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3,58

sur 1221 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
La narratrice est une jeune femme islandaise à qui son mari vient d'annoncer qu'il voulait divorcer. le couple n'a pas eu d'enfant, car elle ne le désirait pas, se trouvant inapte à assumer une telle responsabilité lors que lui a envie d'être père et il a rencontré une jeune femme qui attend un enfant de lui.
Elle est traductrice, écrivain public, parle onze langues et livre ses traductions à domicile.
Son amie Audur a un enfant de quatre ans, Tumi, né prématurément avec une surdité quasi-totale et des problèmes visuels pour lesquels il porte de grosses lunettes ainsi qu'un appareil auditif vieillot. Audur est enceinte de jumeaux alors qu'elle boit énormément ; elle se sent dépassée et demande à la narratrice de s'occuper du petit garçon tandis qu'elle poursuit sa grossesse à risque dans le calme.
La vie glisse sur notre héroïne, qui semble très passive et accepte le divorce sans broncher en même temps qu'elle rompt avec son amant. Elle a participé à une loterie qui lui attribue un chalet d'été démontable et elle en même temps elle gagne une somme importante au loto (ou quelque jeu approchant).
Elle en profite pour changer de vie et entreprendre avec Tumi un voyage qui l'emmène sur les terres de son enfance car elle se rend compte qu'elle passe à côté de sa vie et son passé revient pas bribes. Elle part ainsi au volant de sa voiture sur la route nationale 1 qui fait le tour de l'île.

Ce que j'en pense :

Ce livre nous décrit le parcours initiatique de l'héroïne qui est lente, passive et subit sa vie, les évènements semblant glisser sur elle : elle accepte le divorce, laisse son mari emmener pratiquement tous les meubles, y compris le lit conjugal et les bibelots.
Elle doit laisser son appartement et se retrouve dans un local qui lui sert de bureau, où elle va organiser son voyage, prévoyant tout dans le moindre détail.
Au début, elle a du mal à communiquer avec l'enfant qui parle le langage des signes et sait lire sur les lèvres, (on s'aperçoit d'ailleurs qu'il sait lire tout court et écrire quelques mots). Peu à peu, ils parviennent à communiquer tous les deux, et une complicité s'installe en douceur, mais, comme elle n'a jamais eu d'enfant, elle ne sait pas trop comment le nourrir, s'occuper de lui…
Sur cette nationale, elle fait des rencontres improbables mais qui ont toutes un sens profond, qui la font avancer dans son cheminement intérieur. L'auteure alterne le présent et les bribes de souvenirs du passé qui remontent de temps en temps, laissant peu à peu émerger un secret longtemps enfoui.
Il y a des scènes cocasses : l'oie qu'elle renverse en conduisant et qu'elle va servir à table avant son départ, puis une brebis qu'elle écrase presque aussi. Elle va faire l'amour au hasard avec deux hommes différents, dans des conditions plutôt rocambolesques, avant d'en rencontrer un troisième…
C'est le premier roman d'Audur Ava Olafsdottir, que je lis et j'apprécie. C'est un road trip, sous la pluie avec des conséquences sur la vie en Islande, car on est en novembre et il fait un temps d'été (tiens donc…) car toute cette pluie provoque inondations, glissements de terrain et l'auteure compare la météo de la terre et la météo de la vie humaine.
Ce livre aurait pu s'appeler, « l'éloge de la lenteur », car on a parfois envie que l'héroïne soit plus tonique mais il y a beaucoup de sensibilité dans le récit et surtout beaucoup d'humour. Mais « L'embellie » est un beau titre : une période de l'année où il fait jour très peu de temps, avec la pluie qui tombe sans arrêt, une embellie au sens météorologique mais aussi embellie dans la vie dans la narratrice, grâce à ce petit garçon qui vient chambouler la vie et la liberté de la narratrice.
Dans les dernières pages, l'auteure nous donne la recette des plats plus ou moins fantaisistes que la narratrice improvise tout au long du périple et le modèle des chaussons pour bébé qu'elle fait tricoter à l'enfant : on imagine la scène, un enfant de quatre ans qui en paraît à peine trois physiquement mais huit ou plus intellectuellement, affublé de grosses lunettes, en train de tricoter !!!
Une remarque, entre parenthèse, jamais la narratrice ne se laisse abattre par la situation, les coups du sort, même si ses solutions sont inattendues… il y a de la joie, dans ce livre, une envie de savourer les petits plaisirs, ce qu'on a un peu trop tendance à oublier. Et malgré la pluie, Audur Ava Olafsdottir donne envie d'aller visiter l'Islande.
Bref, j'ai passé un bon moment, avec un livre facile à lire, un peu trop lent pour moi, mais reposant et distrayant car je venais tout juste de sortir de « L'amour et les forêts » d'Eric Reinhardt quand je l'ai attaqué. Donc « merci pour ce bon moment » comme dirait…
Et j'ai bien envie de lire son best seller « Rosa candida »
Note : 7,2/10 et plus sur blog

