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sur 598 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
La trentaine usée par un mariage raté et la routine du quotidien, Izumi mène une existence sans relief, éclairée seulement par la présence de son petit garçon, Sosûke. Un jour, sur un quai de gare, elle empêche une adolescente de commettre l'irréparable. Sur sa lancée, elle l'invite chez elle pour partager un repas. Au fil des jours et des rencontres Izumi et Chiyoko se rapprochent et acceptent le coup de foudre qui les a réunies. Pour vivre cet amour tout neuf, les deux femmes partent, avec Sosûke, sur les routes du Japon et s'installent au ''Machu Picchu'', un village de montagne où les ciel est le plus étoilé du pays. Ici commence l'histoire de la famille Takashima, contraction de leur deux noms, qui s'agrandit encore avec la naissance de Takara, la fille de Chiyoko. Plus ou moins acceptée par les villageois, cette famille hors normes se construit une nouvelle vie et ouvre un gîte ouvert à tous : le jardin arc-en-ciel.

Hymne à la tolérance, manifeste en faveur de l'homosexualité et de l'homoparentalité, le Jardin arc-en-ciel a le mérite de traiter d'un sujet qui reste encore tabou au Japon. Oui mais voilà...A moins d'être un Bisounours, on a du mal à adhérer à cette guimauve dégoulinante de bons sentiments. Il faut bien se rendre à l'évidence, c'est fade, c'est larmoyant et c'est surtout très mièvre. Les personnages féminins sont insupportables de naïveté et de niaiserie, le garçonnet est trop gentil pour être vrai. Les couleurs de l'arc-en-ciel sont noyées par le rose bonbon d'une histoire qui ne touche pas car trop prévisible. Oui, chacun a droit au bonheur, oui, le chemin est difficile pour y accéder, oui, la vie réserve parfois des coups durs, oui, une famille homosexuelle est une famille comme les autres, avec des hauts et des bas, de l'amour et des enfants épanouis...mais fallait-il forcer le trait à ce point ? Habituellement plus subtile, Ito Ogawa s'égare ici dans les clichés et la bien-pensance facile.
Grosse déception donc pour une auteure qui sait faire tellement mieux !
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Dans ses histoires, la japonaise OGAWA Ito aime réunir des gens aux profils différents, c'est d'ailleurs un peu sa marque de fabrique. « le restaurant de l'amour retrouvé », « La papeterie Tsubaki » que j'avais beaucoup aimés vont dans ce sens.

J'espérais que les profils psychologiques des personnages de « le jardin arc-en-ciel » seraient aussi bien brossés, rendus que ceux de Hakuto (« La papeterie…»), Rinco (« le restaurant… »). Dommage, dès les premières pages, j'ai trouvé une auteure qui restait en surface et utilisait un style particulièrement plat bien trop souvent à mon goût. Jamais, je n'ai cru à l'histoire d'amour entre la collégienne et la mère de famille, pas plus que je ne me suis attachée à ces deux personnages.

Pour moi, le décor (de plus assez limité) du Japon n'a pas suffi à donner du souffle à ce roman qui traite de l'homosexualité. Je reconnais que la problématique homosexuelle (maintenant on dit LGBT !) est complexe, douloureuse, mais il aurait fallu mettre un peu plus de conviction dans le récit de cette relation originale pour la rendre crédible.

Même si l'essence de cette histoire repose sur la bienveillance, et forcément la différence, la rencontre amoureuse, les petites fleurs, les paysages verts, ne m'ont fait ni chaud ni froid. Je n'ai rien vu se dessiner dans mon (faible) esprit de lectrice.

Les personnages s'expriment à tour de rôle, ce qui est devenu assez classique de nos jours, et fonctionne parfois fort bien.
Mais, quitte à me répéter, OGAWA Ito ne pénètre pas assez au coeur de ces âmes perdues et de cette amour inattendue. Tout est survolé, tout est trop beau pour être vrai, je me suis crue dans un mauvais téléfilm de l'après-midi sur M6 (allez je balance !!, je n'en ai vu que des extraits quand j'allume la TV et cherche une (autre) chaîne … mais c'est suffisant pour moi).
Tout le monde, il est trop beau et trop gentil, la maison est pourrie, il fait un froid groenlandais, la petite est malade… mais on va malgré tout y arriver. le courage et les bons sentiments bien sucrés coulent à flots, le style fleur bleue (est-ce dû à la traduction défectueuse ?) m'a profondément dérangée.

