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3,77

sur 418 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Forte de ma 1e expérience en univers Oatsien (cf les Chutes), j'ai donc poursuivi sur cette lancée avec le célèbre Confessions d'un gang de filles (ou Foxfire qui a par ailleurs été adapté en film). Et je suis au regret de vous annoncer que celui-ci m'a quand même sacrément moins emballée, ce qui est d'autant plus dommage que le sujet traité avait tout pour me captiver.

Imaginez un bled paumé de la côte Est des Etats-Unis, à moitié sinistré, dans les années 50. Imaginez une bande d'adolescentes qui, ayant décidé de ne plus se faire dicter leur conduite par les hommes qu'elles méprisent, se regroupent en association de malfaitrices, à la fois vengeresses et féministes. Menée par un leader charismatique sous les traits de Legs, figure anticapitaliste, féministe, anticléricale, fougueuse et intransigeante garçon manqué lâchée dans la nature depuis longtemps, cette bande de filles baptisées Foxfire, soumet la gente masculine concupiscente et répugnante à son joug impitoyable. Personne ne passera entre les mailles de leurs filets. le récit de la vie de ce gang de filles nous est raconté à travers les notes et confessions de Maddy, la chroniqueuse, la plus débrouillarde et intelligente de la bande, qui voue un véritable culte à Legs qu'elle craint et admire. 2 années de vie à un rythme effréné pour ces jeunes filles si différentes, liées par le sceau de l'amitié à la vie à la mort et qui finiront leur course tragiquement.

Après un début prometteur qui m'a fait dévorer les 50 premières pages à la vitesse de la lumière, le rythme s'essouffle et finit sur un dernier sursaut d'intérêt les 50 dernières pages, à l'approche du drame. Je suis clairement passée à côté de ce roman, je ne vois pas d'autres explications. Je n'ai pas ressenti l'exaltation du groupe, n'ai pas été émue du sort de ces Foxfire malmenées par la vie. L'empathie a quasi frisé le néant et le personnage de Legs, bien que très fouillé et complexe, m'a laissée de marbre. le processus narratif, celui d'un récit conté par l'intermédiaire des notes et souvenirs de Maddy, a rajouté une distance quasi clinique qui combinée à la dureté du thème, laissera un sentiment d'inachevé, de désincarnation. Question de point de vue bien sûr et la majorité des lecteurs ont vu en ce roman un chef d'oeuvre. C'est pourquoi je vous conseille d'en entamer la lecture car il présente les qualités littéraires des plus grands. le feeling n'entre pas en ligne de compte au final. Et il mérite quand même le coup d'oeil.
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La narratrice, Madeleine Faith Wirtz (co-fondatrice du « Gang Foxfire ») nous confie, à l'aide de ses carnets, cette sombre et ancienne histoire. À l'origine du gang, au jour de l'An 1953 très exactement, les membres sont au nombre assez modeste de cinq copines d'école. La « Chef », Margaret Ann Sadorsky (« Legs » ou « Sheena ») – le premier lieutenant, Betty Siefried (« Goldie » ou « Boum-Boum ») – Loretta Maguire (Lana) – Elizabeth O'Hagan (Rita ou « Red » ou « Fireball ») et enfin notre fameuse Madeleine Faith Wirtz (« Maddy » ou « Monkey ou « Killer ») –

Avec le temps, le gang s'est élargi, trop élargi d'ailleurs, ce qui a bientôt rendu les choses incontrôlables … La plupart d'entre elles venaient de l'école primaire Rutherford Hayes et vivaient dans le quartier sud de Hammond, dans l'État de New-York. Maddy a fait partie du gang Foxfire de treize à dix-sept ans, jusqu'en juin 1956, date où tout a dégénéré …