challenge ABC
Lien : http://eveyeshe.canalblog.co..
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Avez-vous déjà volé en montgolfière ? avez-vous déjà expérimenté cette sensation de flotter, de glisser dans l'air, sans effort, sans heurt ni turbulences, avec juste une légère secousse au décollage, puis de voir les choses sous un angle inconnu, dans un espace silencieux à peine troublé par le brûleur ? le spectacle est si captivant qu'on en oublie peur et vertige. Là-haut le monde est calme et apaisant, il n'y a qu'à se laisser porter en apesanteur sans réfléchir.
C'est un peu l'impression que m'a laissée la lecture de L'embellie. Et je crois modestement que cette comparaison illustre assez bien l'attitude de la narratrice.
Ainsi donc, au début du roman, il est question de quelques secousses : le mari de la narratrice lui annonce son intention de divorcer parce qu'il part vivre avec une autre femme, enceinte de lui. La narratrice, trentenaire un peu déconnectée des réalités, ne veut pas d'enfants, s'estimant incapable d'assumer une telle responsabilité et une telle privation de liberté (sur ce point j'avoue m'être totalement identifiée à elle). Elle est donc drôlement coincée lorsque – deuxième secousse – sa meilleure amie, hospitalisée pour une longue durée, lui confie sans autre forme de procès la garde de Tumi, son fils de 4 ans presque sourd et aveugle.
Heureusement pour elle, les événements ne semblent pas l'affecter, elle prend les choses comme elles viennent, sans drame, sans larmes.
Elle ne s'en trouve pas moins à un tournant de sa vie, avec l'inconnu pour perspective et un enfant inattendu. Qu'à cela ne tienne, dans ces circonstances il lui semble tout à fait indiqué de partir avec Tumi en road-trip sur la Nationale 1, la route circulaire qui fait le tour de l'Islande.
Au fil des kilomètres s'enchaînent alors les arrêts dans les stations-services, les étapes en hôtel ou en gîte, les rencontres improbables avec hommes et moutons. le tout sous des trombes d'eau alors qu'il devrait pourtant neiger en ce mois de novembre (ça doit être ça, le sens d'une Embellie en Islande…), à cette période de l'année où le soleil de midi n'est qu'un crépuscule hésitant entre chien et loup.
Malgré les situations cocasses, fantaisistes ou inquiétantes, rien ne semble ébranler la narratrice, qui fait preuve d'un détachement qui la ferait passer pour un monstre d'insensibilité et d'égoïsme s'il n'y avait Tumi, petit bonhomme drôlement perspicace et attachant. Parce qu'on sent bien que ces deux-là s'apprivoisent au-delà de toute attente, et on comprend peu à peu, même s'il ne se passe pas grand-chose dans cette histoire improbable, que la narratrice est avant tout un être libre, qui se fiche bien des contingences quotidiennes, qui prend les plaisirs là où elle les trouve tant que cela ne blesse personne, mais assume néanmoins sa responsabilité de mère temporaire de substitution.
Dans ce récit, l'eau et les événements coulent, glissent, ne font qu'effleurer les personnages qui se laissent porter. On a l'impression d'être dans un rêve, on doute parfois que certaines choses se soient réellement produites, tant les descriptions sont peu appuyées. Seuls les faits sont décrits, pas les sentiments. On les devine, de même que le passé de la narratrice, au détour de quelques ellipses.
A lire les critiques, ce roman souffre beaucoup de la comparaison avec Rosa Candida. L'Embellie est ma première entrée dans l'univers de Audur Ava Olafsdottir.. Pour moi, ce fut un joli voyage…
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J'avais envie d'action, de chaleur, de gaieté, de piquant : hélas, trois fois hélas, le hasard m'a fait lire « L'embellie », qui n'en a vraiment pas été une pour moi.

