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3,73

sur 598 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Une famille de quatre personnes.
Deux femmes.
Un garçon.
Une fille.
Une maison du bonheur au milieu de l'immensité de Dame Nature au Japon.
Voilà les ingrédients d'un roman profondément joyeux et émouvant.
Comme une ode à la Vie.

Pourtant, je n'ai pas su me laisser séduire autant qu'avec le restaurant de l'amour retrouvé du même auteur, lu il y a quelques années et qui m'avait profondément bouleversée.
La plume de Ito Ogawa est toujours aussi belle et vivante. Mais peut-être qu'il m'a manqué l'effet de surprise et le pep's que l'on ressent lors de la découverte d'un nouvel auteur.
Malgré tout je ne peux m'empêcher de penser qu'un petit séjour dans la simplicité et la joie du Machu Pichu me ferait le plus grand bien. Comme un décapage qui enlève toutes les couches pour finalement retrouver l'Essentiel : l'Amour et la Beauté. Merci pour ce beau voyage !
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Izumi, déçue par un mariage complètement raté, la trentaine, brouillonne , effrayée, mène une existence morne , routinière , seulement égayée par la présence de son petit garçon: âgé de six ans , le petit Sosûke.

Un jour, sur un quai de gare , elle rencontre Chiyoko, une lycéenne de dix- neuf ans.
Elle la sauve au dernier moment : celle- ci était prête à se jeter sous un train .
Izumi invite la jeune fille à partager son repas.
Quelques jours plus tard, elles se revoient ,Chiyoko aide Izumi à venir à bout de ses tâches ménagères, c'est le coup de foudre, après avoir fait l'amour, elles ne se quitteront plus.

Afin de vivre au mieux cet amour tout neuf, elles fuguent ensemble , trouvent refuge dans un village de montagne, au «Machu Picchu  » sous le plus beau ciel étoilé du Japon.

Ici commence l'histoire de la famille Takashima, , contraction de leurs deux noms, suivi de la naissance de Takara - le- miracle , fille bien nommée de Chiyoko, enceinte avant la rencontre avec Izumi.

Elles dressent le pavillon arc- en- ciel sur le toit d'une maison d'hôtes , unique en son genre .
La famille accueille tous ceux qui se présentent: couples homosexuels, étudiants, personnes seules , gens qui souffrent , en toute bienveillance et chaleur humaine...
Une maison «  du bonheur » au milieu de l'immensité de Dame Nature au Japon!
Cet ouvrage a le mérite de mettre en avant de la plus belle manière un puissant manifeste en faveur de l'homoparentalité et de l'homosexualité la vie des minorités sexuelles , ces gens vivant en marge , à l'écart de tout : SUJET TABOU au Japon.

C'est un chemin peu aisé , en regard à l'intolérance, aux préjugés , remarques désobligeantes ,questions , silences : cette famille recomposée pas comme les autres .

Malheureusement , je n'ai pas retrouvé la poésie et la délicatesse des autres roman japonais déjà lus notamment , rien à voir avec «  Le-Ruban » de la même auteure.

Les personnages sont à la limite du caricatural .
Ils manquent de vraisemblance, la vision sage, bien pensante, l'atmosphère sirupeuse mettent mal à l'aise le lecteur.

Trop beau, pétri de bons sentiments! .
L'auteure s'égare dans certains clichés.
Quelques longueurs et mièvreries rendent l'ouvrage indigeste...
Dès le début j'ai ressenti la pauvreté convenue des dialogues .
J'ai eu du mal à le finir .
Bien sûr, la fin est déchirante ...
Grosse déception pour la première fois au sein de mon périple japonais .
Mais ce n'est que mon ressenti, je peux me tromper...
« De même que le jour succède à la nuit, qu'après la pluie vient le beau temps , l'hiver finit toujours par s'achever »..

