Les choses se corsent un peu et ce n'est pas pour me déplaire, bien au contraire. Il était temps, d'ailleurs, que quelque chose de nouveau se passe, car la routine commençait à se faire sentir. Je ne dirais pas par contre, que ce soit l'un de mes tomes préférés. D'une part parce que Sumire n'arrive toujours pas à s'écouter soi-même, et qu'elle ne voit donc pas ce qui pour nous lecteurs nous saute aux yeux. Vous allez me dire que dans les shojo, c'est très souvent le cas. Oui, je l'admets, mais franchement là, c'est un peu le jeu de l'autruche. Même si ça reste compréhensible et mignon, je ne dis pas non plus que cela m'énerve. Mais j'ai vraiment envie quelque chose de secouer Sumire, de lui mettre Takeshi devant les yeux et lui dire : Là !! C'est là qu'il est ton véritable amour !
Il faut dire que Sumire semble encore totalement perdue dans ce tome. Alors qu'elle nous démontre pourtant que c'est une femme très forte (physiquement parlant), émotionnellement, elle reste encore très timide, réservée et très peu sûre d'elle. On le voit très bien à son travail d'ailleurs. J'adore que
Yayoi Ogawa nous offre aussi les pensées de ses personnages. C'est très révélateur par rapport à ce que l'on voit. L'une des scènes du bureau est attendrissante d'ailleurs et nous prouve ainsi qu'à Sumire qu'elle est vraiment appréciée.
J'ai juste peur par rapport à la fin de ce tome cinq très brutale dans un sens. Je me demande comment va être le tome six après cela.