Les filles vont se venger des humiliations cuisantes et des violences morales ou physiques subies à l'école, à la maison ou encore dans la société environnante. Elles en veulent principalement aux hommes, responsables de leur colère explosive. Vont bientôt connaitre la maison de correction. Et grâce à son journal (ou à ses « confessions ») Maddy-Monkey pourra se remémorer, année après année, chacun des actes commis avec ses « soeurs » dont le leitmotiv : « Foxfire, brûle et brûle » était rapidement devenu leur raison de vivre …

Un roman dur et sans concession, du pur Joyce Carol Oates ! Un bon moment de lecture, comme cette grande et prolifique auteure sait nous en offrir. Même si je dois avouer que ce n'est pas mon préféré – dans sa foisonnante oeuvre littéraire – que j'ai en grande partie dévorée.
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Si l'histoire était intéressante - le récit d'une bande de filles issues d'un quartier pauvre, dans les années 50, et qui deviennent un gang - le style, assez particulier, m'a malheureusement empêchée de ressentir de l'émotion pour ces personnages.
Si je me suis attachée à la narratrice, Maddy Monkey, et si j'ai frémis devant la violence dans laquelle baignent ces filles, le style très (trop ?) "littéraire", presque chirurgical, avec la narration qui oscille entre première et troisième personne m'a tenue en retrait, en l'état de spectatrice. Et je l'ai regretté car cette histoire est très forte.
Je pense que c'est un roman qui vaut la lecture, du fait de sa peinture sans concession de ce que c'était d'être une fille qui grandit dans les années 50, dans un quartier pauvre d'une cité américaine. Mais je comprendrai que des lecteurs décrochent, du fait de son style d'écriture particulier.
A déconseiller aux âmes sensibles, cependant (quelques scènes sont vraiment difficiles)
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La couverture

Celle de mon édition est tirée de l'affiche du film de 2013. Foxfire a en effet été adapté au cinéma deux fois: en 1996 par Annette Haywood Carter et en 2013 par Laurent Cantet. Pour information, je n'ai vu aucune des adaptations.

Legs, l'héroïne, la chef du gang se trouve au centre de la photo, cheveux attachés et habillée tout en noir, son rôle est interprété par Raven Adamson. L'actrice qui a sa main posée sur son épaule est Kati Coseni qui joue le rôle de Maddy, narratrice de l'histoire dans le livre. Autres héroïnes importantes dans le livre, Rita, à l'extrême gauche (Madeleine Bisson) et Goldie, juste à côté d'elle (Claire Mazerolle). La couverture n'est pas mal, mais étant donné qu'il s'agit d'un simple copier/coller de l'affiche du film, je ne vais pas m'étendre sur le sujet.

Pour le plaisir des yeux, voici quand même quelques couvertures d'origine:

Le quatrième de couverture

"Un quartier populaire d'une petite ville de l'Etat de New York dans les années 1950. Cinq lycéennes, pour survivre et se venger des humiliations qu'elles ont subies, concluent un pacte, à la vie, à la mort: elles seront le gang Foxfire. La haine, et surtout celle des hommes, va les entraîner dans une impitoyable équipée sauvage."

L'histoire

Comme je vous le disais plus haut, l'histoire est contée par Maddy. d'emblée j'ai l'impression que c'est l'auteur même qui écrit, j'ai carrément eu le réflexe de regarder le nom sur la couverture alors que je sais très bien que "Maddy" n'est pas l'auteur! Cette impression est malheureusement vite passée: au bout de quelques pages seulement j'ai eu du mal à lire de manière fluide sans devoir relire certaines phrases deux fois. Relire des phrases est plutôt sain si on le fait pour mieux en saisir la profondeur, pour savourer les mots, mais avec Foxfire, je n'étais pas dans cette démarche. Les phrases me semblaient trop longues, trop alambiquées - et pourtant moi-même quand j'écris, j'ai tendance à faire de longues phrases voyez-vous...


