Le petit joueur d'échecs

L'histoire est celle d'un petit garçon orphelin élevé par ses grands-parents et qui marqué par une suite de drames décide de ne pas grandir. En effet, les êtres qu'il a perdu ayant péri pour avoir "trop grandi". Né avec les lèvres scellées, descellées de force à la naissance, il restera un être craintif et secret, très introverti, ne vivant que par et pour les échecs. C'est bien évidemment très poétique, très doux mais je suis ressortie de cette lecture complètement claustrophobe... Autre point un peu lassant: les descriptions des parties d'échecs sont un peu fastidieuses.
Bien sûr, c'est un conte, mais qui ne m'a pas emportée.

Le style est beau et poétique, malheureusement pour moi ce livre s'arrête là. Je n'ai pas été passionnée par l'histoire de ce petit joueur d'échecs, j'ai eu bien du mal à aller jusqu'au bout d'ailleurs. le début était pourtant prometteur et m'a passionnée mais j'ai trouvé qu'après la disparition du professeur l'histoire n'a fait que tourner en rond et s'est trop centrée sur le jeu. le souffle du début est retombé.
Déçue de ne pas avoir accroché, je compte bien, par curiosité, me lancer dans d'autres romans de Yôko Ogawa car au delà de l'histoire, j'ai aimé le style et l'originalité.
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Ici, cela ne prends pas... Deux problèmes majeur : l'auteur est ici en narration à la troisième personne ce qui n'est pas son style de prédilection et cela se sent à la platitude de la narration. Second problème, le manque de tension dramatique et et de direction a l'histoire ; on s'ennuie rapidement et le récit ne semble pas avoir de sens ni de propos.

Un garçon vient au monde les lèvres soudées, qu'une opération chirurgicale rectifie à l'aide d'une greffe de peau de sa jambe. Lorsqu'il rencontre un ancien chauffeur de bus qui vit dans un bus désaffecté, le petit garçon découvre ce qui sera sa passion : les échecs. Seulement il aime à jouer en réfléchisant placé sous la table, visualisant le déplacement des pièces sur le plateau de mémoire. Les années passent, le jeune garçon a gardé la taille d'un enfant de 11 ans et trouve un travail dans un club d'échec un peu particulier : le "Club du fond des mers", lequel est situé dans le sous-sol du Pacific Chess Club, au niveau de l'ancienne piscine. Là, il se glisse chaque soir dans le ventre d'un automate joueur d'échec pour des parties que transcrit une jeune femme que le garçon surnomme Miira, comme la petite fille de la légende qui serait morte coincée entre les murs trop rapprochés de sa maison et de celle de ses voisins et avec laquelle il converse depuis toujours.
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