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3,87

sur 3336 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Rosa Candida, une histoire pleine de douceur pour évoquer avec délicatesse le parcours initiatique d'un jeune homme âgé de vingt-deux ans, dans un pays imaginaire d'Europe de l'est.
Obsédé par le sexe et la mort, il est en route pour travailler dans une mystérieuse roseraie abandonnée au sein d'un monastère où il va rencontrer le Père Thomas, un moine cinéphile qui va devenir son confident.
Mais ce brave garçon un brin candide a de quoi être perturbé… il entretenait une relation fusionnelle avec sa mère qui lui a transmis la passion du jardinage mais elle vient de mourir brutalement. Et il vient d'apprendre qu'il aura suffi d'une furtive étreinte avec une jeune fille, une nuit dans la serre, pour qu'il devienne bientôt un père. le sien veille avec tendresse sur lui et son frère autiste, tout en perpétuant la mémoire de sa femme en tentant de reproduire les recettes dont elle régalait la famille.
Rosa Candida est une sorte de conte moderne. Passons les invraisemblances concernant la vie d'un nourrisson, Auður Ava Olafsdottir aborde avec poésie la paternité et la maternité même si je me suis un peu ennuyée tout au long de ce court roman. Rosa Candida ne m'aura pas laissé un parfum entêtant mais il m'a fait passer un moment agréable.










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CHALLENGE ATOUT PRIX 2015/2016 (15/15)

Prix culturel DV de littérature 2008

Voilà typiquement le genre de roman qui, une fois la dernière page tournée, me laisse dubitative. Que faut-il en retenir ? Quel message a voulu faire passer l'auteure ? Tel un plat qui manque d'assaisonnement, cela reste mangeable mais c'est sans saveur réelle.

Le personnage principal est d'une telle candeur que cette histoire tient plus d'un conte. Ce grand garçon de 22 ans quitte son Islande natale, son père et son jumeau autiste pour aller s'occuper du jardin d'un monastère, autrefois très renommé mais qui tombe en décrépitude, dans un pays lointain (que l'auteure ne nomme pas, peut-être l'Italie ?) Amoureux des fleurs et des roses en particulier, passion qu'il tient de sa mère récemment décédée, il emporte avec lui des boutures de "Rosa Candida" et la photo de sa fille conçue tout à fait par hasard dans sa serre avec la petite amie d'un copain. Mais voilà que cette dernière débarque avec le bébé dans l'intention de le lui confier en attendant qu'elle finisse son mémoire consacré à la génétique. Contre toute attente, elle décide de rester aussi et bouleverse ainsi l'exil de notre narrateur. En partageant son modeste appartement avec une jeune femme, le voilà confronté physiquement avec ses questions sur la sexualité. Finalement, il va se révéler être un père attentif s'occupant de sa fille Flora Sol comme il surveille ses plantations de rosiers rares.
Ma comparaison culinaire du début n'est finalement pas si déplacée que cela puisque dans ce roman, il est énormément question de cuisine, autre problème pratique qui préoccupe notre héros. Bien que d'une innocence déconcertante (la fillette comparée à l'enfant Jésus !), ce roman se laisse lire. Le style est fluide mais je trouve quand même que l'auteure revient souvent sur les mêmes évènements (la serre) ou thèmes (le corps, les repas). Ce jeune homme m'évoque un "Candide" qui appliquerait textuellement la maxime "Il faut cultiver notre jardin". Rien de mémorable pour moi et un petit 10/20 à la clé.
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Rosa Candida de Auður Ava Ólafsdóttir
Sans plus
Une histoire qui ce laisse lire, mais sans grand intérêt. Un peu trop basée sur la religion, et pas assez sur le handicap du frère jumeau. Certains passages manquent de crédibilités. Roman qui peut être lu par des ados ou jeunes adultes.
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Voilà un livre dont on a beaucoup parlé et qui a fait l'objet de nombreux coups de coeur. Je le vois sur un présentoir à la bibliothèque, alors hop, je le chipe et je l'emprunte. Et je suis plutôt déçue. Oui, l'écriture est belle, sobre, délicate, mais elle est aussi lente, distante et froide. le héros est sans consistance, distant et sans expression, ce qui fait que je ne m'y suis pas du tout attachée. J'ai finalement assez peu de souvenirs de cette lecture qui date déjà un peu (c'était en janvier), si ce n'est une impression de douce torpeur, un parfum de roses et un ennui bourdonnant.
Lien : http://surlestracesduchat.bl..
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Comme dans l'embellie, nous voyageons avec le jeune héros puis posons nos bagages dans un endroit calme et hors du temps, tout ça avec l'odeur ambiante des bons petits plats que l'auteur aime à nous conter. Une ode à la vie. Un tout petit bémol pour ma part, malgré la douceur de ce roman, j'ai eu plus de mal à me mettre dans l'ambiance . Un peu de mal à finir.
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La Feuille Volante n°1031– Avril 2016
ROSA CANDIDA– Audur Ava Ólafsdóttitr -Zulma.
Traduit de l'islandais par Catherine Eyjólfsson

