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3,73

sur 598 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
La famille Takashima est une famille de coeur, celle de deux femmes et de leurs enfants respectifs. L'amour irradie dans la maison d'hôtes arc-en-ciel qu'elles ont crée, tout comme il jaillissent dans leur jardin, à l'aide de gouttes d'eau et d'un lampe-torche, pour le plus grand plaisir de celle à qui ils sont destinés. C'est une belle histoire, de leur rencontre salvatrice à la fin tristement douce-amère, en passant par la naissance d'une petite-fille rayonnante.
La morale est présente mais par petites touches, l'acceptation de la différence, le remords après la jalousie qui fait faire n'importe quoi, le dépassement de la crise d'adolescence...
Lorsque la vie devient trop dure, quel meilleur remède que de penser à la beauté des instants de bonheur magiques et fugaces, tels ceux qu'elles ont eut la chance de vivre.
Ce roman qui décrit si bien les sentiments et la nature fait maintenant partie de mes préférés, comme beaucoup de cette autrice.
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Un vrai coup de coeur et pourtant, c'était plutôt mal parti !

Le début est un peu brouillon et c'est normal mais je ne l'ai vraiment compris qu'au fil de ma lecture. L'auteure nous livre ici, non pas une histoire, mais quatre mémoires liées au fil du temps. Et quels souvenirs, la création d'une famille, une famille différente, une famille arc-en-ciel. Et ces récits, ma foi, ils sont pleins d'amour, ni mièvres ni ‘fleur bleue', juste full tendresse, tolérance et résilience. Car il faut tout cela pour dépasser l'étroitesse d'esprit, l'obsolescence des lois, les rigueurs de l'hiver au Machu Picchu et les aléas de la vie.

Un roman différent qui nous montre que le Japon n'est peut-être pas encore tout à fait une terre d'ouverture et reste un pays de traditions qui sont très éloignées de nos propres coutumes notamment lors d'un décès. Une écriture tout en délicatesse et en poésie pour décrire des amours impossibles, des situations difficiles, des joies éblouissantes et des amitiés éternelles.