Novembre-décembre, nous sommes en Islande, il fait noir, il pleut continuellement. Les paysages sont composés de sable et de lave, la route circulaire le long des côtes est inondée, les ponts à voie unique sont en passe d'être submergés. Les stations-services et les hôtels ne servent pas une nourriture particulièrement succulente.
La narratrice emmène en road-movie de quelques jours le petit garçon malvoyant et malentendant de son amie célibataire enceinte de jumelles et clouée au lit.
Elle vient d'être quittée par son mari et son amant, elle n'a pas d'enfant (d'ailleurs, elle n'en a jamais voulu).
La voilà nantie de gamin qui n'est pas à elle, et à la recherche d'un passé perdu et traumatisant, dans le village de sa grand-mère.

Ambiance pas folichonne, n'est-ce pas ? Et qu'est-ce que je me suis ennuyée !
C'est vrai que la narratrice a l'esprit un chouïa déjanté, en tout cas, on ne peut pas dire qu'elle se comporte de manière traditionnelle. C'est amusant, et puis on s'habitue à ce décalage.
Enlisement dans le roman, endormissement progressif, étouffement : voilà mes impressions.
Oui, il y a peut-être un message, oui, il y a des phrases qui étincellent, oui, c'est tendre et humain. Mais la nuit emporte tout.

Après ces longues longues longues heures de lecture où je me disais que jamais je ne m'en sortirais, j'ai vu avec bonheur arriver les dernières pages, où, surprise, sont expliquées les 47 recettes des plats mentionnés dans le roman. 47 recettes pleines d'humour et de pétillance !
Ah, si le reste avait été du même acabit...
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Quel étrange roman. Non pas étrange dans le propos car somme toute l'histoire est banale : une jeune femme vient de se faire larguer par son mari. Ceci dit, ce n'est pas quelque chose qu'elle vit de façon dramatique, non. Elle cède sur tout ce qu'il demande à emporter, continue de faire l'amour avec lui quand il vient lui rendre visite, accepte tous les tickets de tombola qu'on veut lui vendre, et chose incroyable gagne deux gros lots successifs. le premier un chalet en bois à l'autre bout de l'île et le second une coquette somme d'argent. Ça tombe bien car malgré tout, elle a envie que sa vie change. Et elle va bien changer car sa meilleure amie , enceinte jusqu'au cou, lui demande de bien vouloir prendre soin de son petit garçon de quatre ans, sourd et malvoyant. de quoi s'occuper effectivement, d'autant qu'elle décide de l'emmener jusqu'à son nouveau chalet...

Non, ce qui est étrange ici c'est l'annonce des faits, des évènements, des rencontres. Tout y coule de façon singulière et pourtant harmonieuse. La jeune femme ne contrôle rien et subit, avec bonne constance, tout ce qui lui arrive, comme si tout cela n'avait aucune importance.
Et pourtant, il s'agit bien d'un parcours de reconstruction, entrecoupé de souvenirs ou de pensées (relayés en italique tout au long de l'escapade), d'une prise de conscience de soi et de ses désirs.
La relation entre cette jeune femme et ce petit garçon est emplie de respect et de découverte réciproques. Tous deux vont sortir de leurs bulles et apprendre l'un de l'autre.
Et puis bien sûr il ne faut pas oublier un autre personnage important, l'Islande.
Ile volcanique avec sa célèbre route circulaire. Très peu d'habitants. Des étendues volcaniques partout à l'horizon. Et ici en plein novembre, des trombes d'eau discontinues...

Un roman lent, singulier, presque ennuyeux et pourtant impossible à poser. Un roman tendre, doux et généreux.
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L'histoire d'une femme totalement spectatrice de sa vie.
Son mari vient de la quitter, à sa grande surprise. Pas une mauvaise surprise, juste une surprise quoi. Elle croit qu'elle l'aimait, mais en fait peut-être pas, ou peut-être bien, comment savoir ? Sa meilleure amie lui refile son gamin, ça lui plaît pas trop, mais c'est comme ça. Elle gagne le gros lot de la loterie par hasard (bon, ça c'est normal, hi hi ). Et elle part faire le tour de l'Islande en voiture avec ce gamin, alors qu'il y a des inondations sans précédent, que les routes sont coupées, mais on verra bien, advienne que pourra.

