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sur 182 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Yoko Ogawa est une auteure que j'aime. Elle a le don de surprendre, de provoquer, de mettre mal à l'aise, d'émouvoir, de toucher, de susciter des émotions fortes par des sujets souvent sombres, mélancoliques et dérangeants.
« Petites boîtes » est habité par ses thèmes de prédilection, à savoir la mémoire et l'oubli, la perte et la recherche de sens, le deuil et la solitude.

Après la lecture de plusieurs chroniques sur ce roman, je savais que ce récit était malaisant, mais les oeuvres de Yoko Ogawa ont une beauté qui me fascinent : elles sont souvent émouvantes et poétiques, douces et profondes. Elles s'attachent à explorer avec subtilité et minutie la complexité des émotions humaines.

*
Dans ce court récit, Yoko Ogawa nous emmène dans un monde en miniature, un monde d'enfants sans enfants.
La narratrice vit dans une ancienne école maternelle, vide de joie, vide de bousculades et de cris, vide de petits élèves chahuteurs et espiègles, vide de vie. Elle habite seule dans ces lieux silencieux et déserts qui sont restés à l'identique depuis le départ des enfants et de leurs enseignants.
Tout y est resté à hauteur d'enfants, aménagé pour ceux qui la fréquentaient autrefois. La narratrice n'a touché à rien et s'est fondue petit à petit dans ce décor miniature, rapetissant pour s'adapter à l'endroit où elle vit désormais.

Cette femme douce, généreuse, bienveillante et attentive a aménagé dans l'auditorium, un lieu de mémoire et de recueillement dont elle prend le plus grand soin. A l'intérieur, se trouvent d'étranges petites boîtes en verre.

« Ce qu'elles contiennent n'est en aucun cas des souvenirs. Les enfants morts continuent à grandir dans le petit jardin à l'intérieur de la boîte. Ils mettent leurs chaussures pour faire leurs premiers pas, ils apprennent les tables de multiplication, et colorient à leur guise les robes des princesses. »

*
Ce que j'apprécie dans les livres de cette autrice, c'est sa façon d'aborder des sujets difficiles avec une grande délicatesse et une subtilité émotionnelle rare, tout en créant une atmosphère de tension émotionnelle à la fois belle et dérangeante.
Du coup, j'ai eu du mal à me situer par rapport aux sentiments, aux émotions des personnages du récit et au style de l'autrice.

Je m'explique.
Les écoles maternelles sont des endroits chaleureux et gais, mais ici, règne une ambiance sinistre et oppressante dont seul, le lecteur est véritablement conscient. En effet, c'est comme si les enfants s'étaient évaporés, volatilisés, ne laissant à leur place que des petites boites, comme autant de cercueils dans un mausolée.
Par contre, pour les habitants de cette ville, l'auditorium est un endroit privilégié et apaisant où se recueillir, déposer de nouveaux objets pour les petits défunts qui continuent à grandir dans leur esprit. Ses boîtes sont emplies d'amour. Chaque objet est choisi avec minutie, placé à sa juste place dans la boite.

« … les boîtes sont les corps des morts, et leur contenu, la parole qu'ils ont perdue. »

*
Le monde de Yoko Ogawa est à la frontière de plusieurs mondes, du visible et de l'invisible, de la vie et de la mort, du silence et de la voix des enfants morts qui résonnent dans les instruments insolites que les parents confectionnent.

« Peut-être se trouve-t-il des gens pour avoir l'illusion qu'un instrument de musique de cette forme a toujours existé caché dans son corps, ou qu'il a résonné durant la vie de l'enfant avant d'en être extrait. »

Ces boîtes sont pour moi une métaphore décrivant la façon dont les personnages de ce roman sont prisonniers, enfermés dans leur propre monde intérieur.
Ainsi, elles peuvent prendre différentes formes, des boites vitrines, mais aussi des lettres, des instruments de musique dont les sons ne s'adressent qu'à la personne qui en joue.
Cela renforce l'idée que chacun a sa propre histoire avec ses épreuves, sa propre capacité à les affronter et à trouver un sens à sa propre existence.

“Après cette séparation, je ne pouvais plus vivre.”

Mais il y a aussi une sorte de communion et de solidarité très forte dans ce récit, lorsque, par exemple, en automne, les habitants s'entraident pour un concert de soi en soi, lors d'une nuit où le monde des vivants entrent en résonance avec celui des morts.

*
L'écriture de Yoko Ogawa est remarquablement belle, délicate, légère et poétique, avec une attention particulière portée aux détails et aux descriptions. C'est comme un murmure que l'on perçoit dans le bruissement du vent. On se sent aspirer dans cet univers sombre, déprimant et macabre, mais écrit avec tant de douceur et d'amour.
Dans les espaces laissés entre chaque phrase, j'ai entendu les silences, les émotions refoulées, la solitude, le vide laissé par ses petits êtres, cet amour immense reporté sur ces petites boites si fragiles.