Rosa candida c'est le nom d'une rose à huit pétales, à la tige dénuée d'épines. C'est aussi une rare variété de fleurs que la mère de Arnljótur, morte il a quelques années dans un accident de voiture, aimait à cultiver et faisait partager à son fils sa passion pour la jardinage. La vie est bizarre puisque, un soir de fête, dans la serre familiale, Arnljótur fait l'amour à une inconnue qui quelques temps après vient le voir pour lui annoncer qu'elle est enceinte. Pour l'heure il doit se rendre dans un monastère loin de chez lui, dont les moines sont dédiés à l'horticulture et spécialement aux roses. Il y sera un simple jardinier et apprendra la langue du pays, nouvelle pour lui. Un moine cinéphile et un peu alcoolique deviendra son confident.
Il est un peu bizarre ce Arnljótur, se laisser chargé de paternité comme cela, par une inconnue avec qui il a passé une courte nuit d'amour, sans chercher à savoir si l'enfant est de lui. Il semble heureux d'avoir une fille,Flóra Sól, mais ne cherche pas pour autant à vivre avec sa mère ni à se marier avec elle. Ils ne forment pas un vrai couple. Je veux bien qu'il soit ému par les femmes et que la simple rencontre avec l'une d'entre elles le bouleverse, mais quand même ! de son côte Anna, après avoir mis son enfant au monde semble vouloir reprendre sa vie solitaire et ni l'un ni l'autre n'ont cherché à connaitre leurs beaux-parents. Seul le père d' Arnljótur parait heureux d'être grand-père ne serait-ce parce que ce bébé assurera la descendance familiale puisque sont second fils, Joseph, est handicapé mental.
Il est beaucoup question de jeunesse et de vie dans ce roman mais dans le même temps l'idée de la mort et de l'absence est constamment présente. Certes nous sommes tous mortels et nous le savons et cela ne me gêne pas mais ce que je retiens c'est aussi la coté candide, naïf de ce jeune homme qui semble avancer dans sa vie comme un automate. L'arrivée inopinée de sa fille de neuf mois et de sa mère, bouleverse son quotidien puisque la présence de cette enfant ne peut être compatible avec la vie monacale. Il s'adapte cependant et finit par s'habituer et souhaiter que cela dure toute sa vie. Dès lors, j'ai eu l'impression qu'il est victime d'une sorte de dédoublement de la personnalité. D'une part il semble heureux dans sa nouvelle vie un peu égoïste et de l'autre, il veux voir sa fille grandir et souhaite assumer son rôle de père avec enthousiasme. Quant à la mère, elle s'installe avec lui, mais pour un temps seulement, non pour tenir son rôle d'épouse mais surtout pour rédiger son mémoire d'études sur la génétique. Seules semblent compter ses études et sa liberté qui finalement prévaudra.
J'ai lu ce livre sans moi-même, pendant longtemps, savoir quoi en penser, plus intéressé par un épilogue que j'avais du mal à imaginer que par réel intérêt pour cette histoire. Cela m'a paru être le récit banal d'un jeune homme victime de cette jeune fille qui sait ce qu'elle veut et finalement se débarrasse de son enfant et s'en va. Lui accepte cette situation en faisant prévaloir le présent immédiat avec une détermination surréaliste et même complètement irresponsable, sans avoir la moindre idée de l'avenir. Je respecte infiniment le travail de l'auteur, mais je dois dire que je me suis un peu ennuyé à la lecture de ce roman.

© Hervé GAUTIER – Avril 2016. [http://hervegautier.e-monsite.com ]
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Rosa Candida je l'ai vu passer sur pas mal de blog, toujours avec beaucoup de succès. Alors forcément avec tous ces avis positifs, je me suis lancée. Sauf que… contrairement à beaucoup je n'ai pas du tout accroché.