«  le Bon Dieu pourrait quand même , me semble- t- il , avoir la générosité d'accorder un bébé à tous les amoureux qui le souhaitent , qu'ils soient hétérosexuels ou homosexuels? » ...
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Jusqu'alors j'ai trouvé chez Ogawa Itô naïveté et poésie. Avec ce roman j'ai bien retrouvé ce bonheur de prendre soin de l'autre et ce goût de la cuisine pour transmettre amour et réconfort mais malheureusement beaucoup de mièvrerie, peu de crédibilité et un déséquilibre dans la balance " réalisme et idéalisme ".
Le sujet est l'homosexualité et l'homopaentalité à travers l'histoire de deux femmes Chiyoko et Izumi. le point positif de ce roman est pour moi la capacité à avoir distillé l'idée que l'amour ne doit pas être soumis à une morale sans véritable fondement et qu'il faut s'autoriser à aimer sans considération du genre. Mais pour le reste il n'y a pas de juste mesure, on passe d'une situation parfaite ,avec des enfants miraculeusement hyper adaptables à des catastrophes qui m'ont données l'impression d'avoir été ajoutées à regret et maladroitement pour rééquilibrer cette profusion de bons sentiments. Je suis bien négative ce matin!!! Mais voilà, j'étais habituée à une jolie caresse poétique avec Itô Ogawa et j'en avais bien besoin ces temps ci ! J'espère la retrouver au mieux de sa forme dans un prochain roman.
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Envie d'un roman avec une jolie histoire d'amour, des personnages attachants, de belles valeurs qui parlent de tolérance, d'acceptation des différences et de l'importance de la famille ?
Ce roman reposant nous emmène au Japon, au sein d'une famille particulière, puisqu'elle est constituée de deux femmes qui s'aiment, qui rêvent de fonder une famille et de construire ensemble un avenir pour leurs enfants.
C'est frais, c'est mignon, c'est plein de bons sentiments et ça peut même faire du bien à certains moments.
Mais ça reste quand même dégoulinant de gentillesse et de mièvrerie, donc ne vous attendez pas à un roman d'une grande force car ici, tout est léger et coloré comme des gros bonbons mous.
Les moments très difficiles sont surmontés grâce à l'espoir et à la solidarité, les méchants se ravisent et deviennent gentils et attentionnés à la fin, bref, ça fait passer un agréable moment, ça peut faire sourire, mais c'est quand même un peu écoeurant au bout du compte, comme après avoir ingéré trop de chamallows.
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Autant j'avais beaucoup aimé " Le restaurant de l'amour retrouvé ", autant j'ai été assez déçue par ce livre de l'auteure.

Le style est toujours aussi délicieux. Il y a une magie propre à Ogawa Ito, un souffle léger qui embellit ses phrases. Une délicatesse d'expression qui séduit.

Le thème de l'homosexualité mal acceptée par la communauté japonaise est bien traité, de même que les difficultés vécues par les deux femmes amoureuses, Izumi et Chiyoko, lorsqu'elles décident de vivre ensemble.

Mais j'ai eu l'impression, trop souvent, d'être dans une romance rose, un bain de sirop, les personnages semblent tellement gentils, même Sosuke, le petit garçon d'Izumi, ne fait jamais de caprices, accepte tout facilement. Et si cette famille recomposée un peu particulière doit affronter, outre le regard des autres, des souffrances et un deuil, les bons sentiments coulent, tels des ruisseaux de sucre... C'est cet aspect peu réaliste et forcé selon moi qui m'a agacée.

Et c'est cela qui a gâchė mon plaisir de lecture. J'espère retrouver mon attirance pour cette romancière dans un autre livre, peut-être "Le ruban"...
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Une rencontre improbable sur le quai d'une gare, une rencontre inattendue et inespérée, une fugue amoureuse qui emmène Izumi ,Sosüke son garçon de 7 ans et Chiyoko , leur refuge abrité des regards dans un village de montagne sous le plus beau ciel étoilé du Japon, leur Machu picchu, la naissance de Takara... je vous présente la famille Takashima: installées dans leur cocon prêtes à vivre la vie dont elles ont rêvée... le drapeau arc-en ciel flotte sur le toit de la maison d'hôtes.. Comment le village les acceptera t'elles?

Trouveront elles hostilité, indifférence ou tolérance ?
Un sujet toujours et encore d'actualité ici et ailleurs, hier, aujourd'hui et sans doute encore demain...
J'ai retrouvé avec plaisir la plume d'Ito Ogawa. même si sa plume, à ma grande surprise, s'est avérée mélodramatique à souhait, les personnages ,parents et enfants, beaux, aimants, bienveillants. ...

Quand les bons sentiments se ramassent à la pelle, too much is too much

Déception donc mais cela ne m'empêchera pas, bien sur, de continuer à lire Ito Ogawa.
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« Lorsque les quatre membres de notre famille, main dans la main, forment un cercle de leurs bras, il en surgit un arc-en-ciel chatoyant. Cet arc-en-ciel qui jaillit d'entre nous porte les couleurs de notre famille. »

Quand Izumi et Chiyoko se rencontrent, il n'est point question d'arc-en-ciel mais plutôt de noir, celui broie leurs âmes : Izumi élève son fils Sôsuke mais a du mal à se remettre de son divorce tandis que Chiyoko est sur le point de se suicider. Si c'est Izumi qui fait, sans savoir pourquoi, le premier pas, il leur sera impossible au final de savoir qui a sauvé l'autre. Un amour profond les unit très rapidement, et elles décident de tout quitter pour aller dans la région du Japon « où les étoiles sont belles ». Après quelques difficultés lors de leur installation liées à leur homosexualité, qui n'est pas tellement bien vue au Japon, elles agrandissent leur famille avec l'arrivée de Takara avant de fonder une maison d'hôtes, L'arc-en-ciel (symbole LGBT qui n'est pas tellement utilisé dans ce sens dans le roman).