*
Malgré la tendresse de la plume et l'empathie que l'on peut ressentir pour ces parents endeuillés et malheureux, les personnages me sont apparus étranges, obscurs, fous de douleur.
On rencontre un ancien conservateur de musée qui ne parle qu'en chantant, une femme qui écrit des lettres dont les caractères noirs deviennent de plus en plus petits et évanescents jusqu'à disparaître dans l'obscurité et le vide du néant.

*
Pour conclure, bien que le récit m'ait mis à mal l'aise et ait provoqué à en moi un sentiment de tristesse, Yoko Ogawa est une autrice talentueuse qui nous fait entrer dans un monde entre poésie et cauchemar.
Il faut être prêt au ton sombre et onirique, à cet univers troublant et dérangeant pour pouvoir apprécier à sa juste valeur, ce roman d'une grande beauté lyrique et d'une grande finesse, mais aussi d'une grisaille déprimante.
Je ne conseillerais donc ce roman contemplatif qu'à ceux qui connaissent déjà l'univers de cette autrice et l'apprécient.
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Ranger de grandes pertes dans de petites boîtes : c'est la proposition que nous fait cette auteure japonaise dans son nouveau roman, nimbé d'une poésie étrange et merveilleuse.

Il m'a suffit d'en lire seulement quelques pages pour savoir que je tenais là mon 1er coup de coeur littéraire de l'année. Et me retrouver projetée dans un ailleurs singulier et obsédant, jamais sinistre, mais parfois inquiétant comme pouvait l'être celui d'Alice au pays des merveilles ou de Boucle d'or.

Mon esprit et mes sens résonnent encore de tous les rituels imaginés par l'écrivaine - flirtant avec le splendide et l'incongru - à l'instar des « concerts de soi à soi » qu'organisent les habitants de cette ville où les enfants brillent par leur absence avec force, dans un monde complexe en équilibre entre le visible et l'invisible, l'audible et l'inaudible.

En espérant vous en avoir dit suffisamment, mais pas trop, pour que vous ayez vous aussi envie de découvrir cette histoire unique à bien des titres.
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Dès les premières pages de ce roman, tout l'univers familier de Yôkô Ogawa se met en place : la narratrice vit dans une école maternelle abandonnée, où tous les objets et le mobilier sont petits, à l'échelle des enfants, à tel point qu'elle a l'impression qu'elle-même s'est adaptée et a rapetissé, ou peut-être s'est-elle courbée. M. Baryton, l'ancien gardien du musée qui s'exprime en chantant, lui rend visite régulièrement, pour faire déchiffrer les lettres que lui envoie sa dulcinée depuis l'hôpital où elle est soignée pour une grave maladie…C'est que ces lettres sont écrites en caractères si minuscules que seule la narratrice peut les déchiffrer.

De temps à autre, quand souffle un petit vent d'ouest, les villageois montent sur la colline pour jouer chacun d'un minuscule instrument de musique qu'ils suspendent à leur lobe d'oreille, et replacent ensuite dans une petite boîte une fois le concert terminé. Un étrange concert, « de soi à soi », puisque chacun des musiciens ne peut entendre que la musique de son propre instrument, si petit. Ces instruments sont d'un genre très spécial, fabriqués à partir de dents, d'os, de cheveux…d'enfants morts, façonnés par M. Carie, l'ancien dentiste du village.

L'ensemble de bâtiments de la maternelle héberge aussi un auditorium, où trônent sur des étagères de grandes boîtes en verre, où les parents peuvent déposer des objets, en mémoire des enfants défunts, dont on dit que ces boîtes renferment l'âme…La cousine de la narratrice en est, ayant perdu son fils.

Et puis il y a l'ancienne responsable de la blanchisserie, qui en chemisier, s'évertue à faire des soleils autour d'une barre fixe, et avec une tétine dans la bouche, excusez du peu !

Mais aujourd'hui, un évènement rassemble les villageois : on va dynamiter l'ancienne maternité, où tous ou presque sont nés naguère.

Une nouvelle fois l'univers des sens, de l'étrangeté, morbide mais curieusement poétique sont à l'honneur dans ce roman publié en 2019 au Japon. le lecteur se demande bien dans quel monde cette diablesse de Yôkô l'a plongé, l'environnement paraît figé, comme après une catastrophe, le lierre et des lianes ont envahi les façades des constructions... L'auteure entretient un flou spatial et temporel, même si on est bien au Japon.

Par moments, je me suis surpris en sautes de concentration, l'intérêt s'étiole un peu, on ne voit pas tellement bien où l'auteure veut nous emmener, et puis on suit un personnage, puis un autre, puis un troisième dans leurs tâches et missions respectives, mais c'est un peu décousu.

