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3,73

sur 598 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Cela aurait pu être l'histoire d'une famille banale, avec ses bonheurs, ses cris, ses joies et ses chagrins. Cela aurait pu être un amour fou, qui prend toute la place, un couple qui se trouve et ne se sépare plus. Cela aurait pu être une famille recomposée, où les liens du sang s'efface au profit des liens du coeur. Cela aurait pu être une vie, perchée dans un village reculé du Japon mais au sein d'une maison ouverte à tous... Mais finalement l'histoire d'Izumi et de Chiyoko, de leur fils Sosûke et de leur fille Takara, est bien plus que ça. C'est une leçon de respect et de tolérance, de combat et de passion...
Ito Ogawa signe ici un nouveau roman serein et rempli de sagesse. Autour de ce couple de lesbiennes, elle crée un monde où les valeurs de vérité et de partage sont essentielles. Son écriture est généreuse et philosophique, tout en étant très contemporaine. C'est un plaisir de partager le quotidien de la famille Takashima et de croire avec elle que notre monde peut être tolérant et aimant...
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Un roman d'amour au Japon, un arc-en-ciel de bons sentiments.

Une femme séparée de son mari, plus ou moins en dépression, recueille une jeune fille suicidaire à qui elle sauve la vie. Mais c'est aussi sa propre vie qu'elle sauve, puisqu'elle découvrira ainsi l'amour et formera une famille « avec deux mamans ». Dans un joli village à la campagne, elles afficheront un drapeau arc-en-ciel et ouvriront même une maison d'hôtes.

Un roman sur un couple homosexuel, avec d'une part les difficultés d'acceptation et les limites de la société, rejet des parents, impossibilité de se marier, etc., et d'autre part, la normalité de la vie quotidienne, les disputes pour une chaise déplacée ou une machine à café.

Un roman choral, l'histoire sera racontée tout à tour par les différents protagonistes. Malgré l'intérêt de ces voix multiples qui pourraient montrer aussi l'envers du décor, j'ai eu l'impression de sentir l'effort de transmettre la beauté, l'ouverture et l'harmonie, ce qui aurait pu être une belle poésie devient alors un peu trop lourd et sucré. Si les événements tragiques de la fin ajoutent en émotion, ils peuvent laisser un doute sur leur vraisemblance.

Un tendre roman à consommer à petites doses, une lecture pour nous souhaiter comme elles de« vivre ensemble là où les étoiles sont belles. »
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Une famille recomposée où chacun cherche sa couleur pour vivre sa vie vraiment.

Izumi, une femme divorcée et dépressive, rencontre Chiyoko, jeune fille sur le point de se suicider. Izumi tente alors de détourner ses pensées et peu à peu les deux femmes s'apprivoisent et se découvrent, jusqu'à décider de vivre ensemble et former une famille. S'ajoutent le fils d'Izumi qui a 7 ans puis l'enfant que porte déjà sans le savoir Chiyoko.
Ensemble ils vont retaper une vieille maison dans la montagne où les hivers sont rigoureux et enneigés. Ce sera la maison du bonheur.

L'originalité est dans la construction du récit en 4 parties avec le point de vue d'un protagoniste à chaque fois. D'abord Izumi, puis Chiyoko, Sôsuke le garçon et enfin Takara la plus jeune. Chacun a sa place et son point de vue dans cette famille donc dans le récit également.
L'auteur nous parle des difficultés de vivre différemment, d'assumer ses choix personnels et de vivre heureux. Cependant elle est positive, optimiste et le ton n'est jamais pleurnichard. Elle croit en la force de l'amour (entre deux êtres, maternel, fraternel…). Pourtant la vie n'est pas toujours tendre et la maladie ou les accidents se mêlent de la compliquer.
On pourrait trouver le ton quelque peu mièvre parfois mais nous sommes au Japon dans une culture où les codes sociaux sont plus marqués et le sujet de l'homosexualité est encore tabou. Les personnages pleurent beaucoup que ce soit de peine ou de joie car ils sont à fleur de peau. Dans leurs réactions, j'ai trouvé un rapprochement avec le personnage de Mayumi Inaba dans «20 ans avec mon chat», femme divorcée là aussi qui tente de se reprendre en main.