Ito Ogawa nous narre ainsi une histoire où les bons sentiments, la tendresse, l'amour – familial mais pas que –, en même temps qu'un message discret contre l'impossibilité de se marier entre personnes de même sexe au Japon et les préjugés qui y sont liés, prédominent, malgré une fin un peu douce-amère. Tous les ingrédients sont réunis pour passer un bon moment de lecture, mais pourtant la magie n'a pas vraiment opéré, à mon grand regret. Je me suis un peu ennuyée dans cette histoire où il ne se passe pas grand-chose, et je n'ai pas réussi à m'attacher aux personnages qui sont pourtant bien rendus, à l'exception de la partie en fin de roman narrée par Takara, à laquelle je n'ai pas du tout cru (l'autrice n'a pas réussi à la faire s'incarner). J'étais restée sur « le goûter du lion » qui avait été un coup de coeur qui m'avait fait oublier la lecture calamiteuse du « Restaurant de l'amour retrouvé ». « le jardin arc-en-ciel » se situera entre les deux.
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C'est un livre bienveillant. D'une bienveillance que l'on trouve trop rarement.
C'est une histoire à une, puis deux, puis trois, puis quatre voix (à tour de rôle).
C'est une histoire de construction dans un monde qui se mêle bien trop de la vie des gens.
C'est une histoire de famille.

Une famille qui jour après jour se fabrique une histoire commune, un océan de complicité, de confiance ....

Il y a des blessures, des attaques, mais elles passent au second plan rapidement après avoir commencé.

Le style est simple sans être ni simpliste ni naïf. C'est un roman japonais tout en retenue et en discrétion.

Une lecture douce et tolérante qui fait du bien. Il ouvre des portes dans une société assez renfermée sur son modèle "standard" de pas d'enfant hors mariage, de femme au foyer pour élever l'enfant, de salaryman absent du domicile.

Décidément les éditions Philippe Picquier sont une mine !
Lien : http://travels-notes.blogspo..
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En entamant la lecture de ce court roman, j'espérais me régaler de l'écriture douce et délicate d'Ito Ogawa tout en découvrant une belle histoire. La quatrième de couverture était alléchante et les thèmes abordés : l'homosexualité, la famille, la tolérance, la bienveillance, le vivre ensemble... dignes d'intérêt.

Mais quelle déception ! Je sors de ce jardin Arc-en-ciel avec une impression très mitigée. Bien sûr, j'ai été sensible à cette histoire d'amour entre deux femmes un peu perdues : Izumi, une jeune maman trentenaire en instance de divorce et Chiyoko, lycéenne en classe de terminale. Elles vont se rencontrer par hasard, tomber amoureuses, faire une fugue ensemble et trouver refuge dans un petit village perdu dans les montagnes. Elle vont transformer une vieille masure en havre de paix et se créer une nouvelle famille, la leur, la famille Takashima, incluant Sosûke, le fils d'Izumi et Takara la petite fille que Chiyoko va mettre au monde. de fil en aiguille, les deux jeunes femmes vont fonder une maison d'hôtes agréable, ouverte à tous - aux couples homosexuels comme aux autres - faisant preuve de bienveillance, de grande hospitalité et d'écoute attentive. Un exemple parfait de vie harmonieuse et chaleureuse faisant fi des préjugés, du qu'en dira-t-on et des mentalités japonaises étriquées...

J'aurais donc pu trouver ce roman magnifique, mais au final je me suis lassée de cette accumulation de bons sentiments et de mièvreries. Pourquoi Ito Ogawa est-elle tombée dans la romance fleur bleue et le mélodrame ? Pourquoi a-t-elle adopté ce ton naïf et un peu bétifiant ? Elle avait de quoi écrire un roman puissant, je trouve hélas qu'elle s'est égarée dans les clichés et dans une histoire peu convaincante. C'est dommage.



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Une histoire d'amour qui met au rebut les apparences. Une histoire de famille qui suscite quelques belles émotions.
Un roman polyphonique sucré.
Un peu trop sucré à mon goût...
Un peu trop de bons sentiments qui m'ont perdue en route.

L'écriture ne m'a pas autant convaincue que lors de mes lectures de « La Papeterie Tsubaki » et « le Restaurant de l'amour retrouvé ». Elle a manqué de subtilité, de fluidité, de poésie, d'étincelles pour m'embarquer comme je l'aurais espéré.

Un rendez-vous manqué, cette fois-ci, mais un rendez-vous qui se renouvellera puisque « le Ruban » d'Ito Ogawa m'attend. Je croise les doigts et espère passer de nouveau un bon moment de lecture avec un de ses romans.
Lien : https://seriallectrice.blogs..
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