On a droit aussi à la maladie inattendue, injuste, annoncée avec moults détails pour nous faire fondre de douleur.
Le résultat est rédhibitoire pour moi du début à la fin.

Un peu plus de retenue et de subtilité, comme sait (d'habitude) le faire Ito OGAWA, c'est ce que j'attends pour le prochain roman de cette japonaise qui a dû s'égarer quelque peu mais en qui j'ai confiance !
Lien : http://justelire.fr/le-jardi..
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Sirop bio
Izumi a 35 ans. Elle est séparée de son mari depuis six mois et élève seule son fils Sôsuke. A la gare elle sauve Chiyoko, une lycéenne de 18 ans qui allait se jeter sous un train. Les deux femmes tombent illico amoureuses et fuient Tokyo avec le petit Sôsuke pour trouver refuge dans un village de montagne, sous le plus beau ciel étoilé du Japon. Elles se mettent alors à retaper une ruine sur des pages et des pages. Chiyoko donne naissance à une petite fille nommée Takara. Ils forment désormais une très belle famille et hissent fièrement le pavillon arc-en-ciel sur le toit de leur demeure bucolique, devenue chambre d'hôte. Cela va leur attirer quelques ennuis.
Bon ce n'est pas désagréable à lire mais ce n'est pas de la grande littérature ni même du niveau de la Papeterie Tsubaki, nettement plus intéressant. Ce roman est mal construit. Au début, l'écriture est sans relief. Et puis soudain, le rythme s'accélère, les années passent, les événements se multiplient avec des changements de points de vue. Mais très peu de subtilité là dedans. Les personnages finissent tous par se ressembler. Ils sont tous gentils, tolérants, bienveillants, forment une belle famille nianiania. La fin est interminable, particulièrement dramatique et larmoyante.
Bref heu j'aime pas le sirop.
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C'est une histoire d'amour entre deux femmes, toutes deux malheureuses pour des raisons différentes. Un nouveau départ, une nouvelle famille, le tout dans un jardin arc-en-ciel.
A mon avis, dans ce roman, soit on marche à fond dans le sentimentalisme et on y voit un bel optimisme romantique soit, comme moi, on voit vite derrière cette belle histoire poindre un soupçon de mièvrerie. Pour moi, cette histoire d'amour est par trop invraisemblable, pas en tant que telle mais dans ses développements. Tout le monde il est trop beau et trop gentil, le style plat et fleur bleue a également été rédhibitoire…
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Là où les étoiles sont belles
Lorsqu'Izumi sauve Chiyoko qui s'apprêtait à se suicider en se jetant sous un train, elle est loin de se douter qu'elle vient de faire une rencontre qui va changer sa vie. Izumi vient de divorcer, elle élève seule son petit garçon Sôsuke, elle est un peu perdue. Chiyoko n'a pas vingt ans, elle est encore au lycée. Elle rentre d'une année passée en Australie et vient d'annoncer à ses parents qu'elle était lesbienne. Les deux femmes vont nouer une amitié qui va vite se transformer en amour. Elles décident de changer de vie, et de partir, ensemble, « là où les étoiles sont belles ». Ce sera un petit village de montagne où elles vont s'épanouir et ouvrir une maison d'hôtes, L'Arc-en-Ciel. Comme dirait certain « what else ? » : eh bien pas grand-chose à vrai dire…
Me voici bien ennuyée au moment de rédiger ma chronique… C'est un livre que j'ai lu rapidement mais je dois bien reconnaître que cette lecture me laisse perplexe. Oui, l'auteure exprime de très belles valeurs comme la tolérance, la bienveillance mais elle noie le tout dans une romance un peu mièvre… Je suis restée à la porte du jardin arc-en ciel, extérieure à cette histoire qui n'est pas parvenue à m'émouvoir (pourtant, question émotion, Ito Ogawa en fait des tonnes, cf la dernière partie mais trop, c'est trop !)…
Décidemment, en ce moment, le Japon ne me réussit pas !
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Ayant eu un coup de coeur pour le précédent livre de l'auteur, "Le restaurant de l'amour retrouvé", je me suis lancée confiante dans la lecture de ce nouveau roman. Pourtant, je n'en ai pas vraiment apprécié la lecture. J'avoue même m'être arrêtée avant la fin.