Ce roman est un condensé d'émotions, de ressenti, de sensations. La nature décrite offre des parfums, des sensations ainsi que la cuisine de Chiyoko. On a vite envie de partager une tasse de thé avec eux tout en admirant le paysage de ce lieu fabuleux.
Un roman qui fait du bien car il nous permet de croire au bonheur.
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Une jeune mère de famille un peu perdue et une adolescente en souffrance vont se rencontrer, se sauver et fonder une famille. Ito Ogawa nous propose d'accompagner cette famille finalement si semblable aux autres, le temps d'une vie...
Un traitement simple, sans artifices, une plume à la fois délicate et puissante : j'ai retrouvé dans ce jardin tout ce que j'avais aimé dans "Le restaurant de l'amour retrouvé" de la même auteure.
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Cette lecture m'est arrivée par hasard pendant le mois des fiertés, et c'est une jolie coïncidence !
L'arc-en-ciel est d'abord celui du drapeau qui flotte au-dessus de la maison d'Izumi et Chiyoko, qui sont tombées amoureuses et ont fugué de Tokyo avec Sôsuke, le jeune garçon d'Izumi. Mais c'est aussi ce lien coloré dans le ciel qui indique un trésor et appelle les voeux des hommes et des femmes, et pourquoi pas, celui aussi que l'on peut faire pousser soi-même avec quelques gouttes d'eau.
Retirées dans leur bout du monde, à l'écart d'un petit village au milieu des rizières, Izumi et Chiyoko vivent heureuses comme dans un conte de fées. Quand Chiyoko donne naissance à Takara et c'est la vie banale d'une famille aimante et soudée que nous voyons se dérouler, avec les particularités de chacun de ses membres ; l'arc-en-ciel, réel ou rêvé, formant aussi un lien entre eux, aussi bien qu'une arche qui les relie au monde.
C'est le deuxième roman de cette autrice que je lis et comme dans le précédent, on y retrouve à la fois la simplicité et la sérénité qui émane de ses personnages, le goût aussi pour la nourriture japonaise et la préparation des repas, et l'amour des autres comme socle de toute humanité. Certains passages sont bouleversants de tendresse et de simplicité, une belle vision à mes yeux de la littérature japonaise contemporaine.
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Izumi vit seule avec son fils Sosûke depuis son mari est parti. Quand elle rencontre Chiyoko, une lycéenne en détresse, et l'empêche de se suicider, elle donne un nouvel élan à leurs deux existences. « J'avais cru la sauver, mais réflexion faite, c'était moi qu'elle avait sauvée. » (p. 21) Les deux femmes font l'amour sur le gazon artificiel d'une terrasse en ville et savent qu'elles ne pourront plus vivre l'une sans l'autre. Izumi a 35 ans, Chiyoko en a 19, mais rien ne peut les séparer. « Une famille, ce n'était pas une question de sexe ou d'âge. » (p. 37) Elles partent avec Sosûke vers les montagnes, dans un petit village perché, pour fonder la famille Takashima qui aborde fièrement un pavillon multicolore sur son toit. « Ce drapeau arc-en-ciel, c'était la voix muette de notre famille. » (p. 50) Par miracle, Chiyoko accouche de l'adorable Takara, bébé qui achève de composer une famille unie par l'amour, la patience et la tolérance. « La famille Takashima a décidé de continuer à vivre sereinement, tournée vers l'avenir. Sans rien revendiquer, comme une petite plante qui prendrait discrètement racine dans le sol. Puisque nous ne faisions rien de répréhensible, nous pouvions suivre la voie qui était la nôtre. » (p. 91 & 92) Les années passent et la famille ouvre une maison d'hôtes où l'écoute et la compréhension vont toujours de pair avec un bon repas qui remplit le corps et les coeurs.

Comme le restaurant de l'amour retrouvé, ce roman propose une morale simple, mais certainement pas simpliste. le récit est doux et tendre, apaisant et réconfortant. En dépit de l'hiver, de la neige et des difficultés à s'afficher ouvertement, les deux femmes vivent avec bonheur une existence choisie et assumée. Et elles comprennent qu'elles doivent se faire accepter avec patience. Avec un dernier tiers moins « Bisounours » que le début, plus sombre, mais plus vrai et encore plus bouleversant, le roman s'achève sur une image d'une grande beauté, pleine de lumière. Derrière les grandes espérances, la réalité rattrape et meurtrit le bonheur : en le déformant un peu, elle le rend d'autant plus précieux. « La main que j'avais retirée de celle de la jeune fille était toute moite. Exactement comme si je tenais serrées dans mon poing les larmes qui coulaient sur ses joues. » (p. 5) La narration passe d'un personnage à un autre, chacun comblant les oublis ou les silences des précédents jusqu'à composer un récit arc-en-ciel et chatoyant.
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Izumi sauve par sa bienveillance une jeune lycéenne Chiyoko alors que celle-ci s'apprête à se jeter sous un train. Chiyoko est exclue de sa famille aprés son coming out, Izumi est dévastée par son divorce. Très rapidement, elles entament une relation amoureuse et font une "fugue" vers une contrée campagnarde où elles pourront vivre plus sereinement leur différence. Dans ce village, avec leurs deux enfants, elles entament une nouvelle vie épanouie, émaillée de joies, de peines et de drames.
Ce livre traite d'un sujet peu investi dans la littérature nippone, l'homosexualité. C'est délicat, sensible mais j'ai trouvé que les difficultés rencontrées par ce couple LGBT dans le Japon traditionaliste sont un peu édulcorées voire un peu mièvres C'est vraiment pour moi le principal défaut de ce récit, même si le sujet est original et nécessaire. Heureusement, les autres sujets évoqués (que je n'énumérais pas pour ne pas spoiler) sont très profonds et touchants. La fin est particulièrement très sensible et j'avoue en avoir eu les larmes aux yeux. Ce roman se raconte tour à tour du point de vue des 4 personnages principaux Izumi, Chiyuko, Sosuke et Tamara. Cette construction est très dynamique et permet d'approfondir et mieux comprendre la personnalité de chacun. La plume est toujours aussi superbe, fluide, poétique et très imagée. le Japon est magnifié et son environnement mis en valeur.
Encore un beau, poétique et sensible roman de Ito Ogawa.
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J'aime toujours autant les romans d'Ogawa Ito qui sont d'une grande beauté et prônent de belles valeurs.