Ça fait presque un mois que j'ai lu L'embellie d'Audur (je ne suis pas de ses intimes, mais je l'appelle comme ça parce que je ne sais pas écrire Auður Ava Ólafsdóttir). Et c'est comme pour le ð, j'ai du mal à écrire ma critique : difficile d'évaluer ce que j'en pense.

C'est écrit de manière drôle, mais tellement détachée que je ne crois pas à ce personnage, certes complètement paumé, mais qui est si passif que j'y perds mon empathie. C'est mignon, il y a de belles descriptions de l'Islande et des Islandais (que je ne connais pas, je fais confiance à l'auteur), on sourit par moments. le chat est mignon, l'enfant est mignon, la femme est mignonne (en tout cas, elle dit jamais non). Et le lecteur, ben il est bien mignon aussi et il suit, mais sans trop s'impliquer, comme l'héroïne.
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Après Rosa Candida (le roman qui fait du bien !), Audur Ava Ólafsdóttir nous offre L'embellie et nous y retrouvons la veine qui nous avait plu. Un roman tout aussi charmant, mais très différent.

Il se construit autour d'un personnage principal, une femme de trente-trois ans, larguée par son mari pour une jeune maîtresse enceinte. Mais comme dit l'adage, malheureux en amour heureux aux jeux ! La narratrice empoche une coquette somme et décide de partir en voyage. Sa meilleure amie, Audur, encore plus farfelue que la narratrice et sur le point d'accoucher de jumeaux, lui confie son petit garçon de quatre ans pendant quelques semaines, le temps de terminer tranquillement sa grossesse. C'est alors que la narratrice part sur la Route Nationale 1 islandaise, celle qui fait le tour de l'île, avec Tumi qui est malentendant et s'embarque dans un périple qui les mènera dans un petit village islandais qui servait jadis de lieu de villégiature à sa famille. Elle qui n'a jamais voulu d'enfant , qui est incapable d'être mature et que son ex-mari trouvait trop fantasque, doit faire face à l'improvisation.

À la fois touchant et cocasse, le roman nous entraîne dans ce road trip en compagnie d'un duo aussi insolite qu'attachant. Les situations dans lesquelles se retrouve la narratrice sont toutes plus invraisemblables les unes que les autres. Audur Ava Ólafsdóttir y aborde une fois de plus la quête personnelle et la recherche de soi à travers un voyage initiatique. Les paysages se prêtent au récit et les frasques de la narratrice ne cessent de nous donner le sourire. Un joli roman plein d'allégresse et de fantaisie.