On ne peut pas dire que je sois rentrée dans l'histoire. Je m'y suis intéressée, j'ai trouvé certains chapitres très prenants, mais je n'ai pas été transportée "ailleurs" dans un autre monde, une autre époque, je n'ai pas oublié le mode qui m'entourait, je n'ai pas eu mon shoot littéraire autrement dit. D'ailleurs, je n'ai pas pu enchaîner les chapitres, j'ai fait une pause quasi entre chaque, un peu comme si je lisais des nouvelles.

Ce livre a été pour moi un paradoxe total tant par l'écriture/traduction que par l'histoire/les personnages.

L'écriture tout d'abord (ou la traduction, je ne sais pas) m'a posé problème. Autant les premières pages m'ont semblé fluide, autant après j'ai galéré comme je vous l'ai dit. Premièrement la narratrice parle d'elle tantôt à la première personne, tantôt à la troisième, ça ne m'a pas empêché de suivre, je ne me suis pas perdue, mais ça m'a perturbée.

Ensuite, les phrases sont très longues et à tiroirs, encore une fois, j'ai suivi, mais, encore une fois aussi, ça m'a perturbée. Il m'en reste une impression de désordre et de chaos, c'est peut-être le but remarquez vu le sujet.

Les personnages. Vous l'aurez compris, il s'agit de l'histoire d'un gang de filles, des délinquantes faciles à détester pensez-vous peut-être. Ben non justement. Pas pour moi en tous les cas. A la base, juste quelques copines malmenées par la vie et les adultes, des parents plus que défaillants, des adultes trop portés sur les jeunes filles, des gangs de mecs qui les terrorisent. Leur idée de départ est de se serrer les coudes, ce qui était au départ de la pure solidarité glisse vers la volonté de faire peur à des adultes qui méritent franchement d'être remis à leur place et s'en suit l'escalade ou la chute libre, c'est selon. L'intimidation se transforme en violence, la bande de copines en gang, mais on reste face à des adolescentes apeurées, blessées, violentées, sans repères qui ont décidé de ne pas se laisser faire. Qui est-on pour leur jeter la pierre? Qui est-on pour oublier les bonnes intentions qu'elles avaient à la base? Comment ne pas faire preuve d'empathie? (Ce qui ne signifie pas cautionner). Mes pensées n'ont pas arrêté d'osciller entre "les pauvres" et les "comment ont-elles pu aller jusque-là"? Cette ambivalence a persisté jusque la page 236 quand la chef de gang a perpétré l'acte de trop.

Ma conclusion quant à cet ouvrage est donc mitigée, ambivalente tout comme ma lecture et ma perception de l'histoire l'ont été. Attention aux âmes sensibles, certains passages pourraient vous heurter.