Mais, une fois encore, je me suis faite surprendre. L'auteure a su m'endormir avec cette superbe histoire, j'avais l'impression d'être dans une bulle hors du temps, dans un cocon où il n'y a qu'amour, gentillesse et bonté, quand soudain un drame arrive et la chute est rude. Je trouve que cette caractéristique est typiquement japonaise. Les auteurs du pays du soleil levant sont très doués pour nous parler de thèmes difficiles, le tout enrobé dans une grande douceur.

Je me suis attachée à cette famille Takashima, au tempérament rieur de Chiyoko, à Izumi qui abat un travail monstre, à l'extrême gentillesse de Sosûke et au caractère de feu de Takara. J'ai été émue par leur relation, la bienveillance qui régnait et par les belles valeurs prônées.

L'homosexualité est au coeur de ce roman et nous y découvrons comment les couples sont plus ou moins acceptés selon les lieux où ils vivent. Certaines vérités simples énoncées par les personnages m'ont marquées et fais réfléchir. Ce roman publié en 2014 nous montre un monde dans lequel les homosexuels ne pouvaient pas encore se marier ni avoir d'enfants ensemble. Les choses ont changé depuis (et heureusement !), mais il était triste de voir que deux personnes profondément amoureuses ne pouvaient réaliser leur rêve de s'unir légalement pour la vie.

Belle lecture donc qui nous offre l'espoir d'un monde meilleur fait d'amour, d'acceptation, de tolérance et de bienveillance.
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Un roman que j'attendais avec impatience !
Izumi est une jeune mère dont le mari vient de la quitter. Chiyoko est une lycéenne qui va tenter de se suicider. Les deux femmes vont se rencontrer par hasard, alors qu'Izumi empêche la jeune fille de se suicider. Quelques jours plus tard, elles se retrouvent, font peu à peu connaissance... Elles feront l'amour, avant de décider de s'enfuir ensemble. Izumi, Chiyoko et Sosûke, le fils d'Izumi. Ils vont former une nouvelle famille, les Takashima, et trouver refuge dans un village de montagne. Malgré le fait que ce soit deux femmes qui habitent ensemble, faisant se lever des sourcils, la famille va être acceptée malgré tout.
Au bout de quelques années, Izumi et Chiyoko décident de faire de leur maison une maison d'hôtes. Avec leur drapeau arc-en-ciel sur le toit ainsi que leur volonté d'accueillir toutes les personnes, qu'elles soient hétéros, homosexuels, étudiants, famille, seul, heureux ou malheureux... Elles vont rapidement créer un refuge, un endroit où on peut se reposer, se construire et apaiser ses souffrances.
Le jardin arc-en-ciel est une petite pépite. Après avoir lu et adoré le restaurant de l'amour retrouvé et le Ruban, je ne pouvais pas manquer le petit dernier d'Ito Ogawa ! Surtout qu'il s'est révélé aussi bon que les précédents, un bijou. Avec lui, je suis passée par toutes les émotions : joie, tristesse, larmes, rires. En lisant les dernières lignes, je n'ai pu que pousser un grand soupir : j'étais triste de quitter les personnages, devant les événements qui leur sont arrivés, mais aussi devant toute la joie dégagée par ces destins hors du commun.
(Mon avis complet sur mon blog !)
Lien : http://chezlechatducheshire...
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Quand j'ai décidé de me mettre à la littérature japonaise contemporaine, Ito Ogawa est l'une des premières autrices vers qui je me suis tournée avec son émouvant Restaurant de l'amour retrouvé puis son surprenant La papeterie Tsubaki. C'est donc naturellement que j'ai remonté le fil pour découvrir un de ses anciens textes : le jardin arc-en-ciel qui a su à nouveau me surprendre et m'émouvoir.