Une fois de plus, l'auteure m'a émue aux larmes avec une fin des plus inattendue et bouleversante.
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Une fois de plus, je suis agréablement surprise par l'écriture pleine de douceur d'Ito Ogawa.
Quatre parties au roman et quatre narrateurs différents c'est très original...
Que du plaisir à lire ce roman qui est une vraie leçon de vie, une bonne leçon de tolérance qui montre bien que fonder une famille ça peut se faire de plusieurs façons et que le plus important pour chacun c'est d'aimer et d'être aimé peu importe le sexe de la personne.
Des personnages remplis d'amour à donner ainsi qu'à recevoir mais n'est ce pas là le but de chaque âme? à méditer...
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Quand Izumi, une trentenaire divorcée et mère d'un jeune fils Sôsuke, parle à Chiyoko, lycéenne, dan une gare du métro, elle lui sauve la vie: celle-ci s'apprêtait à sauter du quai. Les deux femmes font connaissance et tombent amoureuses: elles décident alors de « fuguer » à la campagne pour vivre leur relation sans contrainte. Elles ignorent alors que leur foyer est amené à s'agrandir: elles décident bientôt de fonder leur propre famille, Takashima, sur leur colline renommée Machu Picchu, plantent un drapeau aux couleurs de l'Arc-en-ciel et, ouvrent une auberge familiale accueillante et ouverte.
C'est un magnifique roman que j'ai lu avec plaisir tant la beauté - et la bonté - des personnages, des paysages, de l'auberge explosent à toutes les pages.
Le style a beau être d'une grande sobriété, les mots choisis avec soins (merci Myrian Dartois-Ako pour la traduction) et les dialogues tout simples sont d'une grande poésie et d'une beauté tranquille et magnifique. J'ai été enchantée, charmée, par ce roman qui m'a laissée rêveuse et mélancolique - j'ai même versé quelques larmes…
Ne passez pas à côté. C'est très beau.
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Un très beau livre. Dont l'émotion va crescendo et ne se termine pas.
J'ai toujours un peu de mal avec les romans de Ito Ogawa. Ils commencent, comme celui-là, de mon point de vue, plutôt laborieusement, un peu plan plan et son écriture est descriptive, assez plate, trop présente (toi lecteur tu n'as qu'à lire, je te décortique tout).
Et puis, à un moment, on s'envole. Vers du poétique, du presque fantastique.
Ito Ogawa parle de la maladie et de la mort comme d'une chose naturelle. Je pense que c'est la partie du livre qui m'a particulièrement touchée. Elle évoque pudiquement la pudeur des sentiments, de la souffrance.
Et puis, ce livre est un formidable hommage à la différence, sexuelle. L'homosexualité, au Japon, ce n'est pas simple, et grâce à ce sensible, touchant, pudique, ouvrage, j'espère qu'Ito Ogawa aura un peu fait avancer la cause de la différence.
Tous les personnages de ce roman sont attachants et là est l'oeuvre et l'âme de l'auteur. Elle nous délivre tant de poésie, tant de tendresse. Pourquoi faire le mal quand faire le bien est si simple et si à portée d'une main ? Mais ce n'est jamais mièvre, non, c'est à travers la souffrance, le manque, l'absence et l'incompréhension, que l'on fait ses choix. J'avais été très sensible à son livre Ruban, celui-ci m'a beaucoup émue, moins symbolique, mais tout aussi tendrement sensible et humain.
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Deuxième lecture de cette autrice et encore un coup de coeur !!
Dans cette histoire de famille, on va suivre quatre personnages qui vont prendre la parole tour à tour au fil du temps qui passe.
Izumi, jeune mère divorcée va rencontrer Chiyoko, lycéenne mal dans sa peau. Elles vont tomber amoureuses et s'enfuir ensemble dans un endroit reculé qui sera comme un petit cocon pour elles deux, ainsi que pour leurs enfants respectifs : Sosuke, petit garçon puis jeune homme et Takara qui naît entre ces pages et constitue la petite étincelle vive au sein de la famille.
On évolue au gré des personnages dont la famille se façonne doucement, dont les liens se tissent timidement mais fortement. le rythme est assez lent durant une grande partie du roman et seules quelques petites anicroches viennent émailler le bonheur de ce couple, jusqu'à cette dernière partie où tout se bouscule et s'enchaîne. J'en suis ressortie en larmes et le coeur en miettes mais terriblement conquise par cette intensité dramatique et en même temps cette douceur inégalable que l'autrice sait mettre dans ces romans. Une envie de sourire à la vie, malgré tout, envers et contre tout, de laisser le temps faire son office et de savourer l'odeur d'un bon café ou la magnificence d'un arc-en-ciel.
Si vous cherchez une très belles histoire d'amour, un roman qui prend son temps et des personnages dont le destin vous transporte, vous êtes tombés au bon endroit, allez arpenter le jardin arc-en-ciel.
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Izumi, la trentaine, est quittée par son mari. Elle vit seule avec son fils de six ans, Sosûke. La vie n'a plus beaucoup de sens pour elle, les efforts qu'elle fait au quotidien ne sont que pour son fils et elle n'a plus goût à la vie. Jusqu'à ce jour où, sur le quai de la gare, Sosûke file pour voir les trains et finit séparé de sa mère. Il prend alors une jeune fille par la main.
Un geste anodin mais lourd de sens pour cette jeune fille de 16 ans, Chiyoko, qui était sur le point de se suicider.
Quelques jours plus tard, les deux femmes se retrouvent sur le même quai et tombent amoureuses.
Ce couple résistera aux moqueries, aux préjugés, aux surprises, aux coups durs de la vie en fondant LEUR paradis, l'hôtel arc-en-ciel.
Un roman émouvant, plein de douceur, sur l'amour, la tolérance et l'écoute, qui m'a fait verser quelques larmes …
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Encore un très beau roman de cette autrice japonaise, dont je rappelle les autres romans « le restaurant de l'amour retrouvé », « le ruban » et « La papeterie Tsubaki », tous publiés chez les excellents Editions Philippe Picquier.