Je note quand même quelques points positifs très intéressants. Ainsi, à travers cette histoire, on a une autre vision de l'Amérique des fifties, loin des happy days et du rêve américain. Mais l'histoire est aussi toute entière un plaidoyer contre les temples de la consommation et le capitalisme dont l'émergence date de cette époque d'après-guerre.
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Dans "confessions d'un gang de filles", Joyce Carol Oates retrace l'histoire du gang des Foxfire, de sa création jusqu'à sa chute annoncée et irrémédiable.
L'action se déroule dans une petite ville de l'Etat de New York dans les années 50 dans un quartier populaire. Face aux agressions dont elles sont victimes et qui sont le plus souvent le fait des hommes, plusieurs jeunes filles vont créer un gang, sous la houlette de Legs qui deviendra leur leader charismatique. Ces jeunes filles un peu paumées qui n'ont aucun cadre familial, forte de leur appartenance à Foxfire et de la crainte qu'elles font naître chez les autres, vont se lancer dans une escalade de violence. le plus souvent, elles semblent ne pas se rendre compte de la gravité de leurs actions et elles s'en remettent totalement au jugement de Legs qui est de loin la plus extrême des membres du gang.
L'auteur sait nous rendre ces jeunes filles attachantes et c'est avec effroi que l'on suit leur cheminement car, dès le début de la narration, on le sait, cette histoire ne saurait trouver une fin paisible.
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Joyce Carol Oates, née en 1938 à Lockport dans l'Etat de New York, est une femme de lettres américaine, à la fois poétesse, romancière, nouvelliste, dramaturge et essayiste. Elle a également publié plusieurs romans policiers sous les pseudonymes de Rosamond Smith et Lauren Kelly. Son oeuvre, conséquente, a fait l'objet de nombreux prix littéraires. Confessions d'un gang de filles date de 1995.
Une petite ville de l'Etat de New York, près du lac Ontario, au coeur des années 1950. Cinq gamines, sous l'impulsion de Legs créent un gang. Un gang de filles baptisé Foxfire, pour se venger des humiliations diverses subies chaque jour de la part des hommes. Ce pacte puissant, à la vie à la mort, va les entrainer dans une spirale infernale…
Pour ce roman, Joyce Carol Oates adopte la forme du journal, plus précisément Maddy, longtemps après les faits, reprend ses carnets où elle notait pour le gang leurs faits et gestes, pour en tirer un récit. Récit pour mettre noir sur blanc l'enchainement dramatique des évènements et par là, si possible, en comprendre la logique.
Le gang durera trois ans et s'il n'était exclusivement constitué de filles, ressemblerait peu ou prou, à tous ces récits du genre : des enfances difficiles dans des familles bancales d'où le désir de s'en créer une artificielle à savoir le gang, un tatouage pour signifier l'appartenance à ce groupe, les actions d'éclat pour se venger de tel ou tel. Legs connaitra et subira la maison de correction, puis libérée, réunira sa petite bande dans une maison commune. La vie en communauté dans une vieille ferme pourave, avant l'escalade et enfin le coup ultime, trop gros, un kidnapping qui va précipiter les évènements finaux. Tels sont les faits, pour la forme, dans leurs grandes lignes.
Pour le fond, l'auteure a écrit un roman féministe, « Nous vivions une époque où la violence s'exerçait contre les adolescentes et les femmes mais, alors, nous ne disposions pas du langage qu'il fallait pour en parler ». Legs et sa bande, en veulent aux hommes, une haine farouche contre ces prédateurs sexuels toujours prêts à fondre sur leur proie, quelque soit son âge. Des proies innocentes au début du roman mais qui sauront en tirer parti, plus tard, pour réussir leur kidnapping. Haine féministe mais aussi révolte de la jeunesse contre l'autorité, contre la société. le vieux rêve révolutionnaire et anticapitaliste, « Il n'y aura plus un lieu pour les riches et un lieu pour les pauvres. Mais je commence à comprendre que c'est pas pour demain. » Ce pressentiment va éloigner Maddy du groupe quand Legs voudra enlever contre rançon, un très riche habitant des environs. L'écrivaine esquisse aussi le thème de la justice pour les mineurs, les facettes de la mémoire, le passage de l'adolescence à l'âge adulte quand nos rêves juvéniles se confrontent à la réalité du monde…
Personnages ambigus, zones d'ombre, violence et pulsions sexuelles, toutes les caractéristiques des romans de Joyce Carol Oates sont réunies mais je n'ai pas vraiment accroché. Ce qui m'a manqué, c'est la chaleur ou l'empathie. Ici, tout est froid, presque impersonnel et la forme du journal fait ressortir ce « défaut » pour mon goût. Un roman de qualité, c'est indéniable, mais pas assez convaincant pour moi.
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-Au niveau du sujet, j'ai beaucoup aimé ce roman. Globalement, j'ai passé quasiment toute ma vie avec des garçons, j'ai moins de mal à les comprendre que les filles, mais j'aurais aimé m'entendre mieux avec les filles. Aussi, l'amitié, la solidarité que l'on découvre et qui nait entre les différentes héroïnes m'ont touchée: elles ne montent pas un gang pour faire les caïds, elles montent un gang pour se soutenir mutuellement, pour ne plus être seules, et pour avoir quelqu'un sur qui compter et qui compte sur vous. Les autres thèmes, comme le sexe, la violence, l'indépendance sont très bien traités par Joyce Carol Oates.