En dehors du nom de son autrice, je ne savais pas grand-chose de cette lecture avant de débuter. J'avais un peu oublié résumé et avis lus entre temps. J'ai donc eu le plaisir d'être totalement prise par surprise face au récit de vie fantasque puis poignant développé par l'autrice, un récit résolument moderne et même un brin revendicateur.

A travers quatre parties, qui font en fait entendre la voix des quatre membres de la famille Takashima, l'autrice retrace un parcours de vie exemplaire, fait de rencontres, de choix, d'achoppements, et surtout d'amour et de courage. Tout débute par un coup de foudre inattendu, celui de deux femmes avec un certain écart d'âge en plus. Izumi est en peine avec son jeune fils à élever seule maintenant que son mari a demandé le divorce. Chiyoko, elle, est une lycéenne lesbienne en rupture avec ses parents élitistes. Rien ne les prédestinait et pourtant en un instant tout fut écrit. Quelques temps plus tard à peine, elles fuient la ville ensemble pour aller s'installer à trois à la campagne dans le petit village de Machu Pichu où elles retapent une vieille maison pour y installer leur petite famille.

Sous des abords un peu rocambolesques avec des tournants de vie souvent trop abrupts et mal négociés, pour ne pas dire manquant de crédibilité, l'autrice développe en parallèle une vie de famille parfaitement écrite, elle. Avec audace et pudeur, elle nous compte la rencontre coup de foudre de ces deux femmes, leur choix de partir ensemble et de fonder une famille. Elle n'hésite pas à aborder cela avec honnêteté, montrant leur pauvreté au début, puis leur sobriété ensuite et leurs difficultés pécuniaires, mais sans jamais que ça les freine dans leur amour. La beauté de cette lecture vient de la beauté des sentiments qu'elles ont l'une pour l'autre et pour leurs enfants. L'autrice démontre sans forcer à tous les homophobes l'amour inconditionnel de mères, qui ne sont pas forcément mère biologique et l'équilibre et le bonheur que des enfants peuvent trouver dans ce modèle familial.

Cela n'a pas dû être un texte facile à écrire car la situation au Japon des homosexuels, surtout il y a 10 ans, c'est pas des plus aisées. le mariage homo n'est toujours pas reconnu. Les membres de ces couples doivent s'adopter pour former une famille. Et je passe sur les autres complications juridiques. Ici, l'autrice nous présente, sans chichi ou grands cris revendicatifs, ce que pourrait être la vie de deux d'entre eux, les obstacles à surmonter pour trouver le bonheur. Ce n'est pas simple pour elles au départ. Seule une d'elle a fait son coming-out. Il y a le poids du regard de la famille, mais aussi celui des voisins et des employeurs ou de l'école des enfants et de leurs camarades. Il y a la question des enfants l'une de l'autre, etc. Mais Ito Ogawa traite tout cela avec beaucoup de douceur et de finesse, sans pour autant détourner le regard, ce qui est superbe. Surtout, donner la voix à chacun des membres de la famille, apporte un vrai relief à ce qu'elle cherche à démontrer et c'est fantastique.

J'ai aimé les suivre ainsi dans leur quotidien des plus simples. J'ai aimé voir les enfants grandir et les femmes vieillir. J'ai aimé les voir se trouver et concrétiser des projets de vie. J'ai été touchée par les épreuves qui leur étaient réservées, qui sont des épreuves que nombres de familles ont, mais qui ne sont jamais faciles. J'ai aimé me retrouver face aux crises d'adolescence, à la maladie, aux difficultés de couple, etc. La plume est simple et pourtant c'était lumineux. Il y a peut-être chez Ito Ogawa, parfois, un goût trop prononcé pour le mélodrame à mon goût et un côté abrupt dans les changements opérés qui rendent cela un peu ubuesque, je pense notamment aux tout débuts de la relation Izumi-Chiyoko. L'autrice est plus brillante dans les petits riens du quotidien.

Émouvant récit de vie lesbienne, touchante histoire de famille arc-en-ciel, Ito Ogawa nous offre ici un texte sincère et intime, qui ose se frotter à ce quasi tabou japonais de la famille homosexuelle. Dans ce cadre de petite ville de campagne, ce fut charmant de suivre le parcours de ces quatre êtres dont on aime entendre les voix au fil de ce que leur réserve la vie. Parfois manquant un peu de nuances dans les tournants, j'ai en revanche été touchée par la beauté simple de leur quotidien. C'est encore une très belle rencontre avec l'autrice.
Lien : https://lesblablasdetachan.w..
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