution faite - si elle se fait jamais-, peu importera où vivront les gens: " Tout se vaudra. Il n'y aura plus un lieu pour les riches et un lieu pour les pauvres. Mais je commence à comprendre que c'est pas pour demain."