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3,12

sur 182 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
La narratrice vit dans une ancienne école maternelle, à présent déserte. Tout est de taille réduite et elle-même se fond dans ce décor miniature. Un ancien conservateur de musée qui ne s'exprime qu'en chantant vient lui rendre visite. Elle décrypte pour lui des lettres aux caractères de plus en plus minuscules que sa bien-aimée lui envoie. Dans l'ancien auditorium, à l'écart, sont entreposées de petites boîtes transparentes...

Je n'ai pas été envoutée du tout par cet ouvrage. le malaise était trop fort pour que je sois sensible à la poésie du livre et aux mythes revisités : la lyre et autres instruments de musique composée d'os et de cheveux d'enfants morts m'ont achevée. J'ai parcouru la fin du livre à grandes enjambées. J'étouffais.
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La narratrice de ce livre vit dans une ancienne école maternelle où tout est petit , à l'image de la taille des enfants qui la fréquentaient autrefois , on ne nous explique pas pourquoi elle réside dans ce lieu, un espace rétréci où souvent , au début , elle trébuchait et restait courbée .
Tout avait une taille adaptée aux petits enfants : portes , fenêtres , escaliers , casiers à chaussures , pendules murales , robinets , tables et chaises ….

Cette femme accorde en ces lieux une attention toute particulière à l'une des pièces , un endroit de mémoire où sont déposées d'étranges petites boites …: un cheveu d'enfant Mort, fragile boîte vitrine 12 - 4 de la rangée B …
Bref, si j'ai été très sensible à la plume poétique , nimbée de l'extrême sensibilité de l'auteure dont j'ai beaucoup aimé les livres jusque là : Les tendres Plaintes, en 2010 Petits Oiseaux en 2014 , Papillon en 2003 et d'autres ……., je n'ai pas du tout compris cette histoire unique , troublante —- sans intrigue à proprement parler , sans déroulement classique —-où des parents tentent d'entrer en contact avec leurs enfants disparus —— peut - être au Japon , les coutumes sont t - elles très différentes —— je suppose que l'auteure désirait avant tout évoquer le thème essentiel de la mémoire ainsi que la peur d'oublier , l'écho même lointain d'une présence absente , je ne sais pas …..

Je n'ai pas compris les thèmes de ce livre pourtant très bien écrit ,à la poésie étrange .
j'apprécie les romans japonais depuis longtemps , mais , là , à la limite du macabre où la mort même douce accompagne le lecteur: ces réceptacles de souvenirs d'enfants morts , messages de l'au delà , je me suis sentie très mal à l'aise, me suis profondément ennuyée .
Première déception et de taille , mais ce n'est que mon avis bien sûr .
Emprunté avec joie à la médiathèque pourtant !
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Sans que l'on en connaisse la raison,la narratrice vit dans une ancienne école maternelle et son corps comme son esprit se sont adaptés à ce monde miniature sans n'y rien changer. L'école renferme,entre autres, une salle dans laquelle sont entreposées des boîtes de verres qui servaient autrefois à protéger des vestiges du musée d'histoire locale. Désormais elles sont le réceptacle de souvenirs d'enfants morts.le thème de ce roman est certainement l'importance de la mémoire,la peur d'oublier et peut-être même la peur d'exister en dehors du passé. Cette nécessité prend cependant toute la place au point de vivre en permanence dans le déni de la réalité.
Si Yoko Ogawa nous offre toujours la même plume poétique et une sensibilité à fleur de peau qui m'ont donné des frissons notamment lors des concerts de soi à soi où chaque participant porte à son oreille un minuscule instrument de musique qui contient des cheveux de l'enfant perdu, je suis passée à côté du roman. Je l'ai trouvé redondant,sans élan et même ennuyant. Même si je sais qu'au Japon il existe des rituels très différents des nôtres autour de la mort et que de nombreuses maisons ont leur autel privé pour honorer au quotidien les disparus, ce roman va bien au delà et m'a apporté un réel malaise car le déni bloque toute énergie de vie.
C'est la première fois que je referme un livre de Yoko Ogawa avec cette insatisfaction..
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Je me faisais une joie de découvrir ce nouveau roman de Yoko OGAWA que j'apprécie beaucoup. J'ai lu certains de ses livres. Cette fois, le charme n'a pas opéré. Je suis restée à côté. Rien, aucun ressenti, aucun plaisir. J'ai insisté, mais là je ne peux plus.

Allez savoir pourquoi.

Peut-être parce qu'il ne se passe pas grand-chose si ce n'est une certaine résilience sur « le décès » des enfants, dont on ne saura pas comment ni pourquoi.

Cette fusion entre les parents et les petites boîtes, boules de verre, où vivraient leurs enfants, grandiraient, me met mal à l'aise. Tout est « petit » à la hauteur d'un enfant, tout est rétréci (tient, on dirait du Boris Vian), la vie des adultes y compris, les gens restent confinés…

Peut-être justement le contexte.

Bref…

Mais ne vous arrêtez pas à mon avis, qui est à l'opposé de celui de Sandranae. J'aurais tellement aimé vibrer comme Sandranae à la lecture de ce livre !

Alors vous ! Aimerez-vous ou pas ?