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L'Embellie, deuxième roman de l'auteur a été écrit en 2004, bien avant Rosa Candida bien qu'il ait été traduit et publié en France bien plus tard.
J'ai retrouvé dans ce roman la fantaisie qui m'avait séduite dans Rosa Candida, mais je n'ai été qu'à moitié emballée là où j'avais été totalement séduite.
Les personnages d'Audur Olafsdottir sont attachants : jeune femme immature, fantaisiste et placide, l'héroïne de l'Embellie, comme l'Arnljótur de Rosa Candida se laisse ballotter par la vie sans intervenir véritablement. Il aura fallu que son mari la quitte pour qu'elle commence à se poser des questions sur son mariage… et alors même qu'elle se félicite de son statut de célibataire sans enfant, voilà que sa meilleure amie lui colle entre les bras un marmot de 4 ans pour un temps indéterminé.
Commence alors un tour d'Islande en hiver où les personnages les plus inattendus surgissent dans le désert de lave et la nuit noire ! J'ai bien aimé cet aspect « ethnologique » du roman où l'on suit la route circulaire, cette route étonnante, seule grande route islandaise, qui longe les côtes, bordées de falaises abruptes, de déserts, où l'on rencontre de façon inopinée une faune diverse et variée : moutons, faucons, oies sauvages, baleines, phoques…
Si j'ai aimé les personnages et la nature, l'ensemble m'a cependant laissé comme un goût d'inachevé : sympathique, plein d'humour et facile à lire mais moins abouti que Rosa Candida. Et pour ceux, qui comme moi, auront aimé le road-trip islandais, je leur conseille la lecture de Karitas, sans titre de Kristín Marja Baldurs
dóttir et Entre ciel et terre de Jon Kalman Stefansson.
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Son amant la quitte car elle ne veut pas quitter son mari, son mari la quitte car elle ne veut pas d'enfant et que sa maîtresse est sur le point d'accoucher...
Notre narratrice, jeune Islandaise trentenaire qui n'a rien de la femme idéale - elle parle onze langues mais ne s'occupe pas de sa maison et très peu de son mari - prend la chose relativement sereinement, et décide de s'offrir des vacances d'été tardives - nous sommes au mois de novembre - à travers l'Islande.
Malheureuse en amour elle ne l'est pas au jeu : elle gagne une maison d'été en bois qu'elle décide d'installer dans le village de sa grand-mère et une grosse somme d'argent.
Mais c'est alors que sa meilleure amie, Audur, enceinte de jumelles, vient se tordre la cheville devant chez elle. Hospitalisée pour plusieurs semaines, elle lui confie alors son fils Tumi, quatre ans, malentendant et malvoyant. Notre héroïne, d'abord déboussolée - elle ne veut pas d'enfant et l'on va peu à peu découvrir pourquoi alors que se révèle un épisode douloureux de son passé - ne se sent pas très à l'aise dans ce nouveau rôle. Mais elle va se laisser séduire par ce bout de chou atypique et embarquer ce petit compagnon dans son épopée pluvieuse à travers l'Islande.
J'ai beaucoup aimé l'humour de la première partie, la rupture avec son mari, l'épisode de l'oie écrasée puis cuisinée en repas d'adieu, la légèreté apparente d'un personnage en fait profondément blessé. J'ai été moins convaincue par la deuxième partie qui manque de vraisemblance, malgré la relation avec le petit garçon qui illumine le roman.
On découvre un pays marqué par les changements climatiques, encore très rural, qui s'ouvre à nous entre ses traditions culturelles et culinaires, et une modernité qui se révèle dans l'évolution des moeurs. Notre narratrice va en fait partir à la recherche d'elle même, d'un passé qu'elle n'a jamais révélé, et découvrir que tant qu'on se fuit soi-même on ne peut construire de relations solides avec autrui...Mais après des jours et des jours de pluie, enfin se dessine une accalmie. la promesse d'un amour, le désir de nouvelles destinations, le bonheur avec l'enfant...
Un clin d'oeil à la fin : des recettes de cuisines qui embelliront votre quotidien...
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C'était un long périple à travers l'Islande, tantôt ennuyeux, tantôt surprenant, en compagnie d'une femme un peu loufoque et d'un petit garçon sourd et mal voyant, plutôt précoce pour ses quatre ans. Notre narratrice parle 11 langues, gagne au loto et après avoir été quittée par son mari, décide de partir en voyage en emmenant le fils de son amie, mère célibataire enceinte de jumeaux et tout aussi loufoque. N'oublions pas le chalet gagné dans une tombola, les liasses de billets dans la boîte à gants, l'oie et et le faucon dans le coffre ou la baleine grosse d'un baleineau échouée sur la plage. Des personnages caricaturaux, des situations grotesques, trop pour moi.

Même si vers la fin on s'y habitue un peu et on commence à s'attacher à ce duo atypique, c'était une lecture plutôt décevante, d'autant plus que je n'ai pas été emportée non plus par l'écriture de l'auteure. Comme la plupart des lecteurs désenchantés de "L'Embellie" étaient sous le charme de "Rosa Candida", j'ai envie de lire le précédent roman d'Audur Ava Olafsdottir. Ce sera tout de même dans un futur pas très proche car cette dernière aventure islandaise m'a un peu refroidie.

Lien : http://edytalectures.blogspo..
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La narratrice fait des traductions en diverses langues pour gagner sa vie. Elle rentre chez elle après avoir écrasé une oie, pour apprendre que son mari la quitte. Sa meilleure amis, enceinte de jumeaux doit se reposer plusieurs mois, aussi elle lui confie son petit garçon de quatre ans qui est presque sourd.
Comme elle a gagné un chalet à livrer où elle le souhaite et une bonne somme d'argent, elle prend la route avec le petit garçon.
Autant j'avais beaucoup aimé me laisser transporter par Rosa Candida, autant ce voyage me laisse sur le côté de la route. Et j'ai zappé ses recettes de cuisine et sa recette de tricot.
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