En dépit des thèmes très intéressants abordés par l'auteure (homosexualité, parentalité, famille, enfance etc.), je n'ai pas accroché à l'histoire. Celle-ci m'a paru manquer de vigueur, de rythme et d'émotion. L'auteure peine à mettre en place son intrigue et encore plus à la faire avancer. La rencontre entre les deux héroïnes, qui marque également le début de leur relation amoureuse, ne m'a pas convaincue du tout, trop soudaine et peu crédible à mes yeux.

Je m'attendais à ce que les sentiments des personnages soient beaucoup plus mis en avant dans l'histoire. Mais finalement, j'ai eu le sentiment que l'auteur restait en surface et encombrait son texte de trop nombreux éléments inutiles. Je ne me suis pas sentie impliquée dans l'histoire, pas plus que je ne me suis attachée aux personnages. Une déception, donc.
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Comment dire…grande déception pour ce roman, alors que le précédent, le restaurant de l'amour retrouvé, avait été un véritable coup de coeur. Il m'a fallu attendre plus des trois quarts du roman pour que les émotions prennent le dessus et que les personnages gagnent en sentiment.
Izumi et Chiyoko forment un couple atypique, qui a du mal à s'accepter et à supporter le regard des autres. Leur parcours a de quoi attirer dans ce pays qui oscille entre tradition et modernité, surtout quand on sait ce que l'auteur est capable de faire.
Mais cette fois, c'est raté. le style est plat, sans relief, l'histoire est ennuyeuse, cucul la praline. Désolée, mais je crois vraiment que c'est cette expression qui convient le mieux. L'ennui a pris le pas sur la sérénité attendue.
J'aime les surprises en littérature, mais les bonnes.
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Plutôt décue par ce roman pourtant prometteur. En quatre chapitres, l'autrice nous propose les différents points de vue des quatre membres de la famille Takashima. Les deux premiers chapitres, qui relatent les débuts de l'histoire d'amour des mères, sont d'un sentimentalisme si poussé qu'il en devient fatigant, sentimentalisme qu'on retrouve quelques fois dans la suite du livre.J'ai commencée à être un peu intéressée à partir du troisième chapitre, quand on adopte le point de vue du fils, alors qu'il se lance dans la vie avec un travail sur une plateforme téléphonique. J'ai été touchée par la satisfaction qu'il trouve à aider des gens via un appel. J'ai trouvé sa quête pour apporter un tant soit peu de chaleur à autrui plutôt belle. C'est le seul personnage auquel j'ai réussi à m'attacher. Cependant, l'auberge créée par cette famille m'a charmée. La description de l'endroit et sa volonté d'être un refuge pour qui veut m'ont charmée. J'ai eu envie de passer une nuit dans ce lieu, face aux collines du "matchu pichu", sous les étoiles, avec pour seule compagnie le silence.
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Après "Le restaurant de l'amour retrouvé" si touchant, original et profond, "Le jardin arc-en-ciel" paraît bien convenu. Je ne connais pas la culture japonaise pour situer ce roman dans les questions d'homosexualité là-bas, mais je trouve cette vision tellement sage et bien-pensante que le roman m'est tombé des mains plusieurs fois. Pourtant la sensibilité d'Ito Ogawa est là, sa sincérité aussi qui parfois nous attrape, mais globalement ce roman est une déception. Vite je file à la "Librairie Tsubaki".
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