2,5 étoiles, parce que c'est une auteure que j'apprécie et pour la couverture du livre.
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Livre étonnant, nous sommes au Japon, pays de coutume où la tradition est encore vivante mais là c'est plutôt le fantastique qui nous guide.
Qui est cette jeune femme qui habite dans une école primaire désaffectée où elle prend soin de boîtes transparentes où sont conservés les restes d'enfants morts et où les familles viennent régulièrement entretenir la mémoire ?
Pourquoi est-elle la traductrice de courrier illisible pour le destinataire ?
Pleins de questions qui resteront sans réponses mais qui nous entraînerons dans un univers mystérieux et un peu glauque.
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J'ai entamé ce roman de 200 pages il y a une semaine, j'ai mis beaucoup de temps à le lire.
J'aime énormément la littérature japonaise et je me faisais une joie de lire ce vingt-sixième roman de l'auteure car
- d'une part, j'ai déjà aimé plusieurs de ces romans et que j'apprécie la musicalité de ses mots, la singularité de ses univers,
- d'autre part, la couverture est magnifique,
- enfin, ce roman est un cadeau surprise de mon chéri.

En fin de 4ème de couverture, il est écrit : " Ne lisez pas les livres de Yôko Ogawa sans écouter chaque phrase, sans entendre ses mots et l'écho qu'ils produisent. Si vous leur accordez une réelle attention, leur sens se dépliera littéralement sous vos yeux. "

Je suis entièrement d'accord, c'est aussi pour cela que j'ai pris mon temps.
En même temps, les thèmes abordés dans ce récit, la mort des enfants, le processus de deuil, ces petites boîtes vitrines qui permettent aux parents le recueillement, mais aussi un partage avec l'enfant qui continue de " grandir" malgré la mort, les instruments de musique composés d'os, de cheveux des enfants décédés... m'ont mise mal à l'aise.
Du coup, j'ai un sentiment mitigé quant à ce roman, partagée par la douceur, la poésie, la délicatesse, la beauté des mots, de certains personnages ou de certaines scènes et un fond " glauque " ambiant.

Je ne saurais donc vous dire si j'ai aimé ou pas.
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Dans une école primaire
La narratrice de ce livre vit dans une ancienne école maternelle. Tout y est petit, au format de ceux qui la fréquentaient autrefois.
Cette femme habite seule dans ce jardin d'enfants mais en ces lieux se trouve un auditorium, un endroit précieux où sont recueillies d'étranges petites boîtes. Parfois elle se poste sur la colline pour observer des inconnus qui, elle le sait, écoutent en pleine nature une musique inaudible pour tout autre qu'eux-mêmes.
Si M. Baryton lui apporte les lettres de sa femme éloignée de lui par la maladie, c'est qu'elle seule peut encore déchiffrer leurs caractères.
Je ne sais que penser ou écrire sur ce livre, étrange est le premier mot qui me vient à l'esprit quand je repense à cette lecture. Lecture d'ailleurs assez mitigée, de cette auteure j'ai largement préféré La Formule préférée du professeur. Petites boîtes, n'est pas le roman que je conseillerai pour commencer les romans de cette auteure.
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Monde fantastique et étrange.
j'avais déjà lu cet auteur, dont cristallisation secrète récemment, j'étais donc prête à cette ambiance. Cette fois ci, je suis restée sur le bord, peut être cette fois ci trop éloigné de mon cadre personnel.
Néanmoins, l'écriture est belle, à savoir très poétique et je reconnais la performance de cette histoire mais je n'ai pas pris beaucoup de plaisir.
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J'aime beaucoup Yoko Ogawa, habituellement, cette transparence et cette poésie qui sont sa signature.
Ici, la magie n'aura pas opéré.
L'idée du concert pour soi était lumineuse.
Ou celle de ces ideogrammes qui finissent par disparaître à force d'être réduits.
Mais pour le reste, c'est trop glauque et tordu : tous ces enfants dans leurs petites boites de verre. Ces bouts d'os ou ces cheveux morts dans ces instruments de musique si délicats.
Et ces parents réduits à un deuil impossible. Qui n'est jamais fait en dépit du temps qui passe.
Mais c'est peut-être bien ce que décrit ce roman : le deuil impossible. La disparition des enfants. Un monde sans enfants. La disparition des mots.
Ce pourrait être un roman d'horreur s'il ne s'agissait pas de la plume d'OY.
Imaginez à présent le même synopsis écrit par S King.
Et c'est ce qui se dessine ici, délicatement certes, mais avec horreur.
L'horreur poétisée ou non reste l'horreur.
Et c'est ce qui me gêne tant ici.
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Encore un livre bien étrange d'Ogawa. Nous sommes plongés ici dans un espèce de village parallèle où le temps semble s'être arrêté, et dans lequel on vénère les enfants morts. L'ancienne école maternelle sert de lieu de souvenirs mettant en boite les restes des enfants disparus, la maternité est détruite. Chaque année, un concert silencieux est organisé, chacun a préparé ses instruments: lyre avec cheveux d'enfants , petites cymbales avec os... Un univers un peu glauque il faut le reconnaitre. Particulier...
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