Son écriture est toujours emplie de délicatesse pour nous raconter l'histoire de deux jeunes femmes, Izumi et Chiyoko, dont la rencontre improbable va déboucher sur une grande et belle histoire d'amour.

Izumi, qui élève seule son jeune fils Sôsuke après son divorce, décide de suivre l'idée folle de Chiyoko : partir tous les trois dans un petit village de montagne isolé où elles pourront vivre en couple.

Là, elles décident de louer une vieille bâtisse et d'ouvrir une maison d'hôtes qui accueillera « tous ceux qui se présentent : des couples homosexuels, des étudiants, des gens seuls, des gens qui souffrent, mais rien de tel qu'un copieux nabe ou des tempuras d'angélique pour faire parler les visiteurs. »

Leur projet de vie ne sera pas un long fleuve tranquille mais l'Amour sera toujours présent.

Ogawa Ito figure en bonne place dans mon panthéon des auteurs dont la lecture me fait du bien.

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Le jardin arc-en-ciel

Découvrir par hasard au détour du marché, un libraire ambulant Oléronnais.
Se laisser guider sur les rayonnages et tomber sur ce joli roman d'Ito Ogawa.
C'est dans un Japon très conservateur que l'auteur nous entraine. C'est d'abord la rencontre improbable entre une jeune mère de famille célibataire Izumi et une lycéenne Chiyoko. Toutes deux au point mort dans leur vie, elles vont s'apprivoiser pour ne plus vouloir se quitter.
Elles organisent alors "une fugue" dans les montagnes avec le fils d'Izumi et trouve une maison qu'elles vont peu à peur réhabiliter.
Le jardin arc-en-ciel c'est un magnifique voyage du Japon jusqu'à Hawaï où j'ai découvert les arc-en-ciel lunaires.
C'est aussi la reconstruction de deux femmes que tout oppose. Izumi, dont le mari l'a quitté, l'abandonnant avec son fils et qui doit retrouver une vie équilibrée. 15 ans la sépare de Chiyoko, et ses idées sur l'homosexualité sont bien ancrées : pour être heureuses, vivons cachées. Elle va évoluer tendrement aux côtés de Chiyoko qui assume totalement son orientation sexuelle et qui souhaite l'afficher aux yeux de tous. C'est ainsi qu'un drapeau arc-en-ciel sera apposé sur le toit de leur maison, visible de tous.
Peu à peu leur maison deviendra une maison d'hôtes où chacun pourra venir malgré les différences.

Ce roman est un hymne à la liberté. Avec ces deux protagonistes emblématiques, on oppose le Japon conservateur et la nouvelle génération qui tente de supplanter les idées reçues. L'auteur veut changer les états d'esprit et apporter de la bienveillance. Tour à tour, les personnages deviennent les narrateurs de l'histoire ce qui renforce notre attachement envers eux. de plus, ce voyage qui représente toute une vie, est bercé par la découverte des montagnes japonaises jusqu'à la culture hawaïenne.

Vraiment un immense coup de coeur pour ce roman !
Je le recommande vivement !
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Un roman plein de poésie, qui fait du bien tant il est empreint d'amour de l'humanité, une humanité riche de sa diversité au-delà des conventions sociales et de la soi-disant bienséance. Chiyoko, une lycéenne en pleine crise existentielle, et Izumi, fraîchement séparée d'un mari avec lequel elle ne s'accordait guère sur le plan amoureux, vont se rencontrer et vivre un amour passionnel, au grand dam de leurs familles respectives. le lieu qu'elles ont choisi pour y fonder leur foyer et élever leurs enfants, dans un coin reculé du nord du Japon, sur l'île d'Hokkaidô, va devenir un havre pour les couples de tous sexes (genres ?) souhaitant vivre pour un temps leur amour en toute tranquillité. Une famille pas comme les autres, où bonheur et tristesse se mêlent au gré des aléas de la vie, qui s'écoule comme un long fleuve, pas toujours aussi tranquille qu'on le souhaiterait, mais qui va son cours vaille que vaille…
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