Pourtant, l'ensemble reste touchant, notamment les balades assez mutiques rapprochant la narratrice de M. Baryton, Ogawa nous faisant ressentir les sentiments pudiques et demeurant non exprimés qui s'installent entre eux. Il en est de même des étranges concerts de soi à soi, où une sorte d'osmose naturelle s'installe entre les musiciens qui pourtant n'entendent pas la musique de leurs voisins. Ogawa est impitoyable, quand elle s'évertue à détruire subitement, dans un coup de vent venu de nulle part, cette belle harmonie.

La question qui taraude le lecteur est de savoir ce qu'il s'est passé, pour que cette école ait été abandonnée, en l'état, comme s'il avait fallu l'évacuer d'urgence. Et pourquoi ces enfants sont-ils morts, de quoi ? le phénomène a été localisé, l'apocalypse n'a pas touché le monde entier, puisque la nourriture reste abondante, et nos personnages, bien qu'étranges, restent bien vivants.

Le roman ne livrera pas véritablement les clés du mystère…à moins qu'il ne faille chercher une piste du côté des remerciements de dernière page et de la région du Tôhoku…ou peut-être aussi est-ce une alerte sur les effets de la dénatalité qui ne fera sans doute que s'aggraver…

En conclusion, un roman sans doute un demi-ton en dessous des plus grandes réussites de l'auteure, qui subit semble-t-il une légère baisse de régime depuis ses trois dernières publications en France. Mais il reste très honorable, et la lecture de cette grande dame de la littérature contemporaine demeure une expérience originale !
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Dans ce nouveau roman, nous suivons une femme vivant dans une ancienne école maternelle, à présent déserte. Elle s'adapte à cet environnement à taille d'enfants et se fond dans le décor. Elle s'occupe tout particulièrement d'une salle, un peu à l'écart, où se trouve entreposées, religieusement, des boîtes. Tout au long des chapitres, la narratrice côtoie divers personnages : un baryton qui ne s'exprime qu'en chantant et qui lui demande de retranscrire les lettres indéchiffrables de sa bien-aimée, sa cousine qui a perdu son fils et n'emprunte plus que les chemins qu'il a connus, un dentiste reconverti en luthier, et bien d'autres encore. Tout dans ce roman nous ramène aux enfants, absents, mais qui n'ont jamais été aussi présent par le vide qu'ils ont laissé. L'autrice, de sa plume bienveillante et poétique nous montre une très belle manière d'entretenir ses souvenirs de l'autre disparu, de le faire vivre à nos côtés.

L'autrice nous émerveille toujours autant par sa créativité et son imagination débordantes, la source ne tarit pas. Elle parvient avec beaucoup de facilité à nous faire pénétrer dans son monde où le réalisme magique n'est jamais bien loin. Dans ce roman, le temps s'écoule paisiblement, chaque mot compte, chaque phrase résonne en son lecteur. Si vous tendez bien l'oreille, peut-être entendrez-vous le vent porter le chant des absents...
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Au fil de ses écrits Yôko Ogawa me semble de plus en plus s'écarter de la description monde réel pour insérer des personnages dans des mondes-bulles , en exprimant par la fable son point de vue. Ainsi dans ce roman la narratrice vit dans une école abandonnée , près d'une maternité démolie , elle y ordonne d'étranges cérémonies qui voient les parents venir rendre par des poupées et des décors artificiels une vie à leurs enfants disparus. On y tient des « concerts de soi à soi » qui redonnent une voix aux disparus par des instruments réalisés à partir de leurs restes. Cependant ces « Kindertotenlieder » à la japonaise sont empreints de la mélancolie souriante du « wabi-sabi » , ,rien ne dure, rien n'est fini,rien n'est parfait. Une plongée dans l'ailleurs , qui amène à l'esprit du lecteur des images oniriques et belles On peut aussi penser que se roman commente , l'effondrement démographique du pays de l'auteure.
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Univers étrange et fascinant que celui de ce petit livre de Yôgo Ogawa où l'absence devient présence, où le temps qui s'est figé par la mort d'un enfant se poursuit pourtant "dans une boîte où grandira un enfant mort" (p. 201).

Ces "petites boîtes" qui donnent le titre au livre sont rangées dans l'auditorium de l'ancienne école maternelle. La narratrice dont nous savons, au final, peu de choses, vit dans cette école, l'entretient. fait régulièrement le ménage dans l'auditorium nettoyant les boîtes, accueillant les parents qui viennent y ajouter un jouet, un cadeau pour fêter l'obtention d"un diplôme ou toute étape importante de la vie de.leur enfant mort.