-L'intrigue est assez bien ficelée: comme je l'ai montré plus haut, on a vraiment ce côté "ascension", les héroïnes vont de plus en plus loin dans leurs actes, et il y a de nombreux rebondissements. Si vous aimez les livres où il se passe plein de choses, vous serez servis! le seul bémol: beaucoup, beaucoup de longueurs. Il y a des moments, on s'ennuie un peu...


-Le style, comme toujours, est unique. Maddy, la narratrice, est réellement passionnante, et je pense que c'était un choix judicieux de raconter une telle histoire avec une narration à la première personne: ça donne un rendu de témoignage très réaliste. Cependant, si vous n'avez jamais lu de roman de Joyce Carol Oates, je pense que vous serez assez déroutés!

-En ce qui concerne les personnages, il y a du choix! Elles sont en effet très nombreuses (même trop: à certains moments, on ne sait plus qui est qui. Certes, c'est dans un sens pour montrer le succès de Foxfire, mais parfois j'étais perdue...), et les descriptions, leur caractère sont très réussis. J'ai eu un vrai coup de coeur pour la jolie Rita, qui m'a un peu fait penser à moi par endroits. On sent qu'un gros travail a été fait sur leur conception.

J'ai passé un bon moment avec Confessions d'un gang de filles, même si ce n'est pas mon roman préféré de Joyce Carol Oates. J'ai beaucoup apprécié certains aspects, mais d'autres sont un peu ennuyants. Je pense que ce roman plaira à ceux qui connaissent bien l'auteure ou à ceux qui aiment les styles un peu particulier!
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C'est un roman empreint d'une certaine fureur de vivre que nous offre Joyce Carol Oates. Ces jeunes filles veulent tout, tout de suite sans avoir à penser aux contraintes. Qu'il est facile, lorsque l'on est ado mais pas seulement, de suivre un ou une leader ; ne pas avoir à réfléchir aux lendemains, se laisser porter par la vague. Il est également facile de tomber dans l'extrême ; entraînée par les autres, on ne distingue plus les limites à ne pas franchir.

C'est un fait, Joyce Carol Oates n'a pas son pareil pour nous présenter des personnages psychologiquement complexes, bourrés de défauts ce qui ne les rend que plus réels. Mais si je n'ai rien à redire sur les filles en tant que telle, je suis un peu déçue de la présentation et du développement de l'histoire. Sans trop vous en dévoiler sur l'histoire, j'aurais voulu que l'on en sache plus sur le foyer que se créent les filles. Tout va trop vite, le tout n'est pas assez développé à mon avis - on en revient à ma soif de détails, une fois encore.
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J'ai lu le livre après avoir vu le film que j'ai particulièrement apprécié. Une histoire de gang de filles adolescentes des années 1950. J'ai aimé les personnages de Legs et de Maddy et leurs aventures. J'ai moins accroché avec le style d'écriture et de narration. le roman est écrit comme un compte rendu externe à la troisième personne mais la narratrice adulte emploie de temps à autre la première personne pour donner son avis. Ce procédé permet de distinguer la narratrice adolescente qui observe les faits passés et la narratrice adulte qui a pris une certaine distance mais il est parfois difficile de s'y faire.
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Milieu des années 50 , Hammond petite ville des US , quelques adolescentes décident d'acquérir leur liberté en s'opposant à la prééminence du point de vue masculin et au machisme de rigueur .... pourtant à être sur le fil du rasoir , elles se laissent dépasser , vont plus loin , trop loin et au lieu de se rendre indépendantes s'enferment dans un comportement extrémiste et à la place de la liberté espérée gagneront quelques poids supplémentaires à emporter dans leur future vie d'adulte
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