Rosa Candida c'est l'histoire d'Arnljótur, dit Lobby, qui quitte son Islande natale pour un road trip dont la destination finale est le jardin des Roses Célestes, célèbres pour ses multiples races de roses depuis des siècles et laisser à l'abandon. Dans ce monastère Arnljótur va faire face à son passé, et notamment faire son deuil suite au décès de sa maman. Il va aussi apprendre que la vie se conjugue au futur suite à la naissance de son enfance. Il va également bien sur accomplir sa mission, redonner vie au jardin et y implanter la rose qu'il a créé avec sa défunte mère : la Rosa Candida.

Bien sur ce roman est intéressant sur le parcours initiatique et le passage à la vie adulte d'un jeune homme de 22 ans, sur la difficulté de quitter le foyer, la difficulté de passer du statut d'enfant à celui de père alors qu'on ne s'était préparer ni à la perte du parent, ni à la naissance du bébé.

Mais ce roman m'a désespéré au niveau de l'écriture… le début est long et je n'ai pas du tout adhéré à toute la première partie… Mais je me suis accrochée dans l'attente de la seconde partie. Bien que celle-ci soit un peu plus riche en évènements et en rebondissement, je n'ai vraiment pas accrochée à l'écriture. J'ai eu l'impression de lire 12 fois la même chose, sur le deuil, sur son obsession pour le corps, sur l'âge de sa fille, ses compétences et sa précocité.

Si vous voulez des avis positifs, allez voir chez Miss Alfie et Cie et chez Litte100rature !

PS : perso je me suis imaginée que la première étape se passe à Paris et qu'ensuite le monastère est au fin fond de l'Italie. Et vous, vous en pensez quoi ?
Lien : http://actualitte.com/blog/q..
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Je suis passée complétement à côté de ce roman, rien ne se passe et rien ne se dit ... Là où certains apprécient la candeur et la fraîcheur, je n'y ai vu que de la "platitude" et de la tièdeur.
Ca se lit ...et ca s'oublie aussi vite !
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Malheureusement pour moi, je n'ai pas du tout sympathisé avec le personnage principal. Je pense que ceux qui apprécient ce roman aiment surtout ce personnage très particulier. Il est rêveur, a la possibilité de ne pas se soucier du lendemain, et donc de poursuivre son rêve. En soi, c'est une bonne chose. Cependant, beaucoup de choses chez lui m'ont exaspérée.
C'est très bien de tout faire pour accomplir ses rêves, mais je n'ai pas aimé l'irresponsabilité totale dont il fait preuve. Avoir un enfant par accident, c'est déjà discutable. Mais en plus, ne pas vraiment s'en occuper, fuir sa vie, se détourner de son père... tout cela m'a déplu. Je m'attendais à le voir mûrir au cours de son voyage. Je me disais que ce voyage était quelque peu initiatique, que le héros finirait par comprendre certaines choses... Pour moi, il ne grandit pas vraiment. Il apprend à vivre avec la souffrance des départs (définitifs ou non) que la vie lui inflige. Son père évolue puisqu'il finit par le comprendre. Mais lui...
Parfois, ses réactions font sourire, car il a l'air d'une espèce d'ingénu parachuté dans notre époque. Seulement, c'est plus agaçant qu'amusant. J'ai eu envie de le secouer, de lui dire de sortir de sa bulle... On dirait qu'il vit à côté du monde et non dedans. Je pense que c'est son décalage, sa rêverie, sa fragilité, son ingénuité, et même son immaturité, qui charment ceux qui tombent amoureux de ce roman. En effet, le personnage a un certain charisme. J'y ai été absolument insensible, mais je comprends qu'il puisse toucher. C'est un personnage qui invite à croire en soi. C'est très bien, mais lui a la possibilité matérielle de poursuivre son rêve. Tout le monde ne l'a pas. Je trouve un peu dommage qu'il n'ait pas eu à se battre davantage pour son rêve, ce qui l'aurait peut-être mûri. On me dira qu'il finit par avoir une grosse responsabilité, et que cela le fera mûrir... C'est vrai. Il commence à évoluer à partir du moment où il accepte cette responsabilité, mais l'évolution n'est pas flagrante. Elle débute avec cette acceptation.
[...]
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Lien : http://www.lalivrophile.net/..
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Le séjour en France d'un jeune Islandais qui veut, dans un monastère un peu étrange, restaurer la plus belle roseraie du monde. Des personnages tout aussi peu ordinaires : le narrateur lui-même qui ne rêve que de roses, un bébé et sa mère dont les connexions avec le personnage restent énigmatiques, un père en deuil qui se fait du mourron, une mère morte mais omniprésente... Beauté, amour, éveil des sens, filiation... autant de thèmes abordés dans roman assez complexe, pas vraiment désagréable même si au total un peu rasoir.
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