Le livre s'achève justement par le mariage du fils (mort) de la cousine de la narratrice. L'auditorium est décoré, le menu préparé avec soin par la narratrice et le jeune marié doit être heureux dans sa boîte vêtu d'un smocking dessiné. Tous les invités sont les parents qui viennent se recueillir devant la boîte de leur enfant. L'ambiance est à la fête ce jour-là dans l'école maternelle.
Sont bien présents tous les personnages croisés dans le livre : l'ancienne coiffeuse qui s'occupe de coiffer les cheveux d'enfants morts, la blanchisseuse qui vient une fois par mois jouer aux jeux de la cour de l'ancienne école, l'ancien conservateur du musée d'histoire locale ou encore le dentiste qui creuse avec sa fraise de minuscules instruments pour le concert de soi à soi.

Dans ce livre, la réflexion sur le temps (passé, présent et futur) est menée avec finesse et sensibilité, comme celle sur le sens de l'absence.
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Son univers est unique. A chaque livre, le lecteur se retrouve plongé hors du temps et d'un espace commun. Les êtres qui se meuvent semblent suspendus à d'autres valeurs que les nôtres. Leurs centres d'intérêt sont d'une délicatesse exquise. Leurs manières sociales sont touchantes d'attention, de respect, d'abnégation et d'amour. le mot est lâché : l'amour transcendé sous la forme d'objets quasi-invisibles, d'instruments de musique que seul le musicien peut percevoir. L'amour transparaît dans la composition de ces instruments, cheveux d'enfants décédés tragiquement qui sont autant de cordes de lyre qu' une coiffeuse magicienne avait précieusement conservé.
La gardienne d'un jardin d'enfants, d'une école propose une visite, d'un auditorium composé de boîtes minuscules contenant des restes ou des symboles de la vie d'enfants disparus.
Les lettres d'amour, la voix musicale d'un homme amoureux sont autant d'échappées dans un autre monde.
Ce livre est troublant, magique et beau, comme à chaque roman, Yoko OGAWA nous enchante.
A lire
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Décidément cette autrice est absolument géniale.
Elle a l'art de créer des ambiances, Des atmosphères totalement uniques. J'y ai vu quelques liens avec le Musée du silence, surtout en ce qui concerne la mort, l'hommage rendu aux disparus.
Quelle imagination et quel talent.
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Cela faisait bien longtemps que je n'avais pas lu du Yôko Ogawa, et je dois dire que ses histoires m'avaient beaucoup manqué ! Ici, en quelques lignes seulement, on entre dans son monde loufoque, où il faut oublier tout ce qu'on sait et se laisser porter dans cette histoire qui semble farfelue aux premiers abords, mais qui est en réalité d'une profondeur et d'une poésie incroyables. Yôko Ogawa décrit dans ce livre un endroit figé dans le temps, où tous ces parents vivent dans une bulle avec leurs enfants décédés, concentrés sur le passé, les souvenirs, et sur ce que deviendraient leurs enfants s'ils étaient toujours auprès d'eux. C'est certes un peu déconcertant au départ, et j'ai été un peu mal à l'aise, avant de ressentir quelque chose pour cet endroit et ces personnages. Ils tentent de continuer à vivre comme ils le peuvent, en essayant de célébrer la vie qui n'est plus, mais qui aurait pu être. On ne sait rien de ce qui est arrivé à tous ces enfants, mais on n'a pas besoin de savoir. On est juste spectateurs de ces instants remplis d'émotions et de force.
Lien : https://comaujapon.wordpress..
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Voilà un livre que j'ai découvert en me promenant dans une librairie et dont la beauté de la couverture m'a attirée !
Ce roman de Yôko Ogawa n'est pas forcément le livre japonais le plus facile d'accès mais il a le mérite de se révéler au fil des pages à son lecteur. Nous sommes plongés dans une atmosphère poétique autour du sujet difficile de la perte d'un enfant.
En effet les petites boîtes qui donnent son titre au livre correspondent à des boîtes dans lesquelles les familles endeuillées mettent une poupée dans le but de faire grandir l'enfant mort.

Avec « Petites boîtes » on rentre dans un monde coupé du temps et de la vitesse. Au coeur de ce roman la narratrice va accompagner différents personnages dans ce deuil spirituel.
En parallèle nous faisons connaissance d'un certain M.Baryton pour lequel notre narratrice décrypte les lettres de son épouse. Ces passages sont très beaux.

C'est un livre délicat dans lequel il y a une réelle montée en émotions au fil des pages jusqu'à nous bouleverser par la beauté des derniers chapitres. Je suis ravi de m'être accroché jusqu'au bout. Un roman dont je vous conseille la lecture dans un endroit calme avec la musique du compositeur Joe Hisaishi.

Bref Yôko Ogawa nous propose de découvrir un univers poétique troublant d'une sensibilité rare et très imagé (le concert de soi à soi que je vous laisse découvrir). Un livre qui vous apportera une forme de paix en quelque sorte.
Lien : https://www.instagram.com/p/..
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