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3,13

sur 185 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  

C'est la deuxième fois que je ferme un livre de Yoko Ogawa en étant déçue. le précédent était "Instantanés d'ambre". J'ai l'impression de ne plus reconnaître son univers qui, dans les autres livres m'avait tant plut. Oui Il y a de la poésie..... mais je suis comme josephine2 ,restée au bord du chemin. J'ai même trouvé cette histoire de boîte, que l'on vient nourrir de diplômes, d'évènements que ces enfants morts n'ont pas vécu, glauque ,morbide à la limite malsain. Je vais donc attendre un peu avant de lire à nouveau Yoko Ogawa.
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C'est un livre qui me laisse perplexe. Poétique, mais ennuyeux. Un peu morbide mais pas triste. Etonnant, un peu fantastique. Dans cette petite ville japonaise à la dérive du réel, les enfants sont morts, la maternité détruite, le musée fermé, et des os et des cheveux des enfants morts servent à créer une musique inaudible. Dans les petites boîtes les souvenirs des enfants défunts changent avec leur âge théorique. Trop petite boite où la narratrice avait enfermé une mante religieuse qui en est morte. Corps bizarres des adultes qui s'adaptent à la taille des enfants. Et de très belles lettres illisibles d'où émergent une, non deux histoires d'amour flottant dans l'espace brumeux du livre.
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Cette première expérience de l'univers de Yôko Ogawa s'avère enrichissante, empreinte de poésie et d'une certaine dose de tristesse, voire de quelques soupçons de surréalisme.

Dans "Petites Boîtes", l'autrice nous conte l'histoire d'une narratrice habitant dans une ancienne école maternelle, où tout est naturellement petit, à la taille des enfants qui la fréquentaient autrefois. S'adaptant à cet univers minuscule, cette demoiselle prend soin des bâtiments et tâche de conserver l'atmosphère qui y régnait lorsque des bambins rendaient cet endroit vivant. Elle accorde une attention particulière à l'auditorium, où une multitude de boîtes en verre habille des étagères. Dans ces petites boîtes, des parents admirent leur enfant décédé poursuivre leur existence, les enrichissant de divers objets qui permettent à la vie de s'écouler paisiblement.

Dans ce roman, la prose poétique de l'autrice permet à des thèmes sombres de passer simplement, sans malaisance. Les enfants inondent le roman de leur présence, malgré le fait que ce monde semble dépourvu de leur vitalité. La contact avec l'invisible, ces enfants disparus, se fait également au travers des concerts "de soi à soi". Les parents confectionnent de petits instruments qu'ils installent aux lobes de leurs oreilles : petite lyre dont les cordes sont des cheveux des enfants, grelot fabriqué à même des os, ... Lors de ces concerts, le vent produit une musique pour les parents uniquement, permettant à ceux-ci un contact avec leurs enfants.

L'ouvrage voyage dans ces thèmes morbides, où la mort est omniprésente, mais pourtant presque délicate et apaisante. La plume d'Ogawa permet de voyager sereinement dans cet univers particulier, baigné par le rêve, par le deuil, par la solitude, mais également par la bonté humaine de ces personnages attachants et bienveillants.
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Un court roman un peu étrange. La narratrice du livre vit dans une ancienne école maternelle où tout est petit : les chaises, le lit de l'infirmerie...
Et puis il y a l'auditorium où sont déposés des petites boîtes dans lesquelles les parents endeuillés mettent des objets souvenirs de leurs enfants morts : une tétine, un coloriage... La narratrice y accorde une attention particulière aidé de l'énigmatique M. Baryton.
Un roman qui ne m'a pas totalement emporté mais un joli moment de lecture quand même.
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j'aime beaucoup la littérature japonaise, mais dans ce livre là, j'avoue ne pas avoir adhéré à fond, dans ce processus de deuil qui consiste à faire grandir les enfants morts à partir d'objets conservés dans des boîtes en verre, et ça va jusqu'au mariage organisé avec des poupées miniatures.. que dire du "concert de soi à soi", que seule la personne qui porte à ses oreilles de petits instruments collés aux oreilles, peut entendre. j'avoue avoir sauter de nombreux passages.
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Je n'ai pas compris ce livre, l'écriture est délicate, précieuse mais le thème de la mort, du deuil, de la disparition, du confinement omniprésent reste cependant obscur et un peu glauque.
Je suis allée jusqu'au bout, espérant trouver une explication sur l'absence d'enfants, mais je suis restée avec mes interrogations.
Un roman à l'atmosphère lourde, sans espoir, déprimant en ces temps inquiètant...
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Je n'ai jamais pu plonger dans ce récit, à mon avis la piscine était vraiment trop petite pour moi. Une étrange sensation d'être resté à la surface. Difficile dès lors de le recommander. J'essayerai peut-être un peu plus tard un autre livre de cette auteure.
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